La conscience morale est définie comme étant naturelle ou innée en l'être humain, elle serait comme un instinct pour Rousseau.
Ainsi, lorsque l'on dit de l'homme qu'il est conscient, cela signifie deux choses : Qu'il se sait en relation avec une réalité extérieure : par l'intermédiaire du corps, des sens, sa conscience lui permet de saisir les objets qui l'entourent.
Les résultats de ces études suggèrent que la conscience est un phénomène complexe, qui émerge de l'interaction entre plusieurs régions et processus cérébraux. Elle serait le résultat de processus cognitifs de haut niveau. Sa fonction concernerait le contrôle des activités cérébrales les plus complexes.
conscience
1. Connaissance, intuitive ou réflexive immédiate, que chacun a de son existence et de celle du monde extérieur. 2. Représentation mentale claire de l'existence, de la réalité de telle ou telle chose : L'expérience lui a donné une conscience aiguë du danger.
La conscience immédiate et la conscience réfléchie, la connaissance du monde, la connaissance de soi.
«La conscience est tout simplement un effet du cerveau, le produit de l'activité neuronale. Il n'y a pas, comme le croyait Descartes, une âme ou un esprit séparé du corps – un petit homoncule assis dans le cerveau – qui pilote la machine.»
Elle ne peut pas être sans être conscience d'être ; elle est donc entièrement présente à elle-même. Elle ne peut pas être sans se penser, se reconnaître. De ce fait, son essence implique qu'elle soit une connaissance d'elle même. Sa totalité essentielle la rend lisible et limpide.
Pourtant, la conscience est une forme de présence au monde qui semble commune à certains animaux et aux êtres humains. On distinguera donc la conscience spontanée, commune aux animaux supérieurs et à l'homme, et la conscience réfléchie, propre aux êtres humains.
La conscience serait limitée au seul sous-ensemble des informations qui auraient été attendues, observées. Au mieux, les informations non attendues seraient des représentations fragmentaires des informations originales.
À cette catégorie de phénomènes appartiennent les actes manqués (oublis, lapsus, maladresses, méprises, et généralement toutes les conduites échouant de façon incompréhensible), les rêves et les symptômes névrotiques.
Le royaume de l'esprit, que la conscience habite. L'âme est individuelle, mais les valeurs qu'elle introduit dans le monde ne le sont pas. On peut en dire autant de la conscience. L'âme la fait apparaître en elle, comme la condition principale de sa liberté, centrée sur le moi qui lui donne l'illusion d'être séparée.
Même si la conscience est générée par le cerveau — une partie du corps —, le dualisme prétend que l'esprit est distinct de nos caractéristiques physiques et que la conscience ne peut être comprise par la seule étude du cerveau physique.
La conscience est un pouvoir de connaissance de soi, du monde et du bien et du mal. Un savoir qui accompagne mon être, mes pensées en général. Si on prend un être inconscient comme un dormeur, il est comme un objet puisqu'il ne se représente ni le monde, ni lui-même.
L' homme est un sujet conscient, il se sait avec la réalité extérieure et ce part le bien de ses cinq sens. A cela s' ajoute la perception d' une réalité intérieure de ses états d' âmes et sentiments. Etre doué de conscience c' est aussi se représenter la réalité même passé par le souvenir.
La conscience repose sur le tronc cérébral et deux régions corticales. Les chercheurs ont trouvé qu'une petite région du tronc cérébral appelée tegmentum pontique était associée avec le coma : 10 des 12 patients inconscients avaient des lésions dans cette zone et seulement un chez les patients conscients.
Une efficacité prouvée sur la durée
« La pleine conscience consiste à apprendre à maintenir son attention sur le moment présent et à la rediriger quand elle s'échappe. Or, l'attention est comparable à un muscle, affirme Estelle Fall. Plus on médite, plus on médite bien et longtemps. »
Comment devenir plus conscient de ses émotions :
1) Reconnaître que nous avons tous des émotions et que celles-ci nous influencent dans notre quotidien; 2) Prendre plusieurs fois par jour notre baromètre émotionnel : de 0 (pas d'émotions, très calme) à maximum 10 (grande colère, détresse, anxiété, euphorie…);
[Gén. sans compl. déterminatif] Qui a conscience de son existence et de ce qu'il est, qui est totalement présent − en particulier de toutes ses facultés intellectuelles − à lui-même, à ses états, à ses actes, à son expérience vécue, et par conséquent qui est responsable.
La conscience, une notion propre à l'homme. La conscience est une notion propre à l'homme. En effet, la conscience permet de se rendre compte de tout, de nous, de ce qui nous entoure, permettant ainsi de mieux comprendre et de mieux se comprendre, de se définir. Cette capacité est inhérente à l'espèce humaine.
Pour savoir de science certaine qu'un être est conscient, il faudrait pénétrer en lui, coïncider avec lui, être lui. Je vous défie de prouver, par expérience ou par raisonnement, que moi, qui vous parle en ce moment, je sois un être conscient.
Comprendre le lien entre la conscience et la connaissance de soi. La conscience permet la connaissance de soi car elle est certitude. Cependant, cette connaissance est subjective et conditionnée.
Le terme signifie étymologiquement « avec la connaissance de ». La conscience est un savoir accompagnant la vie, les pensées et les actes d'une personne. C'est même, si l'on en croit Locke, la conscience de soi qui fonde la possibilité de se savoir une seule et même personne tout au long de sa vie.
La conscience est un état de l'individu qui sait qui il est, où il est, ce qu'il peut ou ne peut pas faire dans le contexte où il se trouve. Plus généralement, c'est la faculté à « se voir » soi-même et à se reconnaître dans ses pensées et ses actions. L'inconscient est ce qui échappe à la conscience.