Un particulier, après l'installation d'un compteur sur un puits, devrait donc théoriquement s'acquitter de 0,34 € par mètre cube rejeté dans le réseau public, plus la somme due à la mairie pour son assainissement. Pour un total d'1,34€, sans compter une possible taxation sur le simple prélèvement de l'eau.
Au titre du code de l'environnement, un récépissé de déclaration vous est délivré lorsque votre dossier relatif à la création de l'ouvrage est complet, avant examen des impacts de l'ouvrage au travers d'un dossier loi sur l'eau. Les travaux ne peuvent pas commencer avant la date fixée dans le récépissé.
Tout particulier a le droit de creuser un puits dans son jardin ou son terrain privé afin d'extraire de l'eau. Le décret n° 2008-652 du 2 juillet 2008 a cependant encadré cette pratique de façon précise.
NON, l'eau de puits privés n'est pas soumise à surveillance et peut contenir des micro-organismes et composés chimiques toxiques, rendant l'eau impropre à la consommation.
Un ouvrage de prélèvement d'eau souterraine à usage domestique (puits et forage) doit obligatoirement être déclaré en mairie au moins 1 mois avant le début des travaux. Vous devez remplir un formulaire de déclaration d'ouvrage.
La création et la régularisation d'un forage sont donc soumis à des procédures. Avant de créer un forage, il convient de s'assurer auprès de l'unité Police de l'Eau que le prélèvement sera possible. En effet, les contraintes réglementaires sont nombreuses et ne permettent pas toujours d'autoriser le prélèvement d'eau.
Un puits est généralement construit par un puisatier et ne nécessitera pas de creuser plus profond que 20 mètres, alors qu'un forage pourra parfois excéder 80 mètres. Les matériaux sont également différents, un forage nécessitera en effet une tête de forage étanche, des tubes en PVC et parfois une pompe.
Informez votre mairie
Si vous possédez actuellement un puits et que vous pompez moins de 1000 m3 par an, vous devez le déclarer en mairie.
Leur profondeur est variable : de quelques mètres, pour les nappes phréatiques, à quelques centaines, pour des aquifères en profondeur. Il s'agit dans la plupart des cas d'ensembles minéraux (sable par exemple) gorgés de liquide.
Cette déclaration est envoyée par lettre recommandée avec avis de réception à la mairie. Pour prévenir les risques de pollution de l'eau, un agent du service d'eau potable peut accéder à votre propriété et procéder au contrôle de votre puits sur la base des informations figurant dans la déclaration d'ouvrage.
Pour se faire prenez un angle de 45 ° à droite ou à gauche du centre de la cible. Ensuite marchez. Lorsque l'appareil tourne, mesurez la distance entre la cible et le point de retournement de l'appareil, puis multipliez cette distance par 10. Le nombre obtenu correspond à la profondeur.
Puits traditionnel, forage ou puits artésien, il vous faudra dans tous les cas respecter certaines règles d'implantation: "Il est interdit de forer à moins de 5 m d'une route, ou de 40 m d'un cimetière.
En moyenne, le coût du forage d'un puits varie de 50 à 100 euros le mètre linéaire. Il faudra ajouter à cette somme à peu près 1500 euros, le prix de l'équipement nécessaire pour le forage (pompe, câbles, ballon de forage…).
Forage à la boue
Pour recourir à cette méthode, vous devez actionner verticalement le train de tiges de forage. Cela aura pour but de briser le plus de débris possible dans le sol. Ensuite, il faut humidifier le sol puis ôter la boue et les débris. Cette technique vous permet de forer jusqu'à 35 m de profondeur.
Pour boire de l'eau de forage, plusieurs traitements sont à prévoir, dont la filtration fine qui est absolument nécessaire pour éliminer les impuretés et les particules fines présentes dans l'eau. Une fois filtrée, elle doit être passée dans un stérilisateur UV pour devenir potable.
L'eau du puits peut donc être utilisée pour l'arrosage du jardin d'agrément sans problème. En revanche, si vous espérez l'employer à d'autres fins, il vous faudra procéder à une analyse d'eau de puits. Pour ce faire, vous devrez vous adresser à la DASS (Direction de l'action sanitaire et sociale).
Placer une couche de gravier calibre 40/60. Recouvrir la couche de graviers d'une plaque de béton perforé. Placer des anneaux de béton sur la hauteur du trou : les anneaux peuvent être cimentés entre eux au mortier. Remplir le puits ainsi formé de grosses pierres.
Pour vérifier la présence d'une eau souterraine, le sourcier dirige son outil au sol. En présence de l'eau, celui-ci se met en mouvement. Il peut aussi procéder par intuition ou se baser sur les caractéristiques dominantes de l'environnement comme la présence de certains végétaux ou les composants du sol.
Dans le sous-sol de votre terrain il y a peut-être de l'eau, sous forme de "veines" d'une largeur de 30-40 cm à plus de 1 m ! Nous pouvons détecter ces veines d'eau au moyen d'une baguette de sourcier, d'un pendule, de baguettes en "L" ou d'une antenne Lecher.
L'application puis-je-forer.ch relie les interfaces des cartes d'aptitude cantonales consultables. L'aptitude peut être consultée dans tous les cantons, à l'exception d'Appenzell Rhodes-Extérieures, de Bâle-Ville, du Jura, de Neuchâtel, de Nidwald, d'Obwald, de Soleure et du Tessin.
Vos baguettes sont comme des brindilles qui, emportées à la surface de l'eau vous montrent dans quel sens coule celui-ci. Placez-vous à 3 mètres de l'une des deux rives. Visualisez bien la présence de l'eau entre les deux rives (mais sans pour autant la “voir” couler).
Un forage est un ouvrage d'art complexe dont la majeure partie n'est pas visible. Pour qu'un forage dure longtemps et qu'il préserve les eaux souterraines, tant du point de vue quantitatif que qualitatif, sa réalisation doit respecter certains principes et certaines règles.
Le propriétaire du terrain sur lequel jaillit une source dispose d'un véritable droit de propriété sur l'eau, avec tous les attributs de ce droit. Il peut ainsi utiliser l'eau de la source pour tous les usages domestiques, agricoles et industriels.