La seule solution d'après les scientifiques : changer complètement de mode de transports, d'alimentation, de production. En gros, l'un des plus grands changements de l'histoire de l'Humanité.
Ça continue de chauffer pour la planète
En 2021, le GIEC annonçait que la limite de 1,5°C de réchauffement - le fameux seuil à ne pas dépasser fixé par l'accord de Paris – pourrait être atteint dès 2025, autrement dit demain.
Les changements climatiques vont continuer à s'aggraver, mais même si les plus récents rapports scientifiques, dont celui dévoilé lundi par l'ONU, n'ont rien de particulièrement réjouissants, les chercheurs sont unanimes à dire qu'il n'est pas trop tard pour sauver la planète ou l'humanité.
Ce qui nous amène, au niveau d'émission de gaz à effet de serre actuel, à dans un peu plus de neuf ans -- soit à fin 2027. Pour franchir la barre des +2 °C, il faudra environ 26 ans -- ainsi cela arrivera d'ici fin 2045 environ.
Selon les études les plus optimistes, l'espèce humaine pourrait survivre encore un milliard d'années sur la planète bleue. Passé ce stade, Scientific American explique que le Soleil signera la fin de l'humanité. Lorsque ce dernier chauffera la Terre comme il le fait déjà avec Vénus, la planète deviendra invivable.
Notre planète va mal: réchauffement climatique, épuisement des ressources naturelles, pollutions des sols et de l'eau provoquées par les industries civiles et guerrières, disparité des richesses, malnutrition des hommes, taux d'extinction effarant des espèces vivantes, etc.
La vie sur la terre s'arrêtera dans environ 2,8 milliards d'années, selon une étude menée par Jack o'Malley-James, astrobiologiste à l'université de St. -Andrews. Notre Soleil va lentement se réchauffer à mesure qu'il avancera en âge.
La température globale de la Terre augmentait en moyenne de 0,08 °C par décennie depuis 1880 mais, depuis 1981, elle augmente désormais de 0,18 °C par décennie : son rythme a donc plus que doublé. Par conséquent, neuf des dix dernières années se classent parmi les dix plus chaudes depuis le début des relevés.
Le réchauffement atteindra 1,5°C dès 2030-2035
Mais "des réductions profondes, rapides et prolongées des émissions (...) conduiraient à un ralentissement visible du réchauffement mondial en environ deux décennies", écrit aussi le groupe de scientifiques pour le compte de l'ONU.
La planète sera de plus en plus surpeuplée et ses habitants se concentreront dans les villes. Les technologies produiront davantage de richesses, mais il faudra tenir compte des inégalités et de la durabilité. La population mondiale atteindra 9,8 milliards de personnes en 2050 et se concentrera dans les villes[1].
Les 5 régions où il fera bon vivre en France en 2050
La Bretagne : Cette région devrait faire partie des plus épargnées en termes de chaleur et d'augmentation des températures. Elle bénéficie d'un climat plus propice, en raison de sa proximité avec l'Océan Atlantique.
Plusieurs points de basculement majeur de notre Planète seront probablement atteints avec +1,5 °C de réchauffement, selon une conférence donnée pour la Commission européenne. Or, selon l'Organisation météorologique mondiale, ce seuil sera peut-être atteint dans les cinq ans à venir.
Où habiter en France avec le changement climatique ? La Bretagne et la Normandie seront les régions les moins touchées par le changement climatique, mais il faut quand même être vigilant. Quel est le meilleur climat en France ? Le Golfe de Fréjus, le petit village de Saint-Tropez.
On pourrait devenir de super nageurs
Certes d'un côté, la terre s'assèche mais les glaciers fondent et augmenteront considérablement le niveau de l'eau (pas besoin d'attendre 3000 ans pour que ça se produise, donc commencez à vous familiariser avec des palmes).
En 2100, les villes sont plus compactes et plus efficaces sur le plan énergétique. À cette date, la concentration en CO2 atteint 550 ppm (la population est de 8,5 milliards d'habitants), les températures mondiales sont en hausse, mais les conséquences des changements climatiques sont maîtrisées et en baisse.
0, qui correspond à des émissions modérées à élevées, le réchauffement global moyen est de 2,2°C au-dessus des niveaux actuels d'ici 2100, mais continue d'augmenter jusqu'à 3,6°C en 2200 et 4,6°C en 2500.
"Nous estimons que la terre cessera d'être habitable quelque part entre 1,75 et 3,25 milliards d'années. Après, la Terre sera dans la zone chaude du soleil, avec des températures si élevées que les mers pourraient s'évaporer" explique Andrew Rushby de l'université d'East Anglia.
C'est le cas du Nord de la Chine (région qui abrite actuellement 400 millions d'habitants), du Bangladesh, du Pakistan, d'une partie de l'Inde et de certaines régions de l'Asie du Sud. Même chose pour les pays du Golfe (Emirats, Arabes Unis, Qatar, Oman etc...).
Et d'ici 30 à 50 ans, plusieurs zones pourraient devenir inhabitables, en raison d'un indice wet bulb supérieur à 35°C. Ce pourrait être le cas, d'ici 2050, de l'Asie du Sud, du golfe Persique (Iran, Oman, Koweït), des pays bordant la mer Rouge (Égypte, Arabie saoudite, Soudan, Éthiopie, Somalie, Yémen).
Le CO2 produit par les activités humaines est la principale cause du réchauffement climatique. En 2020, sa concentration dans l'atmosphère était passée à 48 % au-dessus de son niveau préindustriel (avant 1750). D'autres gaz à effet de serre sont émis par les activités humaines en moindres quantités.
Comme la structure ou la densité de la Terre, les effets gravitationnels de la Lune, les mouvements des eaux de mers ou d'océans ainsi que des éléments solides comme des glaciers, les courants…. Tout ceci fait partie des processus qui peuvent influer sur la vitesse de la rotation de la Terre.
Aujourd'hui, nous en sommes à 1,2 degré de réchauffement et nous observons déjà des extrêmes climatiques et une volatilité sans précédents dans toutes les régions et sur tous les continents. Nous nous dirigeons vers une augmentation de la température de 3 à 5 degrés Celsius au cours du XXIe siècle.