Ainsi, certaines zones sont plus exposées aux risques de turbulences : c'est notamment le cas d'aéroports situés près de montagnes ou de zones vallonnées, par exemple. Ces reliefs forment des obstacles naturels.
Où sent-on le plus les turbulences ? Voici où les opinions divergent. Il y a ceux qui disent que c'est la partie avant de la machine qui est la plus vulnérable, d'autres assurent que c'est à l'arrière que l'on se sent le plus mal à l'aise.
Si vous voulez ressentir le moins possible les mouvements et les turbulences de l'avion, la meilleure place sera au milieu de l'appareil au niveau des ailes. Cependant, cette place est la plus exposée en cas d'accident puisqu'elle se trouve au niveau des réservoirs.
L'avant de l'appareil est l'endroit le plus calme de l'avion. Si vous choisissez une place à l'avant, les moteurs se situeront généralement derrière vous et il devrait donc y avoir moins de bruit. Ce n'est pas pour rien que les classes affaires et premium sont situés à l'avant des appareils !
Le site http://www.meteovol.fr permet ainsi de voir la carte d'Europe et les turbulences prévues à différentes échéances et à chaque niveau de vol.
En vol, les turbulences sont souvent redoutées par les passagers. Il n'y a pourtant aucun risque.
N'ayez pas peur des turbulences
Si cela peut s'avérer très désagréable, ce n'est en fait pas dangereux. La turbulence n'est rien de plus que le mouvement de votre avion sur les vagues d'air. Cela se produit principalement au décollage et à l'atterrissage ; la différence de température est à l'origine de la turbulence.
Une étude de l'American College of Chest Physicians publiée le 7 février dans la revue Chest, montre que les passagers qui voyagent côté hublot lors d'un vol de plus de six heures, ont plus de risques de développer des caillots de sang dans les jambes selon le site 121doc.net.
Bouger souvent
Pendant un vol long courrier, il faut se mettre debout et faire quelques mouvements au moins toutes les deux heures, pour éviter la stagnation du sang dans les vaisseaux et la sensation de jambes lourdes. Lèves-toi, vas aux toilettes ou profites-en pour demander un verre d'eau aux hôtesses.
La turbulence, c'est un mouvement, un remous de l'air. Lorsqu'elle se produit à de très hautes altitudes, elle est souvent due à un phénomène météorologique qui créé des différentiels de pression. Le flux de l'air est modifié et l'avion, qui suit ce dernier, peut, dès lors, connaître quelques perturbations.
Statistiquement, vos chances d'avoir un accident à chaque fois que vous prenez l'avion, sont de 1 sur 12 millions (un accident pour 12 millions de vols). Soit 0,00001% de risque que ça vous arrive quand vous prenez l'avion. De plus on parle là de tout type d'accidents et pas uniquement des crashs !
A l'heure actuelle, le meilleur moyen d'éviter les turbulences reste de prévoir où elles vont se trouver afin de les contourner. A ces fins, les cartes aéronautiques, fournies par Météo France par exemple, signalent ce type de phénomènes.
Essayez-vous à la relaxation
Apprendre quelques exercices de relaxation peut vous aider à surmonter votre peur de l'avion et notamment lors du décollage et de l'atterrissage – deux moments critiques pour les phobiques de l'avion. Avant de voler, apprenez des exercices de respiration.
Il existe plusieurs degrés d'aviophobie, de l'anxiété modérée à la panique totale. Certaines personnes souffrant d'aviophobie ressentiront une forte appréhension qui commencera plusieurs jours avant le voyage puis qui sera à son apogée lors du décollage.
Une zone de turbulence ne répond pas à un concept physique, comme les trous d'air. Elle correspond à un moment où l'avion va s'agiter car la météo ne sera pas clémente. Un vent, par exemple, qui souffle fort dans plusieurs directions, va provoquer un ensemble de courants qui se rencontrent et se percutent.
Le record du vol le plus court du monde est détenu par la compagnie aérienne écossaise Loganair et relie Papa Westray et Westray, deux îles de l'archipel des Orcades, situé au nord de l'Écosse. Les deux îles sont séparées de 2,7 km seulement, soit une distance plus courte que les pistes de l'aéroport Charles de Gaulle.
Le vol le plus long au monde est un vol de New York à Singapour par Singapore Airlines. Si vous regardez une carte, le trajet est très long. Le vol prend la direction de l'ouest, traverse les États-Unis puis l'océan Pacifique, sans escale encore une fois. Cela représente 15347 kilomètres pour une idée de 18h40 de vol.
Le petit trou situé en bas du hublot permet de rediriger la pression de l'appareil directement vers la vitre extérieure. Une mesure de sécurité indispensable pour pallier à toute destruction de la vitre extérieure.
En effet, au décollage ou à l'atterrissage, le personnel de bord a besoin que les stores des hublots soient ouverts afin de pouvoir s'apercevoir le plus rapidement possible s'il y a un problème à l'extérieur de l'avion. Ainsi, il n'y a aucun angle mort ou presque.
Les hublots sont ovales ou arrondis par mesure de sécurité Cette forme ovale ou arrondie n'est pas là pour faire joli.
Le vol par temps orageux génère souvent des turbulences anxiogènes à bord des avions. C'est surtout en phase de décollage et d'atterrissage que les nuages peuvent créer des turbulences mais, en altitude de croisière, un avion de ligne vole la plupart du temps au-dessus de la zone orageuse.
Des accidents rares
Le fait que l'appareil soit un Boeing est un coup dur pour le constructeur américain, empêtré depuis des années dans des problèmes de sécurité sur ces avions. Pourtant, le B777 fait statistiquement partie des plus sûrs.
Selon un rapport sur la sécurité aérienne rédigé par la Direction générale de l'aviation civile (DGAC), en 2019, on dénombrait 0,21 accident mortel de passagers par million de vols et 0,15 accident mortel de passagers par milliard de km parcourus. Autrement dit, un accident mortel survient tous les 5 millions de vols.