Les cyclones naissent exclusivement dans la zone intertropicale entre 5° et 20° de latitude, de part et d'autre de l'équateur, et portent des noms différents selon les régions.
Les amas de nuages nécessaires à la formation des cyclones se trouvent en particulier entre les tropiques, au niveau d'une vaste zone de mauvais temps, qu'on dénomme « zone intertropicale de convergence » ou « zone de convergencezone de convergence intertropicale » (ZIC ou ZCIT).
Un cyclone se forme toujours sur l'eau. Ainsi, ils naissent au-dessus de l'océan près de l'équateur sous l'effet d'une forte évaporation qui déclenche des vents convergents. L'air froid s'insinue sous l'air chaud qui se soulève : la dépression se creuse, une tempête tropicale se forme.
Les cyclones tropicaux, aussi nommés « ouragans » dans l'Atlantique nord, le golfe du Mexique et l'est du Pacifique nord ou « typhons » dans l'ouest du Pacifique nord et la Mer de Chine méridionale, se forment au-dessus des eaux chaudes des mers tropicales et puisent leur énergie dans la chaleur latente de condensation ...
Les ouragans ne se forment que dans les zones tropicales car il faut que certaines conditions soient réunies. Et ils apparaissent généralement à la fin de l'été, quand la température à la surface de l'eau est la plus élevée.
Quand la perturbation arrive sur le continent ou sur une surface d'eau plus froide, elle se désagrège et disparaît, faute d'énergie suffisante. L'autre grande cause de la mort des cyclones est l'apparition d'un "cisaillement" vertical du vent au-dessus du tourbillon de surface qui contribue à désactiver le phénomène.
Le terme de cyclone (ou cyclone tropical) est réservé à l'océan Indien et au Pacifique sud. On parle en revanche d'ouragan en Atlantique Nord et dans le Pacifique nord-est et enfin de typhon dans le Pacifique nord-ouest.
Quand un cyclone tropical atteint la terre ferme ou une masse d'eau froide, il perd son carburant essentiel (l'eau chaude de l'océan). Le passage à la terre ferme l'affaiblit rapidement (non pas à cause de la friction, comme certains peuvent le croire, mais à cause de la perte de sa source d'humidité chaude).
Le super typhon Haiyan, le cyclone annoncé comme le plus violent au monde cette année, a commencé à frapper les Philippines vendredi 8 novembre 2013, provoquant des inondations et détruisant des bâtiments.
Les déplacements les plus marqués sont observés dans le Pacifique Nord et Sud ainsi que dans le sud de l'océan Indien. La tendance est en revanche peu prononcée dans l'Atlantique. Ce graphique d'une carte du monde montre géographiquement où la fréquence des cyclones tropicaux a augmenté et diminué entre 1980 et 2018.
Le super typhon Noru a frappé les Philippines dimanche 25 septembre avec des vents à plus de 250 km/h et des vagues de 15 mètres ! Noru est jusqu'à maintenant le plus puissant phénomène cyclonique, tous océans confondus, de cette année 2022.
Les cyclones tropicaux peuvent se former lorsque des masses l'air chaud s'élèvent au-dessus de la mer, créant ainsi une profonde dépression d'air dans cette région.
La plupart des cyclones se forment à la fin de l'été et au début de l'automne. Un cyclone se caractérise par une forte dépression à l'interface air-mer, d'intenses précipitations et des vents très forts.
Parce que les ouragans sont alimentés par l'humidité des océans, ils perdent traditionnellement en puissance assez rapidement après avoir touché terre.
Les cyclones tropicaux, malgré leurs effets dévastateurs, jouent un rôle crucial dans l'équilibre énergétique de la planète. Ils transfèrent l'excédent de chaleur de la surface vers l'atmosphère déficitaire.
Aux alentours de la France métropolitaine, seules les eaux de la Méditerranée peuvent parfois atteindre le seuil des 27 degrés, mais durant de courtes périodes, et sur des étendues trop réduites pour qu'une dépression ait le temps d'évoluer en cyclone. C'est la raison pour laquelle aucun cyclone n'est à craindre.
Le risque cyclonique peut causer d'importants dégâts humains, matériels et environnementaux, du fait des vents violents, mais également en raison des inondations qu'ils peuvent générer (submersion marine et choc mécanique des vagues associé, débordements de cours d'eau, crues torrentielles…).
On distingue ainsi trois classes de phénomènes cycloniques : - si le vent est inférieur à 63 km/h, on parle de dépression tropicale ; - entre 63 et 117 km/h, c'est une tempête tropicale ; - au-delà de 117 km/h, on parle de cyclone.
La liste des noms est proposée par les Services météorologiques et hydrologiques nationaux (SMHN) des Membres de l'OMM d'une région donnée, puis approuvée par les organismes régionaux compétents en matière de cyclones tropicaux lors de leurs sessions annuelles ou biennales.
Dépression tropicale, si ces vents ne dépassent pas 63 km/h; Tempête tropicale, lorsque ces vents dépassent 63 km/h. On lui donne alors également un prénom; Ouragan, typhon, cyclone tropical ou tempête cyclonique très violente, selon le bassin, lorsque ces vents dépassent 116 km/h.
C'est le typhon qui est le plus violent. D'ailleurs certains sont même qualifiés de super-typhons lorsqu'ils dépassent les 241 km/h. C'est le cas du super typhon Dujuan qui a touché Taïwan en début de semaine.
Wilma est l'ouragan le plus intense jamais observé sur le bassin cyclonique de l'océan Atlantique nord, avec une pression barométrique centrale de 882 hPa ( 18 octobre 2005 à 8 h EDT). Le record précédent avait été atteint par l'ouragan Gilbert en 1988 (888 hPa ).