Pour être en pleine nature, le lieu de dispersion doit n'appartenir à personne et ne pas être clos. La dispersion est interdite sur la voie publique ou dans un lieu public (stade, square, jardin public, etc.). La dispersion des cendres ou l'immersion de l'urne (en matière biodégradable) est autorisée en pleine mer.
La demande d'autorisation de dispersion des cendres au sein du jardin du souvenir est en outre formulée par le biais d'un opérateur funéraire habilité, agissant sur la demande de la personne ayant qualité pour pourvoir aux funérailles.
Le site Obseques-info.com précise que « cette mesure est instaurée afin d'empêcher que l'urne revienne au large du fait de courants marins ou qu'elle soit introduite dans les filets d'un bateau pêcheur. C'est l'article 2213-39 du Code général des collectivités territoriales qui définit la réglementation funéraire » .
La dispersion en mer est autorisée à 300 mètres du littoral, hors des voies et espaces publics maritimes balisés. La dispersion des cendres dans une rivière ou un plan d'eau est autorisée, à condition que ces derniers ne soient pas navigables.
Par conséquent, la dispersion des cendres en pleine nature est une pratique autorisée, mais il n'est pas possible de le faire sur la voie publique ou à tout autre endroit fréquenté par le public. Par exemple, il n'existe aucune restriction quant à la disposition de cendres humaines dans le fleuve Saint-Laurent.
Il est interdit de disperser des cendres humaines à un endroit où elles pourraient constituer une nuisance ou d'une manière qui ne respecte pas la dignité de la personne décédée.
Les cendres ne peuvent en aucun cas être répandues dans un cours d'eau ou une voie d'eau praticable pouvant être alors, à ce titre, assimilable à une voie publique (rivière, fleuve, torrent). Elles ne peuvent pas non plus être disséminées sur la plage ou sur la rive.
Il faut distinguer la dispersion de l'immersion d'une urne funéraire. Il faut pour cela acquérir une urne submersible biodégradable et pouvant se dissoudre dans l'eau de mer (urne en sel, en carton ou en argile par exemple). Cette opération doit être effectuée à plus de 3 milles nautiques du rivage.
La dispersion des cendres consiste à déposer les restes incinérés d'un défunt à la surface de l'eau. Elles seront portées par le vent et l'eau pour aller se diluer dans l'élément liquide. L'immersion d'une urne funéraire consiste à déposer sur l'eau ou sur le plancher sous-marin une urne contenant les cendres.
Épandre les centres en les incorporant à la terre. Avec un terrain calcaire, les utiliser les de façon pondérée et supprimer les apports auprès des plantes dites “de terre de bruyère” : azalées, bruyères, rhododendrons, hydrangéas ...
La loi funéraire française, considérant que le respect du au corps de la personne défunte se poursuit après la mort interdit la dispersion des cendres. Il n'est donc légalement pas possible de donner une partie des cendres à une personne en particulier.
C'est à la personne qui a organisé les funérailles que doivent être remises les cendres du défunt. Dans votre cas, le crématorium doit donc les remettre à la conjointe de votre frère. Il n'est pas autorisé à les confier à ses frères ou à ses parents malgré les liens familiaux.
L'urne cinéraire, conservant les cendres du défunt, est confiée à l'organisateur des obsèques. Une cérémonie de dispersion des cendres est, ensuite, orchestrée par la personne chargée des funérailles. Il retourne l'urne pour disperser les cendres dans le jardin du souvenir.
Cela peut prendre du temps mais il faut faire une demande d'exhumation auprès de la mairie du cimetière. A ce moment là, il faudra fournir votre pièce d'identité, l'acte de décès de votre mari, une demande pour l'exhumation de l'urne signée, et le livret de famille.
Il est possible d'ouvrir une urne lorsque le défunt désirait que ses cendres soient dispersées à un endroit spécifique (mer, nature, air, etc.)
Comment disposer les urnes dans une concession ? Sur une concession, on peut enterrer plusieurs urnes les unes à côté des autres en les espaçant d'au moins 30cm. On peut également les superposer comme le propose la minitombe.
Comment se débarrasser des cendres de manière sécuritaire :
Jetez les cendres chaudes dans un contenant métallique* fermé. Déposez le contenant à l'extérieur à 1 m des surfaces combustibles.
L'évacuation du cercueil carbonisé s'effectue également par soufflerie (observations personnelles au crématorium de Valenton). La pureté des « cendres » humaines autrement dit intègres et de couleur blanche sont en effet valorisées. La crémation est considérée réussie.
Le transport d'une urne funéraire doit faire l'objet d'une autorisation des autorités consulaires françaises. Les proches doivent ensuite présenter une preuve du lieu de destination : titre de concession, autorisation d'inhumer ou de disperser de la mairie du lieu de réception de l'urne.
La conservation des cendres à la maison leur impose un rappel constant du décès. La vue de l'urne vient réactiver la mémoire. Ainsi, bien que les souvenirs avec le défunt fassent partie de leur histoire, il n'est pas nécessaire de les réveiller au quotidien.
Non. La loi interdit depuis 2008 de garder chez soi les cendres d'un défunt.
A l'origine, le texte du 19 décembre 2008 consacré à la législation funéraire stipule le respect des restes qui doivent être traités avec dignité. Dans cette perspective, il interdit la conservation des cendres d'un proche par devers soi.
C'est le maire qui désigne la case destinée au défunt, donnant ainsi à la famille droit de jouissance et d'usage sur cet espace. Les tarifs des columbarium varient : de 400 à 600 euros pour une période de 15 ans, de 600 à 800 euros pour le double, soit 30 ans.
Conformément à l'article D. 2223-101 du code général des collectivités territoriales (CGCT), lorsqu'il y a crémation, les proches du défunt ont la possibilité d'assister dans « une salle de présentation visuelle » à « l'introduction du cercueil dans le four de crémation ».
Les frais funéraires varient également en fonction des volontés spécifiques de chaque personne. En France, le prix des obsèques s'élève en moyenne à 3350 euros pour une inhumation tandis que le prix moyen d'une crémation est de 3609 euros *.