La douleur peut se manifester à différents endroits du corps : douleur abdominale, douleur à l'estomac, douleur à la poitrine, douleur au genou, douleur des testicules, douleur au dos, douleur dentaire… Elles peuvent être articulaires, musculaires ou psychologiques.
Trajet de la douleur
L'information douleur est transmise au cerveau sous forme de signal électrique, le trajet passe par trois étages : - les nerfs, - la moelle épinière, - le cerveau. L'ensemble de notre cerveau, notre moelle épinière, nos nerfs consti- tuent notre système nerveux.
Le noyau VPL joue un rôle majeur dans la discrimination sensorielle de la douleur. En effet, ses neurones projettent ensuite leur axone au cortex somatosensoriel reconnu pour sa capacité à localiser la douleur et à en évaluer l'intensité.
La douleur aiguë joue un rôle d'alarme qui va permettre à l'organisme de réagir et de se protéger face à un stimulus mécanique, chimique ou thermique : elle est liée à des stimulations intenses qui déclenchent immédiatement un mécanisme de transmission d'informations depuis les terminaisons nerveuses – les récepteurs ...
A l'origine de la douleur, il y a un stimulus : le froid, la chaleur (une brûlure par exemple), une pression mécanique, des agents chimiques, une réaction inflammatoire… Ce stimulus va activer les terminaisons nerveuses de neurones spécialisés dans la perception de la douleur.
Le cerveau peut moduler la façon dont la moelle épinière traite l'information douloureuse. Soit via un signal électrique, soit via des hormones comme l'ocytocine, dont la libération est coordonnée par trente neurones situés dans l'hypothalamus (notre image).
Antalgiques, anxiolytique, relaxantes… Ces hormones sécrétées par le cerveau ont plus d'un bienfait sur notre organisme.
Plus qu'une simple expérience sensorielle
Même s'il ne possède pas de
Nous prenons en charge les douleurs chroniques – c'est-à-dire des douleurs persistant depuis plus de trois mois – ainsi que certaines douleurs aiguës. En général, pour une première consultation, le délai est d'environ deux mois et demi à trois mois.
On peut décrire la douleur cancéreuse comme une douleur sourde et persistante. Elle se présente également sous forme de pression, de brûlure ou de picotements. Le type de douleur ressentie peut donner des indications importantes à propos du cancer.
Quand la douleur persiste, ces réactions s'épuisent, et le stress se chronicise : les troubles du caractère, la fatigue, la perte d'envie, la perte d'énergie s'installent. L'inactivité physique, le retrait de la vie professionnelle et sociale, la perte de contact avec ses amis dépriment la personne souffrante.
«Lors d'une nuit de sommeil, notre organisme produit moins de cortisol, une hormone naturellement anti-inflammatoire.» Ces douleurs positionnelles de repos sont encore plus vives avec les pathologies d'origine inflammatoire, telle l'arthrite, où les œdèmes articulaires sont omniprésents.
Quelle que soit la cause de la douleur, avec le temps, elle provoque diverses réactions psychologiques : anxiété, insomnie, fatigue, tension nerveuse, repli sur soi, démoralisation, dépression, parfois désintérêt sexuel, etc.
4 "substances" ayant cet apport "plaisir" sont présentes dans le chocolat. Tout d'abord, l'hormone du bonheur appelée "Phényléthylamine" - puis l'anandamide - la sérotonine et enfin la caféine (qui permet au chocolat de se protéger des ennemis qui souhaiteraient le manger :)).
Quelles sont les hormones du bonheur ? Il en existe 4 principales : la dopamine ; la sérotonine ; l'endorphine et l'ocytocine.
On classe les médicaments antidouleur, appelés antalgiques, selon l'intensité douloureuse qu'ils sont censés soulager : les médicaments du palier 1 sont utilisés pour traiter des douleurs d'intensité faible : ce sont par exemple le paracétamol, l'aspirine ou les anti-inflammatoires classiques.
Pourquoi la douleur reste en mémoire
En cause : une modification du circuit neuronal de la douleur, qui est alors « mémorisée » dans les neurones.
Certains cancers sont dits silencieux. Ils ne présentent aucun symptôme jusqu'à un stade avancé de la maladie. Le diagnostic est donc tardif, ce qui a un impact sur les chances de guérison. C'est le cas du cancer de l'ovaire et du cancer colorectal.