Les petits pneumothorax spontanés primaires bien tolérés peuvent être traités avec du repos ou une exsufflation (évacuation de l'air) à l'aide d'une aiguille ou d'un petit cathéter après anesthésie locale. Une radiographie de contrôle est réalisée 48h après pour vérifier la résorption du pneumothorax.
Pneumothorax primaire
La cause est souvent la rupture spontanée d'une petite bulle périphérique apicale. Ces bulles siègent le plus souvent à l'apex (au sommet) du poumon. Le pneumothorax spontané survient plus souvent chez des fumeurs que chez les non-fumeurs.
Symptômes du pneumothorax
Souvent apparaissent brusquement une douleur thoracique aiguë, une dyspnée et parfois, un accès de toux sèche. La douleur peut être ressentie également au niveau de l'épaule, du cou ou de l'abdomen.
La radiographie permet de mettre en évidence des calcifications de la plèvre et ses épanchements (liquidiens ou gazeux). Elle est réalisée en première intention pour rechercher un pneumothorax (devant une douleur brutale ou dans les suites d'un traumatisme thoracique avec ou sans fracture de côte).
Il est également recommandé d'arrêter l'activité physique pendant un mois après un pneumothorax et de la reprendre par la suite. L'activité sexuelle n'a elle pas d'impact sur un risque de récidive de pneumothorax.
En fait, le "râle" dans les poumons témoigne d'un problème lors du passage de l'air dans les bronches. Il peut s'agir d'un début de pneumonie, mais aussi d'une bronchite aiguë ou infectieuse (avec une respiration sifflante). Dans tous les cas, il faut consulter immédiatement son généraliste.
Le signe à repérer: une difficulté brutale à respirer. C'est peut-être une embolie pulmonaire. Cette obstruction d'une artère des poumons par un caillot de sang se manifeste par un essoufflement brutal, une douleur d'un côté de la poitrine, parfois une toux et le cœur qui bat vite.
infections et pneumonies : les infections du poumon, dont font partie les pneumonies, peuvent occasionner des douleurs thoraciques et dorsales. Celles-ci sont accompagnées d'une forte fièvre, de toux et d'une gêne respiratoire. Ces infections doivent être prises en charge par un médecin.
Pneumothorax traumatique : pneumothorax accidentel (causé par une blessure, par exemple un couteau), ou pneumothorax iatrogène (consécutif à une ponction médicale ou un geste chirurgical).
Le médiastin est juste derrière le sternum ! Il est limité sur les côtés par les poumons. Ce médiastin est divisé en 3 compartiments d'avant en arrière.
Les principaux symptômes sont une toux avec des crachats sales, de la fièvre avec éventuellement des frissons, et de l'essoufflement. Il peut y avoir aussi des douleurs dans la poitrine, particulièrement lorsque le foyer infectieux est en contact avec la plèvre (on parle alors de pleuro-pneumopathie).
Des douleurs persistantes dans la poitrine et dans les bras sont un signe de cancer du poumon à un stade déjà avancé, lorsque les tumeurs commencent à irriter les nerfs situés aux alentours de l'apex du poumon.
Le cancer du poumon peut aussi se manifester par des symptômes généraux : fatigue, amaigrissement, perte d'appétit, fièvre prolongée, maux de tête, phlébites, troubles nerveux avec confusion, gonflement progressif de l'extrémité des doigts en « baguettes de tambour ».
Mais si des quintes inexpliquées durent plus de trois à six semaines, si elles s'aggravent ou si elles s'accompagnent d'autres symptômes comme des difficultés à respirer ou du sang dans les crachats, il est important de consulter un médecin.
Ces douleurs peuvent être causées par : une crise cardiaque ou infarctus du myocarde : la douleur est intense, brutale et nécessite d'appeler les secours rapidement ; une angine de poitrine ou angor, c'est-à-dire d'une insuffisance d'irrigation sanguine du cœur.
Un pneumothorax sous tension est une complication potentielle grave de tout pneumothorax. Si la poche d'air coincé ne peut s'échapper et continue à grossir, l'augmentation de la pression dans la cavité pleurale risque de pousser le cœur et les gros vaisseaux sanguins de l'autre côté du thorax.
La radiologie pulmonaire permettra de confirmer le diagnostic. La radiologie pulmonaire est réalisée de face debout en inspiration profonde. Elle mettra en évidence une disparition de la trame pulmonaire, formant alors une hyper clarté pulmonaire.
Le pneumothorax se définit par une présence anormale d'air ou de gaz au niveau de la cavité pleurale. Cet épanchement est généralement spontané et survient chez le sujet grand, mince et fumeur. Il se caractérise par une forte douleur au thorax qui survient brutalement accompagné d'une difficulté à respirer.
Quand va-t-on voir un pneumologue ? Une consultation s'impose en cas de signes respiratoires persistants (toux, essoufflement, bronchite traînante, crachats sanglants...) ou lors de troubles du sommeil (Somnolence, endormissement, fatigue).
Quand la douleur thoracique dure plus longtemps (une semaine ou plus), les personnes doivent voir un médecin dès que possible, sauf si elles développent des signes précurseurs ou si la douleur s'aggrave progressivement ou se produit plus souvent, dans quel cas elles doivent se rendre immédiatement à l'hôpital.
La douleur se situe dans et autour de la zone de la poitrine de chaque côté et peut rayonner du dos vers l'avant de la poitrine. Parfois, la douleur se ressent uniformément sur toute la longueur des côtes. Dans d'autres cas, la douleur apparaît avec la respiration, un rire ou des éternuements.