D'autres examens sont ensuite indiqués pour visualiser d'éventuelles localisations secondaires de la maladie ou métastases. Les organes les plus souvent touchés dans le cas d'un cancer du rein sont les poumons, le médiastin, les os, le foie, l'autre rein et le cerveau.
Souvent, le cancer du rein se développe sans provoquer de symptôme particulier. Néanmoins, il arrive qu'un cancer du rein entraîne une hématurie, c'est-à-dire la présence de sang dans les urines, une douleur dans le flanc ou qu'il se matérialise par une masse palpable au niveau des lombaires.
Sans traitement, la tumeur va progressivement envahir le rein, les vaisseaux qui l'irriguent (veine rénale et veine cave), les organes voisins (glande surrénale, ganglions), voire migrer sous forme de métastases dans d'autres organes : le poumon (dans 75 % des cas), le foie, les os, le cerveau, etc.
Le tabagisme, l'exposition aux rayonnements ionisants, et l'obésité ou le surpoids sont des facteurs de risque de cancer du rein. Le nombre de cas de cancers du rein chaque année est estimé à 15 000 en France. Il est deux fois plus fréquent chez l'homme que chez la femme.
Le pronostic du cancer du rein est plutôt bon avec un taux de guérison relativement élevé. Après la guérison, la possibilité de métastases « dormantes » implique un suivi médical régulier pendant au moins cinq ans, voire toute la vie.
Le cancer du rein affecte le plus souvent les personnes âgées de plus de 50 ans. On l'observe davantage chez l'homme que chez la femme. Les facteurs de risque sont habituellement classés du plus important au moins important.
La survie nette après 5 ans pour le cancer du rein et le cancer du bassinet du rein est de 73 %. Cela signifie qu'environ 73 % des personnes ayant reçu un diagnostic de cancer du rein ou du bassinet du rein survivront au moins 5 ans.
Lorsque la tumeur est trop grosse et que le chirurgien sait qu'il n'arrivera pas à laisser un rein fonctionnel, l'ablation totale est indiquée ", explique le Dr Vincent Hupertan.
Une fine aiguille est alors introduite dans le rein afin de prélever les fragments qui seront analysés. Grâce à l'anesthésie locale, cet examen n'est pas douloureux.
Le cancer du rein est le plus souvent traité par la chirurgie lorsqu'il est localisé ou localement avancé. Lorsque le cancer a formé des métastases, le traitement repose sur des médicaments de thérapies ciblées et d'immunothérapie, associés ou non à la chirurgie.
Un cancer est métastatique quand ses cellules se sont propagées à un ou plusieurs autres endroits du corps. "Quasiment tous les cancers peuvent métastaser. Il y a quelques exceptions comme les carcinomes basocellulaires (cancers cutanés) qui eux ne donnent jamais de métastases" prévient notre interlocuteur.
Quand s'inquiéter et qui consulter ? Dès lors que vos douleurs s'intensifient ou que vous présentez les symptômes associés des calculs rénaux ou d'une pyélonéphrite, prenez rendez-vous sans tarder avec un médecin généraliste pour effectuer les premiers examens, et recevoir un traitement pour soulager la douleur.
Les reins peuvent déclencher des douleurs qui peuvent irradier en bas du dos. Il s'agit principalement de : la colique néphrétique : douleur provoquée par un calcul sur les voies urinaires (une intervention chirurgicale est nécessaire dans 10 à 20 % des cas) ; la pyélonéphrite : infection haute des voies urinaires.
Riches en eau et en antioxydants, les fruits rouges ont des vertus détoxifiantes. Ceux aux couleurs sombres comme la myrtille, les mûres et les canneberges sont les meilleurs pour les reins.
L'eau est la meilleure boisson pour la santé des reins. La recommandation officielle est de boire de 1,5 à 2 litres par jour. C'est l'équivalent de 8 verres d'eau par jour.
"Le rein fabrique moins d'EPO (érythropoïétine) et donc moins de globules rouges, ce qui provoque une anémie, un essoufflement, une fatigue".
Les dons d'organes et vous
Dans bien des cas, la personne ne s'apercevra jamais qu'elle n'a qu'un rein. L'incidence de l'insuffisance rénale terminale ne semble pas sensiblement plus élevée chez les personnes nées avec un seul rein normal ou qui souffrent d'insuffisance rénale après l'ablation du second rein.
La plupart des kystes simples sont bénins, en dehors des complications qui peuvent se produire : compression d'une voie excrétrice (colique néphrétique), hémorragie ou rupture de kyste. Il faut cependant écarter les autres pathologies possibles.
La plupart des personnes ne pouvant compter que sur un seul rein ont soit subi une ablation soit effectué un don d'organe. Bonne nouvelle pour les personnes dans ce cas : il est tout à fait possible de vivre normalement avec un unique rein.
Ces chercheurs se positionnent donc à contre-courant de la plupart des études qui démontrent un effet globalement néfaste de l'alcool sur les reins dû à une augmentation de la tension artérielle, facteur de risque de l'insuffisancerénale.
Votre médecin ou le radiologue vous a prescrit une IRM rénale. Cet examen fait généralement suite à une anomalie découverte en échographie ou au scanner. Elle permet par exemple la caractérisation de nodules découverts au scanner ou en échographie. Il est également indiquée pour explorer certains cas d'hématurie.
le cancer du poumon (1,80 million de décès) ; le cancer colorectal (916 000 décès) ; le cancer du foie (830 000 décès) ; le cancer de l'estomac (769 000 décès) ; et.