Où vont se situer, dans le bilan, les comptes de dépréciation : à l'actif ou passif ? Il s'agit de dépréciations portant sur des postes d'actif, elles figureront donc à l'actif. Mais comme les dépréciations ont pour finalité de "réduire" les comptes d'actif, elles seront mentionnées dans une colonne spécifique.
La dépréciation des immobilisations
Pour les autres, l'amortissement permet déjà de constater leur baisse de valeur. Pour enregistrer une dépréciation, vous devez : débiter le compte 681600 - Dotation aux dépréciations des immobilisations (valeur perdue) ; créditer le compte d'immobilisation concerné (même valeur).
La perte apparaît au débit du compte 129 « Résultat de l'exercice (perte) ».
La dépréciation d'un actif se calcule en comparant sa valeur initiale comptable (VNC) à celle estimée à la fin de l'exercice comptable. Si la valeur actuelle est inférieure à la valeur brute d'entrée dans le patrimoine, il s'agit d'une dépréciation. La différence entre les deux valeurs est la « moins-value latente ».
Une dépréciation pourra donc être constatée sur différents éléments de l'actif : les immobilisations, les stocks, les titres ou bien encore les créances clients.
Le calcul du résultat fiscal se fait à partir du résultat comptable et qui est repris case 312 si c'est un bénéfice, case 314 si c'est une perte. En effet, le résultat comptable est corrigé en plus ou en moins pour tenir compte des règles fiscales.
Le bilan comptable comporte les éléments actifs (situés dans la colonne de gauche) et passifs (situés dans la colonne de droite) de l'entreprise. On y retrouve les grandes masses suivantes : les immobilisations, les créances et les dettes de l'entreprise, la trésorerie et les capitaux propres.
Comment différencier amortissement et dépréciation ? L'amortissement correspond à une perte de valeur inéluctable et irrémédiable alors qu'une dépréciation correspond à une perte de valeur liée à un incident et non définitive.
Enregistrée au moment de clôture de l'exercice comptable d'une entreprise, la dépréciation (anciennement appelée « provisions pour dépréciation ») correspond à la perte ou de la diminution de valeur d'un élément actif.
Pour calculer le montant de la dépréciation d'immobilisation, il suffit de soustraire la valeur comptable avec la valeur vénale (lorsque la valeur vénale est supérieure à la valeur d'usage ; ou de soustraire la valeur nette comptable avec la valeur d'usage (lorsque cette dernière est supérieure à la valeur vénale).
Si l'entreprise enregistre une perte sur l'exercice comptable,les écritures d'affectation du résultat sont simples. Il suffit d'enregistrer la perte de l'exercice en report à nouveau débiteur (correspondant au cumul des pertes antérieures).
De gauche à droite, vous trouverez l'actif et le passif du bilan. L'actif répertorie ce que possède l'entreprise : ses investissements (immobilisations) et ses créances envers des tiers. Le passif mentionne les dettes de l'entreprise : les créanciers et les ayants droit mobilisés pour financer son cycle d'exploitation.
Si en fin d'exercice comptable, le bilan de clôture indique une perte au lieu d'un bénéfice net, elle sera reportée sur la facture du prochain exercice financier. Du point de vue fiscal, les pertes peuvent être compensées par les bénéfices futurs pendant 7 ans.
On enregistre une dépréciation à la clôture de l'exercice comptable lorsque la valeur actuelle d'un actif est inférieure à sa valeur nette comptable, on appelle cela une moins-value latente. Au contraire, on n'enregistre pas les plus-values latentes (principe de prudence).
Le test de dépréciation des actifs permet de valider la pertinence des informations du bilan. La valeur comptable d'un actif dans le bilan d'une entreprise ne doit en effet jamais dépasser sa valeur réelle. Faute de quoi le bilan ferait apparaître une “valeur fictive”, qui fausserait la valeur de l'entreprise.
Il suffit de débiter le compte 491 Provisions pour dépréciation des comptes de clients pour un client classique, le compte 495 Provisions pour dépréciation des comptes du groupe et des associés, pour un client filiale. En effet, ces comptes figurent dans votre balance au crédit.
Lorsqu'il y a une dépréciation les éléments de l'actif sont dépréciés pour cela on enregistre son montant au crédit d'un compte de l'actif. Pour cela on utilise le numéro de compte donc l'élément de l'actif se déprécie mais on y insère le numéro 9 en seconde position.
La dépréciation peut aussi avoir un impact sur la valeur d'actifs incorporels, comme des placements enregistrés à l'actif de l'entreprise qui ont chuté sur le marché. Ou encore, un compte débiteur d'une cliente ou un client en difficulté financière qui risque de ne pas être en mesure de payer son dû.
En macroéconomie, la dépréciation des biens ou des facteurs de production fait partie de la perte de valeur du stock de capital. Elle est alors déduite de l'investissement brut pour former l'investissement net qui permet l'accumulation du capital.
Synonyme : baisse, chute, dégradation, dévalorisation, dévaluation.
La dépréciation peut concerner l'ensemble des immobilisations, qu'elles soient corporelles, incorporelles ou financières dès lors que la valeur actuelle est devenue inférieure à la valeur nette comptable.
Au cours de sa vie, une immobilisation peut en effet perdre de la valeur plus rapidement que prévu. Déprécier une immobilisation permet d'intégrer en comptabilité cette réalité. C'est pourquoi, à chaque clôture, lorsqu'il existe une perte de valeur notable, l'entreprise peut effectuer une dépréciation.
Il s'agit de tous les éléments du patrimoine de l'entreprise sur le long terme : immeuble, terrain, bâtiment, brevet, fonds de commerce, etc. (fonds de commerce, matériel notamment) et l'actif circulant. Il s'agit des stocks, des créances, du solde du compte bancaire.
Il montre ce que l'entreprise possède (actif) et ce qu'elle doit (passif), soit les ressources mobilisées pour financer son actif (emprunts, capital social…). Le bilan comptable est le tableau le plus courant. Il existe aussi le bilan prévisionnel en création d'entreprise, le bilan fonctionnel, le bilan financier.