L'huile de baleine est issue de différentes espèces de cétacés, de la baleine franche, au rorqual, au cachalot ou à l'hyperoodon. Ces animaux à sang chaud possèdent une couche de lard située entre leur peau et leurs muscles, qui leur sert d'isolant pour prévenir la perte de chaleur.
L'huile de baleine était une denrée recherchée en Europe à l'époque car elle produisait une flamme plus lumineuse. Elle servait aussi de lubrifiant pour les articles en cuir et d'additif dans la fabrication des peintures, vernis et savons.
La chasse à la baleine attire pour plusieurs raisons économiques dont la première est évidemment la nourriture. Une seule baleine apporte plusieurs tonnes de viande (généralement consommée salée) qui représente d'importantes quantités de protéines et de graisses.
Les cachalots étaient chassés pour récupérer leur huile et leur spermaceti, deux substances utilisées pour divers usages. Selon une estimation reprise dans un article de la revue Nature, près de 300.000 spécimens auraient été tués sur cette période.
La chasse au cachalot est la chasse visant principalement à l'exploitation du spermaceti des cachalots (Physeter macrocephalus) et utilisé pour les cosmétiques, le tannage du cuir et comme lubrifiant ou dans sa version traditionnelle l'exploitation de la chair et de la graisse de l'animal.
L'Islande, la Norvège et le Japon sont les seuls pays au monde à autoriser la chasse à la baleine.
Le cétacé sera tranché, décollé, pelé, coupé et émincé (1), en barrettes de graisse (50/60 cm) qui seront mis à fondre dans une chaudière à bois. La fonte est une opération très délicate dont dépend la couleur et la qualité de l'huile. Il faut remuer en permanence l'ignoble bouillon pour lui éviter de noircir.
Des attaques de front, des coups de queues ou des claquements violents de la mâchoire sont des comportements observés en situation potentiellement dangereuses pour eux.
Les Basques et les baleines franches
Les Basques sont les premiers chasseurs de baleines réguliers en Atlantique nord. Ils exploitèrent, à partir du xi e siècle – et peut-être avant –, la baleine franche (right whale en anglais), encore appelée la baleine des Basques.
L'usage est changeant. En anglais, on voit souvent les termes « cow » pour la femelle, « bull » pour le mâle et « calf » pour le petit. En français, les termes « veau » et « baleineau » sont fréquemment utilisés par les biologistes marins pour désigner le nouveau-né ou le jeune de l'année.
La chasse commerciale à la baleine est interdite par un accord de la CBI (commission baleinière internationale) entré en vigueur en 1986. La CBI a été créée pour réglementer et réguler la pêche à la baleine qui causait la surexploitation des grands cétacés et menaçait donc plusieurs espèces.
Chasse au harpon
D'autres réparaient les fours où la graisse de baleine était fondue dans de grands chaudrons en cuivre, tandis que les tonneliers assemblaient les fûts dans lesquels serait entreposée la graisse, grâce à des planches pliées apportées d'Europe.
Couverts sur leur longueur d'une rangée de poils, les fanons permettent aux baleines de filtrer l'eau et d'en extraire des proies, même très petites.
Si l'on peut parler ici de belle victoire dans le cadre des baleines, il y a cependant un revers de médaille sordide. En effet, certains rouges à lèvres sont composés de squalène, autrement dit, d'huile de foie de requin.
La quête nécessite une Huile de Baleine qui peut être obtenue sur l'île Notos Island en complétant 6 fois la quête journalière de l'île. Cette huile peut aussi être obtenue aléatoirement en observant des baleines en pleine mer.
Les baleines agissent comme une pompe qui remet en circulation le poisson et le zooplancton ingéré en profondeur à la surface sous forme de matière fécale riche en azote. Ces nutriments sont essentiels à la production primaire de l'écosystème marin. Les baleines sont des sentinelles de la santé des milieux marins.
Le rorqual bleu se nourrit presque exclusivement de krill. Il en ingurgite environ 16 tonnes par jour. Le krill vit en profondeur le jour et remonte à la surface au crépuscule pour y passer la nuit. Parfois, les courants peuvent le forcer à remonter en plein jour.
Au printemps, les Inupiats partent camper sur la banquise, attendent les baleines, puis les chassent avec leurs bateaux traditionnels construits à base de peaux de phoque, les umiaks. Une fois la baleine tuée à coups de harpon à tête explosive, la bête est hissée jusqu'à la banquise.
Dans un monde totalement protégé, Turritopsis Nutricula pourrait donc se régénérer indéfiniment et être l'animal qui vit le plus longtemps. Mais les mers ne sont pas sans danger pour autant. Car si elle peut inverser son processus de vieillissement, elle n'en reste pas moins mortelle, face aux prédateurs.
De nos jours, les animaux les plus grands sont essentiellement marins. Tout le monde connaît la baleine bleue, appelée aussi rorqual bleu. C'est un cétacé à fanons qui mesure jusqu'à 30 m de long (pour 170 tonnes). Il se nourrit de krills (petites crevettes).
Les orques ne connaissent aucun prédateur mais sont les prédateurs de tous : baleines, dauphins, éléphants de mer, phoques, requins, thons, harengs, saumons… Chaque orque mange environ 3% de son poids par jour : poissons mais aussi otaries ou jeunes lions de mer qu'elle capture en mer ou sur les plages.
Où vivent les baleines ? Les baleines sont présentes dans tous les océans du monde, des océans tempérés en passant par les eaux tropicales autour de l'équateur jusqu'aux eaux polaires des océans Arctique et Antarctique. On trouve également des baleines dans de nombreuses mers, comme la mer du Nord et la Méditerranée.
Introduite vers 1804 par les loyalistes établis dans la baie de Gaspé après la Révolution américaine (1775-1783), la chasse à la baleine joue un rôle de premier plan dans l'économie régionale et même à l'échelle canadienne pendant près d'un siècle.
Pour protéger les baleines efficacement et à long terme, il faut donc créer des réserves marines et lutter contre toutes les pêcheries qui menacent les équilibres des océans.
Dans leur bouche, les premiers possèdent des dents et les deuxièmes des fanons! Ces deux structures possèdent des caractéristiques et des fonctions bien différentes. Il existe environ 70 espèces de baleines à dents contre 13 espèces de baleines à fanons.