La soie est l'un des premiers textiles utilisés. La Chine contribue à hauteur de 70% à la production mondiale de soie. En France, il existe une filière de production artisanale de soie dans la vallée du Rhône, les Cévennes, le Languedoc et les Pyrénées.
Nous commencerons par la Chine, ' berceau de la sériciculture, et qui demeure aujourd'hui encore le pays où l'on produit la plus grande quantité de soie.
Dans les Cévennes, région historique de production de la soie, Sericyne a formé plus de 15 éleveurs de vers à soie (sériciculteurs).
Ce papillon n'existe plus à l'état sauvage, y compris en Chine d'où il est originaire.
La soie est une fibre naturelle et animale. Elle est issue de la sécrétion d'une chenille qui est souvent la chenille du Bombyx du mûrier. Le vers sécrète une bave et s'entoure de 800 à 1500 mètres de fil de soie en continu pour former son cocon et se transformer en papillon.
La soie est une fibre naturelle produite par les vers à soie . Il est fabriqué à partir des cocons filés par les larves de la teigne à soie, connue scientifiquement sous le nom de Bombyx mori. Le processus de production de la soie commence par la culture des vers à soie et se termine par l'extraction des fils de soie des cocons.
Chez presque toutes les fourmis Formicinae, les larves produisent de la soie et font tourner des cocons protecteurs autour d'elles avant de devenir des pupes. Les fourmis du genre Oecophylla, cependant, produisent de la soie mais ne filent pas de cocons pour elles-mêmes. Au lieu de cela, ils restent nus et donnent toute leur soie pour les nids communs de leurs colonies.
Elle consiste à dévider le cocon afin d'en tirer le fil de soie. Les cocons, plongés dans un bain d'eau bouillante, se ramollissent, puis, sont agités avec un petit balai afin de dégager les fils et ensuite ils sont attachés au métier à filer puis enroulés sur l'écheveau.
Pour ce qui est, justement, de la nourriture, le ver à soie se nourrit exclusivement de feuille de mûrier blanc (un autre intérêt pédagogique que de décrire la spécialisation des espèces).
Il leur faudra jusqu'à trois jours pour compléter un cocon. Le ver à soie va alors commencer à former sa pupe à l’intérieur du cocon. C'est à l'intérieur de cette chrysalide que l'humble ver à soie se transformera miraculeusement en papillon adulte . Une fois que vos vers à soie ont formé leurs cocons, toute la nourriture peut être retirée car ils n’auront plus besoin de manger.
Si Lyon se revendique comme la capitale historique de la soie en France, avec ses célèbres canuts, c'est bien Tours et sa région qui furent le berceau de la production soyeuse de l'Hexagone.
Dans l'absolu, la façon la plus efficace pour tester la soie c'est par le feu. La soie naturelle résiste un peu au feu. Quand on brûle de la vraie soie, aucune flamme n'est visible. On sent une odeur similaire à celle des cheveux brûlés.
La première industrie lyonnaise voit le jour en 1531 sous le règne de François 1er. Lyon devient le principal entrepôt de soie pour tout le royaume. Dès 1541, une quarantaine de métiers sont en ac- tivité et en 1548, on compte un millier de tisserands et de teintu- riers en soie.
La Chine arrive en tête de liste et est le plus grand pays producteur de soie au monde. Le pays produit 46 700 tonnes de soie par an.
La soie de mûrier est reconnue dans le monde entier comme la meilleure qualité de soie. La production implique des vers à soie se nourrissant des feuilles du mûrier. La soie la plus connue est obtenue à partir des cocons des larves du ver à soie du mûrier Bombyx mori.
La soie de mûrier provient du ver à soie Bombyx mori, une espèce dont l'alimentation se compose exclusivement de feuilles de mûrier. La soie la plus fine au monde est cultivée et tissée en Chine, où l'on fabrique de la soie depuis plus de 4 000 ans.
Le ver à soie du mûrier est un insecte monophage qui se développe uniquement sur les feuilles du mûrier ; le morin présent dans les feuilles permet d'attirer le ver à soie. Classification du mûrier : Division (Phylum) : Phanerodgams (plantes à fleurs)
Le Bombyx du mûrier (Bombyx mori) est un lépidoptère domestique originaire du Nord de la Chine, élevé pour produire la soie. Le ver à soie est sa chenille. Le bombyx est inconnu à l'état sauvage. Il résulte de la sélection par élevage appelé sériciculture.
Le ver à soie est, stricto sensu, une chenille et non pas un ver. Elle se nourrit exclusivement de feuilles de mûrier et son élevage ne peut s'effectuer que dans des régions de culture du mûrier.
Les tissus de soie sont principalement issus du cocon produit par la chenille (ver à soie) du bombyx du mûrier (Bombix mori) pour la soie de culture, et du ver à soie tussah (plusieurs espèces de chenilles du genre Antheraea) pour la soie sauvage.
Pour fabriquer la soie, les vers sont tués avant l'éclosion avec de l'eau chaude ou de la vapeur. C'est pour éviter la déchirure du cocon. Ensuite, trois à huit cocons sont manipulés ensemble. Comme les filaments individuels collent ensemble grâce à la colle de la soie, un fil de soie est fabriqué, aussi appelé grège.
Comment cultiver l'arbre à soie ? Faire tremper les graines dans de l'eau claire pendant 24 heures. Les semer à plat sur la surface du terreau en les espaçant de 5 cm à raison de 3 à 5 graines par godet. Après la levée conserver un seul plant, le plus robuste.
Certaines chenilles de papillons filent même des cocons de soie ; cependant, une seule espèce, le « ver à soie », Bombyx mori, produit la fibre de soie rayonnante utilisée dans les vêtements . Contrairement aux autres papillons nocturnes, il tisse son cocon à partir d’un seul brin continu transformé en fil de soie.
Insectes. Les vers à soie produisent de la soie lorsqu’ils subissent une métamorphose larvaire en adulte. Les grillons rauques produisent de la soie pour former des nids. Les larves d’abeilles et de bourdons produisent de la soie pour renforcer les cellules de cire dans lesquelles elles se nymphosent.
Les fourmis sont sensibles aux odeurs fortes : elles n'aiment pas la menthe poivrée (fraîche ou en huile essentielle), le marc de café, le citron, la lavande, la cannelle. Il s'agit donc de disposer un de ces éléments sur le lieu de l'invasion afin de les faire fuir.