Dans toutes les forêts publiques, dont celles d'Île-de-France, leur cueillette est tolérée en petite quantité pour un usage familial. Avant les fêtes de Noël, l'Office national des forêts (ONF) appelle à un prélèvement raisonné, respectueux de l'environnement.
Pour le houx, c'est donc un bouquet de quelques branches, en évitant d'arracher salement les tiges de l'arbre. « C'est de la sensibilisation. Mais tout prélèvement intensif et trop volumineux peut faire l'objet d'une amende », prévient-on à l'ONF. La vente de houx sauvage est par ailleurs proscrite sur les marchés.
Cet arbuste de la famille des Aquifoliacées est aussi appelé houx rouge. On le repère facilement en forêt de Fontainebleau au mois d'octobre.
Ainsi, on le trouve souvent dans les forêts et dans les bois. Si ces environnements sont dotés d'un sol calcaire et/ou acide, vous aurez de grandes chances de tomber sur du houx. Le gui, quant à lui, ne pousse pas dans le sol puisqu'il n'a pas de racines.
Direction les sous-bois pour repérer le houx.
On en trouve le long de certains petits chemins, pour les plus faciles d'accès. Mais on peut aussi s'aventurer hors des sentiers pour en trouver cachés entre les arbres. Dès fin novembre, les baies rouges (ou jaunes / oranges selon les variétés) commencent à apparaître.
Le houx s'utilise donc à Noël et le gui au Nouvel An. La légende dit que le gui et le houx sont des plantes qui portent bonheur et que les couples qui s'embrassent au dessous d'une couronne de gui se marieront dans l'année.
La floraison du houx a lieu en avril, mai. Ses fruits rouges apparaissent seulement à partir de septembre.
Les fruits apparaissent à la fin de l'automne, sous la forme de baies écarlates, ou drupes.
La réponse de Patrick Mioulane : Le houx (Ilex aquifolium) est le plus souvent une plante dioïque, c'est-à-dire unisexuée.Il existe donc des houx mâles et des houx femelles. Seuls ces derniers portent les « boules rouges » qui sont les fruits.
Plante druidique, citée aussi dans la bible, le houx est considéré comme une plante protectrice en phytothérapie, notamment contre la fièvre ou comme antirhumatismal.
Le gui : une plante toxique pour les Hommes et parfois mortelle pour les animaux. D'autres plantes hivernales, comme les branches de gui (Viscum album) peuvent décorer la maison et les jardins au moment des fêtes. En cas d'ingestion, ses feuilles sont davantage toxiques que ses baies, de couleur blanche.
Pour conserver votre bouquet de houx le plus longtemps possible, il faut le mettre dans un vase avec un peu d'eau, sinon il va sécher et les feuilles vont tomber.
La meilleure période pour tailler le houx est à la fin de l'hiver. Ne pas tailler à l'automne sinon vous ne profiterez pas de ses jolies baies rouges. Utilisez des gants car ses piquants risquent de vous blesser.
Le gui : une plante toxique pour les Hommes et parfois mortelle pour les animaux. D'autres plantes hivernales, comme les branches de gui (Viscum album) peuvent décorer la maison et les jardins au moment des fêtes. En cas d'ingestion, ses feuilles sont davantage toxiques que ses baies, de couleur blanche.
Si vous voulez conserver un bouquet de houx plus longtemps, faites couler un peu de cire de bougie sur la partie coupée et laissez bien sécher avant de l'utiliser tel quel en décoration.
Le semis est aussi à essayer, on reconnaît les pieds femelles à ce que les feuilles sont moins piquantes, paraît-il. Mais la solution miracle serait, d'après moi de greffer un de tes pieds femelles avec un greffon mâle.
Les sujets mâles ont de belles feuilles dotées de piquants. Les sujets femelles ont des feuilles arrondies, mais les arbustes se couvrent de fruits.
Le gui (Viscum album) appartient à la famille des Santalacées. On le trouve en Europe, en Asie et en Afrique du nord où il s'installe sur certains arbres feuillus, rarement sur des conifères.
Les oiseaux, surtout les merles et les grives, raffolent des baies de houx en hiver, d'autant plus qu'elles persistent très longtemps. C'est un plaisir de voir le spectacle des merles défendant "leur" houx, dont ils se sont auto-proclamés propriétaires.
Si l'on se réfère à la Bible, c'est pour échapper aux soldats d'Hérode que Marie et Joseph se sont cachés, avec l'enfant Jésus, dans un buisson de houx. C'est l'une des raisons pour lesquelles le houx ornerait nos maisons depuis fort longtemps. Il s'agit également d'un symbole de protection à Noël.
Petites et blanchâtres, elles passent la plupart du temps inaperçu. Souvent, une même plante possède à la fois des fleurs mâles et des fleurs femelles, atrophiées. Les fruits apparaissent à la fin de l'automne, sous la forme de baies écarlates, ou drupes.
De ce fait, on le disait redouté des esprits mauvais, des sorcières ou des jeteurs de sorts ; planter un houx dans son jardin apportait le bonheur dans la maison ; au contraire, couper un houx portait malheur.
Des rameaux de houx peints sur des objets ou brodés sur des vêtements étaient signe de chance. Pour les guerriers autochtones, la plante entière avait force de symbole : la rigidité de son bois représentait leur résistance, les épines leur férocité, et la longévité des feuilles, leur courage face à l'ennemi.
Accrochez un bouquet de gui à votre porte
La tradition de suspendre du gui à la porte du foyer, promesse de fertilité, vient des Celtes. De là l'expression "que le blé germe" est devenue "au gui de l'an neuf" pour se souhaiter la bonne année.