En Île-de-France, l'habitat des familles grandes bourgeoises est concentré dans quatre arrondissements de l'ouest de la capitale (septième, huitième, nord du seizième et sud-ouest du dix-septième arrondissement) et à Neuilly-sur-Seine. Les surfaces habitables sont vastes mais aussi multiples.
Les bobos aussi sont dans l'entre-soi, mais à l'est. Le Marais a été récupéré, puis les ateliers et logements ouvriers du faubourg Saint-Antoine, de Ménilmontant, Belleville, des quartiers où n'ont longtemps vécu que des gens de milieu modeste.
La grande bourgeoisie est dominante dans la société avec des revenus élevés. Elle est composé de banquiers, de grands négociants, des industriels, des hauts fonctionnaires ou des capitalistes. Ils vivent dans les beaux quartiers ou dans les hôtels soignés par de nombreux domestiques. Ils vénèrent l'argent.
Au plus simple : est bourgeois celui qui possède les moyens de production et donc le pouvoir économique correspondant. C'est là un des traits les plus visibles et les plus compréhensibles de la bourgeoisie pour les petits-bourgeois (et les travailleurs).
Outre le centre historique, les quartiers bourgeois constituent dans toute ville de relative importance un repère géographique et esthétique. Si les styles peuvent être divers, ils n'en constituent pas moins des unités architecturales aisément repérables sur de vastes proportions de l'espace urbain.
Dans le bassin parisien, le vent souffle principalement de l'ouest vers l'est. Les quartiers ouest de la ville étaient donc plus épargnés par les émanations des usines et des ateliers, et c'est ce qui a attiré la bourgeoisie au moment du développement de l'industrie.
Classe en soi et classe pour soi, elle est la seule aujourd'hui à prendre ce caractère qui fait la classe réelle, à savoir être mobilisée. » La petite bourgeoisie culturelle ou intellectuelle (professions de l'information, de l'art et des spectacles, intellectuelles – professeurs, artistes, journalistes, psychologues…)
Ainsi, un modeste savetier peut être bourgeois d'une ville parce qu'un de ses ancêtres y a acquis ce droit héréditaire et être membre de ce fait d'une corporation, de la milice urbaine, du corps municipal, alors que dans cette même ville un riche financier né à la campagne ne peut y être qu'un simple habitant sans ...
Serre-tête et jupe-culotte. Rang de perles et foulard de soie. Chandail posé sur les épaules et petit talon de trois centimètres. Grosse broche et tailleur pied-de-poule.
L'homogamie est la règle en milieu bourgeois, règle d'autant plus stricte que l'intérêt pécuniaire en jeu est important; l'alliance est avant tout économique, et le désir et l'amour sont souvent sacrifiés par des stratégies matrimoniales, mises en place par les parents des futurs conjoints, avec l'aide de la famille ...
Dos bien droit, vêtements cintrés, tête haute, habitation dans des quartiers cossus, inscription des enfants dans des écoles privées élitistes ou encore logement dans des maisons dites 'bourgeoises', toutes ces habitudes de vie ont pour fonction de donner à voir son appartenance à la bourgeoisie.
Elle regroupe tous ceux qui vivent de l'exploitation, même s'ils ne sont pas pour autant richissimes. Les espèces de bourgeois sont variées : certains vivent de leurs rentes, d'autres du commerce, certains sont à la tête de leur entreprise, d'autres se contentent de coups dans la finance.
Le blanc et le beige sont donc les coloris de prédilection, des tissus comme le lin sont également régulièrement choisis. On aimera marier la toile de jean en portant une veste en jean sur une robe blanche à dentelle, large, au-dessus du genou et une paire de bottes montantes au laçage faussement négligé.
Camille Peugny considère ainsi que « le terme est devenu une caricature » désignant vaguement « une personne qui a des revenus sans qu'ils soient faramineux, plutôt diplômée, qui profite des opportunités culturelles et vote à gauche ».
Les signes pour savoir si un bobo est grave
Les nourrissons et certains enfants sont très sensibles à la douleur. Si à la moindre égratignure votre bout de chou hurle de douleur, c'est qu'il figure sans nul doute parmi les plus sensibles.
bourgeois, bourgeoise
1. Personne qui appartient à la bourgeoisie, à la classe moyenne ou à la classe dirigeante. 2. Au Moyen Âge et sous l'Ancien Régime, habitant aisé d'un bourg, d'une ville, qui est roturier, mais qui a obtenu, dans le cadre communal, certains privilèges.
Regroupées dans des quartiers bien délimités, elles y cultivent un entre soi qui n'est possible que parce que le pouvoir social est aussi un pouvoir sur l'espace. Cet entre soi géographique assure le plaisir d'être en compagnie de ses semblables à l'abri des remises en cause et des promiscuités gênantes.
la haute bourgeoisie, classe la plus riche, qui possède les moyens de production (les capitalistes).
Au XVIIIème siècle les Etats européens affirment leur puissance par l'intermédiaire du commerce transatlantique. Il entraîne le développement de grands ports qui enrichissent les villes comme Bordeaux. Les négociants et les armateurs forment une bourgeoisie marchande à la tête d'immenses fortunes.
« Gros caillou », là où se concentrent les plus riches
C'est le cas du quartier dit « Gros caillou » dans le 7ème arrondissement de Paris (entre les Invalides et la tour Eiffel) qui se situe au sommet du sommet du niveau de vie des riches selon les données de l'Insee.
C'est dans le quartier de Gros Caillou que résident les habitants avec le plus haut niveau de vie de France (revenu annuel minimum de 210 144 euros), suivi des Invalides, École Militaire et Saint-Thomas d'Aquin.
Selon le Rapport sur les riches en France publié par l'Observatoire des inégalités, c'est dans le VIIème arrondissement de la capitale que les Parisiens les plus riches habitent.
1) Montmartre
Montmartre fait partie des quartiers préférés des parisiens, et ce n'est pas pour rien. Véritable bouffée d'oxygène dans la capitale, cet endroit pittoresque vous dépaysera avec ses allées pavées et fleuries et son ambiance hors du temps.
Le quartier le plus cher de la capitale doit son nom à un célèbre philosophe : Saint-Thomas d'Aquin (rue du Bac, de Verneuil, rue de Grenelle). Avec une moyenne de 16 846 € du m², le quartier Saint-Thomas-d'Aquin affiche, en moyenne, les prix immobiliers les plus élevés de Paris.