Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ? Ces doux êtres pensifs que la fièvre maigrit ? Ces filles de huit ans qu'on voit cheminer seules ?
Dans « Melancholia », Victor Hugo dresse un tableau réaliste et tragique du travail de enfants (I) pour critiquer l'industrialisme, doctrine influente au XIXème siècle qui voit dans le travail industriel un progrès (II). Cet extrait s'achève comme un véritable réquisitoire contre le travail des enfants (III).
Melancholia est un poème de Victor Hugo, écrit en juillet 1838 à Paris et paru en 1856 dans le recueil Les Contemplations. Dans ce poème en alexandrins, Victor Hugo dénonce le travail dur et pénible des enfants.
Melancholia est donc pathétique réaliste. Ce poème écrit avec précision la société du siècle dernier, montrant les conditions déplorables des enfants dans le monde de l'usine. Il insiste sur le fait que ce sont les enfants et non les adultes qui donnent la joie de vivre au monde.
C'est aussi un écrivain engagé, contre la peine de mort, la misère et pour la liberté. Le texte à l'étude est justement un extrait d'un poème en alexandrins, Mélancholia, extrait de Les Contemplations écrit par Victor Hugo en 1856 où Hugo évoque le travail dur et pénible des enfants.
Il commence son poème en montrant que l'enfant est forcé d'aller contre sa nature, qui est de rire et d'être heureux : “Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ?” Le poète utilise dans le même vers un adjectif positif, montrant le caractère innocent et rêveur des enfants “doux êtres pensifs”, à côté d'un ...
Composition des Contemplations : deux parties, six livres
LIVRE PREMIER : AURORE. 29 poèmes. LIVRE DEUXIÈME : L'ÂME EN FLEUR. 28 poèmes.
Notre poème « Melancholia » se trouve dans le Livre Troisième des Contemplations : « Les Luttes et les Rêves ». Ce titre est révélateur : c'est le rêve, c'est à dire, la vision d'une société plus juste, qui alimente les luttes du poète.
Le poème VIII, « A qui donc sommes-nous ? » est situé dans la deuxième partie de Les Contemplations, « Aujourd'hui » 1843-1855 dans le livre quatrième intitulé « Pauca meae ».
Il est composé de 158 poèmes rassemblés en six livres. La plupart de ces poèmes ont été écrits entre 1841 et 1855, mais les poèmes les plus anciens de ce recueil datent de 1830. Les Contemplations sont un recueil du souvenir, de l'amour, de la joie mais aussi de la mort, du deuil et même d'une certaine foi mystique.
Qui brise la jeunesse en fleur ! qui donne, en somme, Une âme à la machine et la retire à l'homme ! Que ce travail, haï des mères, soit maudit !
Extrait des Contemplations, recueil paru en 1856, « Demain, dès l'aube… » est un poème d'amour et de deuil. Victor Hugo l'a écrit en hommage à sa fille Léopoldine, décédée le 4 septembre 1843. Il y évoque son pèlerinage annuel sur sa tombe.
En 1815, Jean Valjean est libéré du bagne de Toulon après y avoir purgé une peine de dix-neuf ans : victime d'un destin tragique, initialement condamné à cinq ans de bagne pour avoir volé un pain afin de nourrir sa famille, il voit sa peine prolongée à la suite de plusieurs tentatives d'évasion.
Parce que la poésie lyrique, c'est l'expression des sentiments personnels du poète. Chez Hugo, elle prend des formes multiples : il dit sa tristesse, sa douleur, sa nostalgie, mais aussi sa joie, ses amours parfois heureuses…
1. "Demain, dès l'aube", Victor Hugo.
L'intitulé du parcours « Mémoires d'une âme » est une expression empruntée à la préface des Contemplations de Victor Hugo. Hugo propose une définition de la poésie comme miroir de la vie humaine, porteuse d'une mémoire personnelle qui tend à l'universel.
Les Contemplations est un recueil du souvenir, de l'amour, de la joie mais aussi de la mort, du deuil et même d'une certaine foi mystique. Le souvenir, surtout, y prend une place prépondérante, puisque Hugo y expérimente le genre de….
Un autre thème qui imprègne Les Contemplations d'Hugo est le thème de la nature, qui s'invite dans les vers du poète. Hugo s'en sert comme cadre des scènes qu'il évoque, mais aussi comme cadre des sentiments qu'il ressent. Ainsi, la nature de Victor Hugo est une nature qui s'adapte à ses sentiments.
Au fil d'un récit tendu à l'extrême, Simona Vinci nous montre un groupe d'enfants s'exerçant à des jeux toujours plus dangereux, loin du regard des adultes. Plaisir et douleur, tendresse et cruauté, exaltation et dégoût se mêlent jusqu'au paroxysme, dans la... Où sont les enfants ?
Tout le roman des Misérables est en effet construit sur l'enjeu de l'exception morale : un forçat repenti et converti au bien est une exception, certes, mais cette exception suffit à militer en faveur de l'abolition de toute damnation éternelle.
Il jouait on ne sait quel effrayant jeu de cache-cache avec la mort ; chaque fois que la face camarde du spectre s'approchait, le gamin lui donnait une pichenette. Une balle pourtant, mieux ajustée ou plus traître que les autres, finit par atteindre l'enfant feu follet. On vit Gavroche chanceler, puis il s'affaissa.
Javert vient l'arrêter alors qu'il se trouve auprès de Fantine alitée et elle meurt de saisissement sans avoir revu sa fille. Devant le lit où Fantine expire en février 1823, Jean Valjean fait la promesse à la morte de s'occuper de Cosette.
Le bouquet de houx vert et de bruyère en fleur, plantes vivaces qui symbolisent l'immortalité, sont là comme une métaphore du poème. Ce texte est un cadeau fait à sa fille par son père pour qu'on ne l'oublie jamais.
Victor Hugo-Tu n'es plus là où tu étais, mais tu es partout là o.