Administrez un maximum de 5 claques entre les omoplates. Chaque claque a pour but de provoquer un mouvement de toux permettant de déloger l'objet. Après chaque claque, observez si le corps étranger a été rejeté ou non.
Les bons gestes à retenir
La victime se présente habituellement debout ou assise : Laisser la victime dans la position où elle se trouve; Désobstruer les voies aériennes en lui donnant de 1 à 5 tapes vigoureuses dans le dos, entre les omoplates, avec le talon de la main ouverte.
Serrez un poing et placez-le sur la moitié inférieure du sternum. Saisir le poing avec l'autre main. Délivre une compression ferme vers l'intérieur en tirant fortement les deux bras vers l'arrière. Répéter rapidement la compression 6 à 10 fois selon les besoins.
Mais pour débloquer les voies aériennes en cas d'obstruction, elle s'avère plutôt efficace. Le principe est simple : la personne doit se mettre à genoux et se placer en position de pompe sur les poings. Elle doit ensuite lancer ses bras vers l'avant, tout en se laissant retomber au sol, sur le torse et le ventre.
Face à un risque d'étouffement, il faut agir vite. Si la situation ne s'améliore pas après avoir donné 5 claques dans le dos, il est alors nécessaire de pratiquer la manœuvre de Heimlich.
Placez un de vos poings fermés entre le nombril et l'extrémité inférieure du sternum. Maintenez votre poing en place à l'aide de votre autre main. Enfoncez fortement votre poing vers vous et vers le haut. Recommencez ce geste 5 fois au maximum.
Signes de l'étouffement
La victime est dans l'incapacité de parler ou de pleurer ; Elle ne produit aucun son de respiration ; Elle a la peau rouge ; Elle a les lèvres et les gencives bleues ; Elle a un regard paniqué ; Elle porte ses mains à sa gorge : c'est le signe universel d'étouffement.
La fausse route se traduit lors de la phase œsophagienne. En effet, l'aliment ou le liquide avalé passe dans les voies respiratoires (trachée), au lieu de se diriger dans le tube digestif (œsophage).
Vous ne devez surtout pas taper dans le dos. Cela risquerait d'aggraver la situation, le corps étranger pourrait se déplacer et bloquer complètement l'arrivée de l'air dans les poumons. Laissez la victime tousser jusqu'à l'expulsion de l'objet obstruant.
Contrairement a un solide, la gorgée de liquide ne sera pas obstructive et s'écoulera vers le fond des bronches et ne génera pas la respiration une fois le liquide passé. Par contre, il peut y avoir des lésions secondaires (noyade en eau douce) et ce sera a bilanter.
La manœuvre de Heimlich est un geste de premiers secours qui permet de libérer les voies aériennes en cas d'OBVA (obstruction brutale des voies aériennes) par un corps étranger. Ce geste de réaction face à un étouffement permet de sauver de nombreuses vies chaque année en France.
La trachéotomie est une intervention qui consiste à pratiquer une ouverture à la face antérieure du cou au niveau de la trachée, entre le deuxième et le quatrième anneau cartilagineux, bien en dessous des cordes vocales, dans l'espace délimité par le triangle situé en dessous de la glotte et juste au-dessus du sternum.
La "fausse-route" est le passage anormal dans les voies aériennes d'un corps solide (aliment, petit objet) mis dans la bouche. Le corps étranger inhalé peut provoquer une asphyxie. Pour le retirer, il est utile de savoir pratiquer certaines techniques, comme la manœuvre de Heimlich.
Les principales maladies obstructives à l'origine de dyspnée sont la broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) et l'asthme. La dyspnée est aussi le motif de consultation le plus fréquent chez le cardiologue. Les pathologies cardiovasculaires sont une des causes fréquentes de dyspnée.
"Il est tout à fait possible de faire une fausse route avec un liquide quel qu'il soit", confirme le Dr Eric Allamagny. "Le liquide va alors se diriger vers les voies respiratoires au lieu d'aller vers l'œsophage. L'organisme va déclencher une toux réflexe qui va permettre au patient d'expulser le liquide".
Les origines les plus fréquentes chez l'adulte sont l'insuffisance cardiaque aiguë, l'embolie pulmonaire et une infection pulmonaire survenant sur un poumon déjà malade (asthme, bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), etc.)
Soutenez son thorax avec une main et penchez son corps vers l'avant pour que l'obstacle puisse sortir de la bouche sitôt dégagé. Avec le plat de l'autre main ouverte, donnez-lui 5 claques vigoureuses dans le dos, entre les omoplates. Cessez dès que la personne tousse ou respire de nouveau.
Dans le cas le plus fréquent, le laryngospasme est une conséquence du syndrome du reflux gastro-oesophagien ou RGO. En cas de reflux gastro-œsophagien, des sucs gastriques fortement acides vont refluer et provoquer une irritation chronique de l'œsophage et du larynx.
En effet, utiliser des boissons gazéifiées ou gélifiées stimule l'épiglotte. Cette dernière participe au réflexe de déglutition, sa stimulation permet donc d'éviter les fausses routes.
La pneumopathie d'inhalation est une inflammation pulmonaire liée au passage dans les poumons du contenu gastrique ou d'aliments à l'occasion d'une fausse route.
Les fausses routes en fin de vie
Ces difficultés, plus fréquemment présentes chez la personne âgée en fin de vie, peuvent avoir différentes causes : des maladies telles que mycoses, œsophagites. des maladies neurologiques ou vasculaires (Alzheimer, AVC)
Elles sont dues à des obstructions répétées complètes ou partielles des conduits respiratoires de l'arrière-gorge survenant au cours du sommeil. Cette réduction ou interruption de la ventilation pendant le sommeil entraîne un manque en oxygène.
L'apnée dite « obstructive » du sommeil cause la fermeture partielle ou totale des voies respiratoires pendant le sommeil. Une personne qui souffre de ce type d'apnée pourrait donc se réveiller en sursaut avec la sensation d'étouffement.
Dormir en bonne position
Il est conseillé pour des raisons anatomiques de dormir sur le côté afin d'élargir au maximum les voies respiratoires. Surélever légèrement la tête du lit peut aussi permettre d'éviter les apnées.
Dès lors, si une personne est inconsciente, mais respire encore (après un choc ou un effondrement), une attitude simple est à adopter : placer la victime en position latérale de sécurité (PLS). Autrement dit, mettre la personne sur le côté, la tête reposant contre le bras et les jambes à angle droit.