Les cachalots étaient chassés pour récupérer leur huile et leur spermaceti, deux substances utilisées pour divers usages. Selon une estimation reprise dans un article de la revue Nature, près de 300.000 spécimens auraient été tués sur cette période.
Vers les années 1880, avec l'arrivée de nouveaux produits, comme le pétrole, la chasse au cachalot a connu une baisse importante. Après la Seconde Guerre mondiale, la chasse aux baleines reprend de plus belle. Les produits sont utilisés pour l'alimentation, la machinerie, les cosmétiques et l'agriculture.
La chasse à la baleine attire pour plusieurs raisons économiques dont la première est évidemment la nourriture. Une seule baleine apporte plusieurs tonnes de viande (généralement consommée salée) qui représente d'importantes quantités de protéines et de graisses.
Après la Seconde Guerre mondiale, la viande de baleine nourrit une population japonaise affamée. Le nombre de baleines pêchées explose. La survie du cétacé est en danger. Du coup, à partir de 1986, la chasse commerciale est interdite.
L'Islande, la Norvège et le Japon sont les seuls pays au monde à autoriser la chasse à la baleine.
Les baleines agissent comme une pompe qui remet en circulation le poisson et le zooplancton ingéré en profondeur à la surface sous forme de matière fécale riche en azote. Ces nutriments sont essentiels à la production primaire de l'écosystème marin. Les baleines sont des sentinelles de la santé des milieux marins.
Mais son principal prédateur naturel est l'orque. Quand des orques attaquent à plusieurs une baleine, elles lui infligent des morsures profondes qui peuvent la tuer. Mais le prédateur qui a exterminé le plus de baleines, c'est l'homme !
Les Basques et les baleines franches
Les Basques sont les premiers chasseurs de baleines réguliers en Atlantique nord. Ils exploitèrent, à partir du xi e siècle – et peut-être avant –, la baleine franche (right whale en anglais), encore appelée la baleine des Basques.
Dans cette période, on a : des navires susceptibles de s'attaquer à des baleines de haute mer ; la constitution de flottes pour optimiser l'exploitation de zones riches ou de migration ; l'utilisation du harpon propulsé puis l'utilisation du harpon à tête explosive.
Chasse au harpon
D'autres réparaient les fours où la graisse de baleine était fondue dans de grands chaudrons en cuivre, tandis que les tonneliers assemblaient les fûts dans lesquels serait entreposée la graisse, grâce à des planches pliées apportées d'Europe.
Description. Introduite vers 1804 par les loyalistes établis dans la baie de Gaspé après la Révolution américaine (1775-1783), la chasse à la baleine joue un rôle de premier plan dans l'économie régionale et même à l'échelle canadienne pendant près d'un siècle.
L'usage est changeant. En anglais, on voit souvent les termes « cow » pour la femelle, « bull » pour le mâle et « calf » pour le petit. En français, les termes « veau » et « baleineau » sont fréquemment utilisés par les biologistes marins pour désigner le nouveau-né ou le jeune de l'année.
Au printemps, les Inupiats partent camper sur la banquise, attendent les baleines, puis les chassent avec leurs bateaux traditionnels construits à base de peaux de phoque, les umiaks.
Des attaques de front, des coups de queues ou des claquements violents de la mâchoire sont des comportements observés en situation potentiellement dangereuses pour eux.
L'huile de baleine est issue de différentes espèces de cétacés, de la baleine franche, au rorqual, au cachalot ou à l'hyperoodon. Ces animaux à sang chaud possèdent une couche de lard située entre leur peau et leurs muscles, qui leur sert d'isolant pour prévenir la perte de chaleur.
Le rorqual bleu se nourrit presque exclusivement de krill. Il en ingurgite environ 16 tonnes par jour. Le krill vit en profondeur le jour et remonte à la surface au crépuscule pour y passer la nuit. Parfois, les courants peuvent le forcer à remonter en plein jour.
L'huile de baleine était une denrée recherchée en Europe à l'époque car elle produisait une flamme plus lumineuse. Elle servait aussi de lubrifiant pour les articles en cuir et d'additif dans la fabrication des peintures, vernis et savons.
Le cétacé sera tranché, décollé, pelé, coupé et émincé (1), en barrettes de graisse (50/60 cm) qui seront mis à fondre dans une chaudière à bois. La fonte est une opération très délicate dont dépend la couleur et la qualité de l'huile. Il faut remuer en permanence l'ignoble bouillon pour lui éviter de noircir.
Pour protéger les baleines efficacement et à long terme, il faut donc créer des réserves marines et lutter contre toutes les pêcheries qui menacent les équilibres des océans.
Les premières baleines sont apparues il y a 50 millions d'années, soit bien après l'extinction des dinosaures, mais bien avant l'apparition des humains. Elles auraient pour ancêtre l'indohyus, un ancien artiodactyle, c'est-à-dire un mammifère terrestre quadrupède, ongulé, à doigts pairs, bien adapté pour la course.
En expirant, cet air chaud entre soudainement en contact avec le milieu extérieur plus froid. Ce changement de température provoque la condensation de l'humidité présente dans leur souffle et dans l'environnement en particules d'eau liquide, ce qui forme un nuage.
Tout comme les poissons, les baleines passent leur vie sous l'eau. Pourtant, les baleines sont des mammifères et non des poissons.
De tous les cétacés, il en est un seul qui serait capable d'avaler un être humain parce que sa gorge est assez large pour cela : c'est le grand cachalot (Physeter macrocephalus ou P. catodon).
Au total, entre 2006 et 2015, "un total de 5617 baleines ont été tuées en Norvège, contre 1199 baleines en Islande et 5436 au Japon, ce qui fait de la Norvège la première nation baleinière".
Les orques ne connaissent aucun prédateur mais sont les prédateurs de tous : baleines, dauphins, éléphants de mer, phoques, requins, thons, harengs, saumons…