En réalité, la génétique, l'âge, l'état de santé, les facteurs environnementaux et comportementaux déterminent la quantité de sommeil nécessaire. Certaines personnes ont besoin de plus de huit heures et d'autres de moins.
Hypersomnie en relation avec un trouble médical
De nombreuses maladies et troubles médicaux peuvent nuire au sommeil et entraîner des hypersomnies. Le diabète par exemple, l'hypothyroïdie, le cancer etc. C'est aussi le cas des tumeurs cérébrales, des encéphalites, des traumatismes crâniens.
Une hypersomnie se caractérise par une somnolence excessive, soit une nuit de plus de 9 heures de sommeil. Ce trouble se manifeste par une fatigue sans raison apparente, une incapacité à se lever le matin et des somnolences importantes au cours de la journée.
Il peut s'agit de narcolepsie, ou maladie de Gélineau, un trouble du sommeil chronique caractérisé par une extrême fatigue. D'origine neurobiologique, cette maladie empêche le corps de réguler la fatigue, et donne envie de dormir toujours plus, ou de s'endormir à des moments non-adaptés.
Selon de nombreuses études médicales, trop dormir augmenterait le risque d'accident vasculaire cérébral (AVC). Ce risque serait de 46% plus élevé chez les gros dormeurs dont la durée du sommeil serait de plus de 8 heures. Il en serait de même chez les personnes souffrant d'apnée du sommeil.
Les adolescents (14-17 ans) ont quant à eux besoin de dormir 8 à 10 heures par nuit. Les adultes (26-64 ans), entre 7 et 9 heures et les personnes âgées de 65 ans et plus affichent pour leur part des besoins quelque peu plus élevés: de 7 à 8 heures de sommeil journalières sont préconisées par les chercheurs.
La meilleure heure pour se coucher et s'endormir ? Entre 22 et 23 heures, assurent des chercheurs. À quelle heure est-il préférable d'aller se coucher ? Entre 22 et 23 heures, répondent des chercheurs de l'université d'Exeter, en Grande-Bretagne.
La norme pour un adulte est de 7 à 9 heures, mais en réalité, elle varie entre 3 et 12 heures. Par ailleurs, plus nous vieillissons, moins nous avons besoin de dormir. Un bébé, de la naissance jusqu'à l'âge de 2 ans, aura besoin, en moyenne, de 11 à 17 heures de sommeil contre 9 à 13 heures pour un enfant.
La première explique que nous puisons notre énergie dans nos réserves internes. Tout au long de la journée, nous utilisons un stock limité d'énergie mentale : la volonté. Plus on puise dans ces réserves, plus on ressent de la fatigue. Cette hypothèse est appelée « l'épuisement de l'égo ».
Les principales maladies en cause sont le syndrome d'apnées du sommeil, la narcolepsie, le syndrome des mouvements périodiques. Le syndrome d'apnées du sommeil est une maladie fréquente qui survient chez 4 à 6 % des adultes et également chez l'enfant.
Exercer un travail de nuit et dormir la journée entraine une désynchronisation de l'organisme synonyme d'un risque accru de survenue de maladies cardiovasculaires, de diabète ou de dépressions.
Une sensation de ne pas être là, des maux de tête récurrents, des douleurs articulaires, une fatigue permanente, des émotions qui s'emballent, des tremblements, une sensation de froid, une incapacité à prendre des décisions.
On comprend en effet qu'une fatigue persistante puisse entraîner une détresse psychologique, qui peut se transformer en vraie dépression. À l'inverse, la dépression s'accompagne souvent d'insomnies ou de troubles du sommeil qui aggravent la situation.
La fatigue liée au cancer est beaucoup plus importante. Cette sensation d'épuisement, non liée à un effort particulier, voire d'affaiblissement général de l'organisme (asthénie) n'est pas comparable aux ressentis d'une fatigue "normale". Elle perdure même après une nuit de sommeil.
Si l'on dort la bouche ouverte, c'est que notre corps préfère respirer par cette voie. Seulement, en respirant ainsi, la bouche est asséchée, et la salive manque. Et c'est cette dernière composante qui est primordiale… La salive joue un rôle protecteur important sur les dents.
Cette pénible sensation est due à un réveil contraint en plein milieu d'un cycle de sommeil. « Quand on fait une sieste trop longue la journée, surtout si on n'a pas assez dormi avant, on peut traverser un petit épisode de sommeil lent profond, l'épisode où le cerveau est ralenti.
Les plus grands dormeurs sont donc : Le koala ; il arrive à dormir jusqu'à 22 heures par jour ! Une véritable performance. Le reste du temps, il mange exclusivement des feuilles d'eucalyptus.
Le matin, pour être de bonne humeur dans la journée, il est déconseillé de commencer sa journée dans la précipitation. Ainsi, mieux vaut ajouter 15 ou 30 minutes de plus à votre planning pour prendre du temps le matin, en vous levant à 7h30.
En fait, au sens strict du terme, c'est plutôt un mythe, les heures de sommeil avant minuit ne comptent pas double. Mais il y a une raison pour dire qu'il est effectivement préférable d'aller dormir avant minuit, pour la majorité d'entre nous.
On a coutume de dire que les heures avant minuit sont les plus réparatrices, même si cela n'a jamais été scientifiquement prouvé. Disons qu'une heure de coucher tardive est souvent facteur de réduction du temps de sommeil. La majorité des Français commencent leur travail entre 8 et 10 heures du matin.
Selon une étude publiée dans le European Heart Journal, l'heure du coucher peut jouer un rôle sur la santé cardiovasculaire. Ainsi, aller au lit entre 22h et 23h serait associé à un risque plus faible de développer une maladie cardiaque, et ce par rapport à ceux qui se couchent plus tôt, ou plus tard.
Selon les chercheurs, dormir plus de 10 heures par nuit augmenterait de 56 % le risque de décès dû à un accident vasculaire cérébral (AVC). Concernant les maladies cardiovasculaires, le risque serait 49 % plus grand.
"Les couche-tôt ont tendance à manger des aliments plus sains", explique la psychologue Kristin Aschbacher qui a mené l'étude. Les personnes qui se couchent entre 19 heures et 23 heures mangeaient ainsi davantage de légumes, de fruits, de glucides riches en fibres et de protéines maigres.
La fatigue émotionnelle au niveau de l'individu
Intérieurement, le sujet fatigué émotionnellement ressent une fatigue chronique au travail, physique et mentale, un sentiment d'être vidé et d'une difficulté à être en relation avec les émotions des autres, ce qui rend le travail de plus en plus difficile.