«Les pronoms, ça change en fonction du ressenti de la personne, de son identité, de comment elle se sent. Ça peut fluctuer d'une personne à l'autre», explique le directeur général de l'organisme Interligne, Pascal Vaillancourt. Le spectre de l'identité de genre va bien au-delà de la binarité homme/femme, poursuit-il.
Leur usage dît inclusif permet de désigner des personnes dont on ne connaît pas le genre (plutôt que de prendre le risque de se tromper) ou un groupe de personnes de genre différents (si l'ont ne veut pas que “le masculin l'emporte”). Il peut également être utilisé par une personne qui souhaite ne pas se genrer.
Les pronoms sont importants car ils reflètent notre identité de genre, c'est à dire la façon dont nous vivons notre genre, et notre expression de genre, c'est à dire la façon dont nous exprimons notre genre aux autres".
L'expression she/her s'utilise exclusivement à l'écrit et principalement sur les réseaux sociaux. C'est une indication que certaines utilisatrices écrivent sur leur page de profil pour signifier qu'elles souhaitent être désignées par des pronoms féminins (comme elle , en français).
« il/lui », « they/them », « elle/elle », « she/her/hers », « il/they », « il/elle » : toute une flopée de pronoms personnels sujets et compléments (et d'adjectifs possessifs) s'affichent.
Au début des années 2010, le mot "iel" a été pensé pour pallier un manque dans la langue française. Les pays anglo-saxons, eux, avaient recours au pronom "they" pour évoquer les personnes non-binaires. Pratique, car en anglais they est un mot épicène, c'est-à-dire qui neutralise le genre.
Sur Instagram, le choix est vaste : he/him (il), she/her (elle), they/them (iel, contraction de "il" et "elle" en français), mais aussi "xe/xem" ou "ve/ver" des "néo-pronoms" utilisés par des personnes transgenres ou non-binaires.
Le geste, surtout prisé par les progressistes, est plutôt là pour marquer sa tolérance et sa solidarité. Et inciter ceux qui préfèrent se faire appeler They/Them/Theirs, indépendamment de leur sexe biologique ou de leur orientation sexuelle, à oser s'afficher comme tels.
TikTok a sa propre fonctionnalité qui vous permet d'ajouter vos pronoms à votre profil sur l'application, un peu comme une fonctionnalité populaire similaire sur Instagram.
Ces pronoms, qui indiquent comment des internautes souhaitent se faire adresser la parole, auront désormais une place réservée sur Instagram. Le réseau social Instagram permet depuis mardi d'ajouter jusqu'à quatre pronoms à son profil, placés à côté du pseudonyme.
He/him – She/her
Pronoms de troisième personne du singulier, ils désignent les humains – de sexe masculin et de sexe féminin – et les animaux les plus familiers – he/him pour les mâles, she/her pour les femelles.
Cliquez sur sur «Modifier profil» Cliquez sur la case «Pronoms» Choisissez jusqu'à quatre pronoms parmi une liste (she, her, they, him, etc.) Choisissez si vous voulez que tous y aient accès, ou juste vos abonnés.
« She/her », « he/him », « they/them » : des travailleurs anglophones de tous les domaines accolent aujourd'hui à leur signature courriel ou à leur profil LinkedIn les pronoms avec lesquels ils souhaitent que l'on s'adresse à eux.
Il sert alors à désigner les personnes non-binaires. C'est ce qu'on appelle le “neutre grammatical”. Pour exprimer le genre non-binaire (“non-binary gender” / “enby” ou “NB”), la langue anglaise offre plus de facilités grâce au they / them au singulier.
C'est une action qui a pris de l'envergure face aux harcèlements et situations stigmatisantes dont sont victimes les personnes non binaires et transgenres, reconnues comme non conformes à la société.
Comment demander le pronom de quelqu'un? Portez attention au pronom qu'une personne utilise. Partagez votre pronom avant de le demander aux autres. Vous pouvez dire : « J'utilise le pronom elle.
Ce est soit un pronom démonstratif qui s'emploie avec être (ce sont, ce sera…) ou avec un pronom relatif (ce que, ce dont…), soit un déterminant démonstratif qui se place avant un nom.
Qu'est-ce qu'une personne non-binaire? La non-binarité représente les identités de genre autres que la binarité exclusive homme/femme. Les personnes non-binaires peuvent se sentir comme ni homme ni femme, comme les deux, ou comme toutes autres combinaisons des deux.
«Iel», pronom personnel à mi-chemin du masculin «il» et du féminin «elle», est défini dans Le Robert en ligne depuis novembre. L'éditeur a annoncé l'avoir fait entrer dans son édition 2023 du Petit Robert. Au départ, Le Robert précisait sur son site internet «On écrit aussi ielle, ielles».
« Le pronom "iel" a été créé par des personnes non-binaires au sein de la communauté LGBTQ+ . Mais cette intégration au Robert est bien la confirmation d'un usage qui va au-delà du cercle des personnes concernées », estime Aline Laurent-Mayard, journaliste qui se définit comme non binaire*.
Lydia/Mel se définit comme genderfluid·e et jongle entre les pronoms « elle », « il » et « iel » au quotidien. On dit souvent que lorsqu'on se lève du pied gauche, on va passer une mauvaise journée.