L'amputation d'un segment de membre est pratiquée suite à une insuffisance artérielle des membres inférieurs (IAMI), une infection, une tumeur, un traumatisme ou une malformation congénitale.
Parmi les principales causes figurent notamment le diabète (environ 9 cas sur 10 en France), l'artériopathie oblitérante des membres inférieurs (plus communément appelée artérite), ainsi que les accidents de travail et de la voie publique.
Maladies vasculaires (25,6 %) Accidents traumatiques (6,0 %) Cancer (1,8 %) et. Maladies congénitales (0,6 %)
L'amputation de la jambe désigne une ablation chirurgicale d'une partie du membre inférieur. Souvent envisagée comme la dernière thérapeutique possible, ce type d'amputation est majoritairement pratiqué chez les personnes présentant de graves troubles de la circulation sanguine.
Les petits membres provenant d'amputation - comme des doigts, par exemple - entrent généralement dans la catégorie des B2 et partent à l'incinération. Les membres plus importants - qui sont précisément ceux qui nous préoccupent - sont quant à eux déposés dans un cimetière où ils rejoignent généralement l'ossuaire.
CONSÉQUENCES D'UNE AMPUTATION
Cette impression n'est pas forcément douloureuse. Elle peut s'associer à des sensations de fourmillements, d'engourdissements… Ceux-ci peuvent être gênants mais indolores. Si ces sensations deviennent douloureuses, on parle alors de douleur neuropathique.
Il faut compter environ 3 mois entre l'amputation et la confection de la 1e prothèse provisoire. L'adaptation est elle aussi est assez longue. Le moignon va changer de volume et la musculature va se modifier. Les patients amputés doivent revoir régulièrement leur prothésiste pour réadapter la prothèse à ces variations.
Le membre peut être amputé au-dessous du genou, au-dessus du genou ou au niveau de la hanche. Un pied ou un ou plusieurs orteils peuvent être amputés. Après l'amputation de la jambe, une jambe artificielle est en général mise en place (prothèse.
ÉCHINIPÈDE, , adj.
Pour éviter l'amputation, il est conseillé au patient diabétique d'adopter les gestes de prévention suivants : Procéder à un lavage quotidien du pied diabétique, suivi d'un séchage méticuleux. Inspecter quotidiennement ses pieds à la recherche de potentielles plaies et assurer leur prise en charge rapide.
La gangrène se développe lorsque l'approvisionnement en sang se trouve amoindri, dans une ou plusieurs zone(s) du corps. Elle peut apparaître après une intervention chirurgicale, dans le cadre d'une infection ou encore si le patient est atteint d'une pathologie liée à des problèmes de circulation sanguine.
On utilise une scie chirurgicale pneumatique, mais l'opération consiste surtout à reconstruire les muscles et à étoffer le moignon pour que la prothèse y trouve un bon appui. Dans le cas de la jambe, si on est obligé de couper au-dessus du genou, il s'agit d'utiliser au maximum les muscles de la cuisse.
L'amputation : une conséquence du pied diabétique
Le pied diabétique, mal traité ou négligé, peut mener à l'amputation. La combinaison des 3 facteurs suivants mène dans la majorité des cas à la gangrène et éventuellement à l'amputation : ulcération. mauvaise circulation sanguine.
Les complications du diabète qui touchent les pieds sont étroitement liées à la baisse de sensibilité des nerfs de contact, empêchant la perception des petites blessures ou anomalies du pied (cor, durillon, fissure, crevasse, mycose...), lesquelles finissent par s'amplifier et s'infecter... avec un risque d'amputation.
La gangrène gazeuse provoque d'importantes douleurs de la région infectée. Au début, la zone est enflée et pâle puis elle peut ensuite devenir rouge, puis bronze et finalement vert noirâtre. La zone est ferme et sensible au toucher. De volumineuses vésicules se forment fréquemment.
cul-de-jatte.
Cette sensation fantôme (appelée hallucinose) peut également apparaître pour plusieurs parties du corps, comme les dents ou les seins. D'une manière occasionnelle, la douleur (douleur du moignon ou algohallucinose, douleur du membre fantôme) peut être empirée par le stress, l'anxiété et les changements météorologiques.
Encourager la personne amputée à reprendre des activités de vie « normales » peut permettre une meilleure adaptation. Par exemple, reprendre également des activités d'apprentissage permet au patient de mettre son attention sur d'autres choses qui ne lui font pas penser à sa nouvelle situation.
Phase de cicatrisation des plaies
Nous vous recommandons de discuter avec votre équipe de soins des avantages d'avoir un pansement rigide amovible après l'opération. Il a été prouvé qu'un pansement rigide amovible réduit la douleur, ainsi que le risque de blessure de votre membre résiduel en cas de chute.
D'une façon générale, les amputations distales feront préférer une anesthésie périnerveuse avec une sédation associée, tandis que les gestes proximaux feront préférer une anesthésie générale avec pose d'un cathéter d'analgésie pour le post-opératoire.
Le membre fantôme est un phénomène courant à la suite d'une amputation. Il correspond à l'illusion de la persistance de la présence du membre amputé : 9 amputés sur 10 en font l'expérience. L'expression « membre fantôme » est due à S. Weir-Mitchell en 1874 (Weir-Mitchell, 1874).
Marche : Marchez pendant que votre prothésiste ou kinésithérapeute retient doucement votre hanche du côté prothétique. Cette résistance supplémentaire pendant l'exercice vous aidera à acquérir une meilleure dynamique dans votre démarche. Cela donnera une foulée plus longue et plus naturelle.
Une amputation est souvent nécessaire quand la circulation sanguine de la zone du pied concernée n'est plus suffisante pour correctement alimenter les cellules des tissus en oxygène, tout comme dans le cas du syndrome du pied diabétique.
Les lésions par pression fréquentes et par cisaillement comprennent les protubérances osseuses, le bord de l'emboîture prothétique et le membre résiduel distal. Le premier signe de défaillance cutanée est un érythème, qui peut être suivi par des douleurs, un œdème, des bulles puis des ulcères.