Il est lié à la croissance car un pays peut difficilement se développer sans croissance. Selon F. Perroux, il s'agit "d'une combinaison de changements mentaux et sociaux d'une population qui la rendent apte à faire croître cumulativement et durablement son produit global réel".
Si la croissance est un phénomène quantitatif, le développement est un phénomène qualitatif. Il prend en compte la transformation des structures économiques, sociales, culturelles et démographiques qui accompagnent une croissance durable.
La croissance économique permet le développement dans la mesure où elle améliore le niveau de vie des individus qui peuvent mieux satisfaire leurs besoins et connaître une vie plus longue en meilleure santé ce qui leur permet de construire des projets.
Elle est indispensable pour faire face à bon nombre de problèmes économiques et sociaux, celui du chômage en premier. Elle permet l'élévation du niveau de vie général. La richesse des nations et de ses citoyens en dépend.
La croissance économique a des conséquences négatives sur l'environnement. Elle est responsable de l'augmentation de la pollution et des risques d'épuisement du capital naturel (car les ressources sont non-renouvelable ou que l'utilisation intensive de ces ressources ne permet pas leur renouvellement).
La croissance économique, source d'enrichissement et de progrès, engendre en parallèle des externalités négatives : pollution, nuisances, gaspillages, réduction de la biodiversité, déforestation, épuisement des ressources non renouvelables (ex: pétrole, gaz naturel…).
La croissance économique et la protection environnementale peuvent être complémentaires. L'idée selon laquelle la réduction des émissions de gaz à effet de serre ne pouvait se faire qu'au détriment de la croissance économique a longtemps prévalu dans les milieux d'affaires et décisionnels.
La croissance économique, c'est à dire l'augmentation de la production de richesses, permet le développement d'un pays. Une forte croissance économique constitue un moyen incontournable pour augmenter le niveau de vie, ainsi que pour la protection sociale ; et agit donc sur le développement sur l'aspect qualitatif.
La croissance physique correspond à l'augmentation des dimensions corporelles. Le développement correspond à la croissance et à la maturation, des différentes fonctions et capacités fonctionnelles. Ces deux processus dépendent de facteurs génétiques, nutritionnels et environnementaux.
La croissance durable est un terme très large qui fait référence aux activités commerciales dans le domaine des énergies renouvelables, du nucléaire, de l'hydrogène, de la mobilité future et d'autres formes de technologies propres.
Conclusion. La recherche de développement durable a donc provoqué une remise en question des fondements mêmes de la croissance actuelle, basée sur la consommation intensive et extensive des ressources.
Ces vingt dernières années, la croissance du capital économique se heurte à des limites écologiques. Que ce soit l'augmentation des gaz à effet de serre, les sécheresses, l'épuisement des ressources naturelles, etc.
Le développement durable réconcilie trois champs de l'activité humaine – la société, l'économie et l'environnement – en proposant une notion de développement qui répond aux besoins de la génération actuelle sans compromettre la capacité des générations futures de répondre à leurs propres besoins.
Vers une croissance économique portée sur le long terme
Pour la plupart d'entre nous, le développement durable apparaît comme contradictoire avec l'économie telle qu'on la connait. Et pourtant, le développement durable ne pourrait pas faire sans l'économie : elle permet à l'homme de subvenir à ses besoins.
Une forte croissance démographique est bénéfique pour un pays car il faut construire des hôpitaux, des écoles, des logements, il faut développer l'agriculture pour nourrir la population, etc. Cela crée des emplois et de la richesse.
Les facteurs qui favorisent la croissance sont très multiples : augmentation de la main-d'œuvre qualifiée, progrès technique, gains de productivité... Dans un monde de ressources, notamment énergétiques, rares, la croissance ne peut cependant pas être infinie.
Perroux, tandis que la croissance est « l'augmentation soutenue, pendant une ou plusieurs périodes longues d'un indicateur de dimension, le développement est la combinaison des changements mentaux et sociaux qui rendent la nation apte à faire croître cumulativement et durablement son produit global réel ».
la concentration. l'intégration verticale. la diversification. la globalisation (internationalisation)
Selon une estimation, entre 1985 et 2100, la croissance démographique sera responsable de 35% de l'augmentation des émissions de CO2 au niveau mondial et de 48% dans les pays en voie de développement.
Selon certains, environnement et développement économique sont antagoniques ; pour d'autres le développement durable permet de concilier ces deux dimensions à la condition de révolutionner les modes de production et de consommation grâce aux avancées technologiques et aux actions collectives.
Une Définition de la croissance
La croissance économique correspond à l'augmentation de la production de biens et de services d'un ensemble économique sur une période donnée. Le phénomène de croissance apparait avec la révolution agricole des XVIe et XVIIe siècles.
Pourtant, on peut envisager des pistes permettant de concilier croissance économique et développement durable. D'autant que les gouvernements de la planète semblent décidés à mettre en œuvre des solutions pour limiter les émissions de gaz à effet de serre.
Nous parlerons tout d'abord du facteur économique, puis du facteur social pour enfin parler du facteur environnemental.
Pour parvenir au développement durable, il est essentiel de concilier trois éléments de base, qui sont interdépendants et tous indispensables au bien-être des individus et des sociétés : la croissance économique, l'inclusion sociale et la protection de l'environnement.