Le principe est simple : brûler préventivement un secteur, pour priver l'incendie de combustible quand il va arriver sur une zone à risque, une zone d'habitation notamment. Ou brûler un secteur inaccessible, pour mieux pouvoir atteindre l'incendie lui-même.
"Adrénaline" et "reconnaissance sociale"
Il avait le "profil type du pyromane" selon une source proche du dossier : "Un homme de moins de 40 ans, fasciné par les flammes et en mal de reconnaissance sociale". Cette reconnaissance, il la trouvait auprès des gens qu'il sauvait.
Un feu de forêt peut être d'origine naturelle (dû à la foudre ou à une éruption volcanique) ou humaine : soit de manière intentionnelle, soit de manière accidentelle (barbecue, mégot de cigarette, feu d'écobuage mal contrôlé, travaux...).
Lorsqu'il n'y a pas d'autre solution, les pompiers effectuent une petite trouée d'extinction juste au-dessus du foyer ou une trouée de dégagement (plus grande) juste en dessous du foyer. Enfin, les pompiers ne peuvent pas donner un avis le feu ou sur le ramonage aux sinistrés.
"Un pyromane est quelqu'un qui va mettre le feu volontairement pour avoir une jouissance, trouver le plaisir que le feu va pouvoir lui apporter", continue-t-elle. Des actes qui n'entrent pas dans le cadre de la rationalité. À l'inverse de l'incendiaire. Voisin jaloux, volonté de détruire, velléités commerciales...
La pyromanie n'est pas une maladie, mais un trouble du comportement. C'est un symptôme qui se caractérise pas une fascination pour le feu et que l'on peut retrouver notamment chez les criminels et les personnes déficientes mentales ou intellectuelles. Parfois, cette attirance par les flammes se manifeste dès l'enfance.
Se venger ou venger un proche d'une offense, d'une frustration, d'une injustice est en effet l'étiologie la plus courante des actes incendiaires comme « réaction de décharge » : licenciement professionnel injustifié, divorce, rupture affective, contrariété, querelle de voisinage, jalousie, colère contre un tiers ou une ...
Les causes d'incendie
Il existe trois grandes familles de causes d'incendie. La première est technique : électricité (exemple : une multiprise surchargée), machines, mélange de produits... La deuxième, humaine, concerne les négligences, les imprudences ou encore la malveillance.
Pourquoi ne peut-on pas éteindre un feu avec de l'eau salée ? Salée ou pas, l'eau reste un inhibiteur de combustion, donc à priori, même salée, il n'y a aucune raison de penser qu'elle ne puisse éteindre un feu !
C'est parfois derrière les questions les plus simples que l'on trouve les réponses les plus étonnantes : l'eau n'éteint pas le feu parce que c'est du liquide. L'eau vient étouffer les flammes du feu et le refroidir.
L'appareil est obligé de fonctionner à plein régime et il consomme alors davantage de courant. Si la température ambiante est trop élevée, cela peut entraîner un dysfonctionnement du compresseur. Le réfrigérateur peut alors surchauffer et prendre feu.
En France, 9 feux sur 10 sont d'origine humaine : en cas de sécheresse, de canicule ou de vent fort, un mégot mal éteint jeté depuis une fenêtre de voiture ou en bord de route, une étincelle dans un champ ou un jardin peut suffire à dévaster des hectares de végétation en quelques minutes seulement.
En effet, le feu participe aussi à la gestion de la faune et de la flore et à l'entretien des massifs forestiers : sans intervention humaine, la végétation envahit l'espace et l'homogénéise.
Étymologie. Composé de pompier et de pyromane .
La pyromanie est une pathologie assez rare, son taux d'incidence étant évalué à moins d'un pour cent selon la plupart des travaux de recherche qui lui sont consacrés. Les pyromanes sont très faiblement représentés dans les admissions en hôpital psychiatrique.
La loi a été durcie ces dernières années pour punir ce genre d'actes. Depuis 2004, les incendies volontaires de forêts ou de bois sont passibles d'une peine pouvant aller de 15 ans de réclusion criminelle, à la perpétuité et de 150 000 à 200 000 euros d'amende.
Vrai, encore faut-il utiliser du gros sel. Pourquoi ? Les cristaux de sel lorsqu'ils sont jetés sur les flammes étouffent le feu en libérant ses molécules d'eau et consomme l'énergie du feu tout en absorbant l'oxygène.
La couleur rouge nous vient de l'Angleterre : dans les années 1860, les Sapeurs pompiers de Paris importent des pompes à incendie qui sont peintes en rouge vermillon. Remarquant que cette couleur est plus voyante et a plus d'effets sur la population, les pompiers décident de repeindre leurs camions également en rouge.
Oxyde de fer
Ce liquide permet donc aux pompiers de gagner un temps précieux. Cette couleur rouge vient de l'oxyde de fer, que l'on trouve dans le sol du Sud-Est. Ce n'est pas pour faire joli si les pompiers ont décidé d'employer cette couleur. Pour qu'il soit efficace, le retardant doit former une ligne continue.
Quand le feu déclare sa flamme
L'incendie est un feu qui se développe sans contrôle dans le temps et dans l'espace. Dans la minute qui suit la naissance d'un feu sec (un feu de matériaux solides comme le bois, le papier, le tissu) un verre d'eau suffit à l'éteindre. Après deux minutes, un seau d'eau sera nécessaire.
L'inhalation de fumée toxique cause davantage de décès liés aux incendies que les incendies eux-mêmes. Tous les matériaux combustibles produisent une certaine quantité de fumée toxique lorsqu'ils brûlent.
Quel est l'élément le plus dangereux dans un incendie ? Le monoxyde de carbone, reconnu comme le toxique majeur car toujours présent dans les incendies, est mortel en moins de cinq minutes à 1 % de présence dans l'air (cf.
Dans tous les cas, la détection est réalisée soit par un détecteur à ionisation de flamme (FID), soit par un spectromètre de masse (MS). L'emploi du spectromètre de masse tend à se généraliser dans les laboratoires.
La peur du feu est appelée dans sa version la plus extrême arsonphobie ou pyrophobie. Il s'agit d'une phobie dite spécifique de type "environnement naturel" tout comme l'acrophobie (peur du vide). Elle se caractérise par une peur intense et persistante à caractère irraisonné ou bien excessive du feu.
L'adjectif feu vient du latin vulgaire fatutus qui, jusqu'au début du 11e siècle, avait le sens de « malheureux », « qui a une mauvaise destinée ». Puis, vers 1172, il a pris le sens de « mort », « qui a accompli sa destinée ». De nos jours, l'adjectif feu signifie « décédé depuis peu de temps ».