Ex : Le contrat de vente est un acte juridique qui donne lieu à des droits et des obligations pour les deux parties. L'une s'engage à délivrer le bien et l'autre garantit le paiement du prix. Ici, les effets de droit sont issus de la volonté commune des contractants.
Un acte juridique peut prendre la forme d'un document écrit, mais l'écrit n'est pas nécessaire pour qu'un acte juridique soit valable : il suffit du consentement des parties, sauf pour les contrats solennels. Un contrat est appelé solennel lorsque la loi exige qu'il soit formalisé par un écrit.
Un "acte juridique" est la concrétisation de la volonté d'une ou plusieurs personnes de créer des effets juridiques. Il se distingue du "fait juridique". L'acte juridique le plus courant est le contrat. On distingue les actes juridiques selon le nombre de parties impliquées ou encore selon leurs portées.
Le contrat est défini à l'article 1101 du code civil, comme une convention qui crée des obligations supposant un accord de volonté entre au moins deux personnes.
Pour conclure, on peut effectivement affirmer que le contrat est une source de droit car c'est est un acte juridique qui se réfère pour la plus part du temps au code civil.
Les règles de droit proviennent de différentes sources, hiérarchisées entre elles : la Constitution, les traités internationaux, le droit européen, la loi, les règlements, la jurisprudence, la coutume et la doctrine, le contrat.
Le contrat fabrique la loi à l'échelle des relations entre individus. On lit encore aujourd'hui sous la plume de certains que le contrat n'est qu'une procédure spécifique de création d'effets juridiques(14). La norme contractuelle prend place au dernier échelon de la pyramide des normes.
Les contrats ne peuvent être modifiés ou révoqués que du consentement mutuel des parties, ou pour les causes que la loi autorise. Les contrats obligent non seulement à ce qui y est exprimé, mais encore à toutes les suites que leur donnent l'équité, l'usage ou la loi.
La nature juridique permet de qualifier les faits et commande l'application du régime (8) : elle a une fonction pratique et concrète(9). La nature juridique dépend elle! même des catégories, des définitions, des classifications(10) et a aussi une fonction théorique et abstraite(11).
Un contrat est un accord entre des parties, créant des obligations mutuelles exécutoires par la loi . Les éléments de base requis pour que l'accord soit un contrat juridiquement exécutoire sont : le consentement mutuel, exprimé par une offre et une acceptation valides ; une considération adéquate ; capacité; et la légalité.
En ce sens, un acte juridique est une manifestation intentionnelle de volonté dans le but de réaliser certains effets de droit (voir l'article 1100 [archive] du code Civil). Les conséquences juridiques sont donc voulues (exemple : contrat, délégation de pouvoirs, convention, testament, etc.).
La nature d'un acte est traditionnellement définie par les deux catégories qui la composent : d'un côté l'acte juridique qui est une manifestation à produire des effets juridiques et de l'autre côté le fait juridique – un agissement auquel la loi attache des effets de droit.
Preuve par tous moyens
La preuve est souvent écrite (contrat, titre de propriété, facture...). Vous devez produire l'original. Il permet de prouver l'existence de votre engagement ou de votre droit. L'écrit sur support électronique a la même valeur que l'écrit sur support papier.
Consentement et capacité
L'un des éléments fondamentaux d'un acte juridique est le consentement des parties impliquées. Cela signifie que toutes les parties doivent donner leur accord volontaire et sans contrainte pour clôturer l'acte.
En droit, les actes sont divisés en 3 catégories: les actes de disposition, les actes conservatoires et les actes d'administration. L'acte de disposition est l'acte le plus grave. Il va créer diverses conséquences juridiques sur un patrimoine. A l'inverse, l'acte d'administration est celui qui en provoquera le moins.
Tandis que la preuve du fait juridique est libre, la preuve de l'acte juridique doit être préconstituée par écrit selon les règles posées par l'article 1341 du Code civil. Ces règles de preuve spécifiques découlent du fait que l'obligation a été anticipée dans l'acte juridique.
Ainsi, pour connaître le statut juridique, il suffit de se rendre au greffe du tribunal de commerce et de demander une copie des statuts de la société : Soit au guichet du greffe du tribunal de commerce ; Soit en ligne, sur le site Infogreffe.
Le contrat de travail est un contrat synallagmatique : chacune des parties signataires du contrat s'oblige vis-à-vis de l'autre. Convention par nature, la conclusion du contrat de travail est soumise aux règles de droit commun prévues par le Code civil en son article 1128-1.
Afin de connaitre la forme juridique d'une entreprise ou société, il faut faire une demande auprès : du greffe du tribunal de commerce. en adressant une requête en ligne auprès du site Infogreffe.
Dès lors, le droit des contrats en France est soumis à trois grands principes fondamentaux : la liberté contractuelle, le consensualisme et la force obligatoire du contrat.
Le droit des contrats est basé sur trois principes fondamentaux. Ces derniers en garantissent la validité. Il s'agit de la liberté contractuelle, de la sécurité contractuelle et du devoir de loyauté.
La plupart du temps, lorsque l'on souscrit un contrat, celui-ci fixe également la date d'échéance, la date de prise d'effet des garanties devenant effective dès la formation du contrat, soit dès sa date de souscription.
Un contrat est aussi appelé convention. Le contrat crée des obligations entre les parties. Une obligation est un lien entre deux personnes, qui permet à l'une d'entre elles, appelée le créancier, d'exiger de l'autre, appelée le débiteur, d'exécuter une prestation : faire, ne pas faire, ou donner quelque chose.
Les conditions de validité d'un acte. L'article 1108 du Code civil définit la validité d'un acte juridique par quatre conditions: le consentement des parties, la capacité des intervenants, l'objet et la cause de l'acte.
En principe, la convention collective prime sur le contrat de travail, sauf lorsque ce dernier est plus favorable pour le salarié (article L2254-1 du code du travail). L'employeur ne peut lui imposer une règle moins avantageuse, sauf à modifier son contrat de travail.