L'épistémologie interroge la nature et la valeur des principes, des concepts, des méthodes, et des résultats des sciences. Ceci lui confère deux caracté- ristiques majeures : Elle est un discours réflexif, c'est-à-dire un discours faisant retour sur les sciences.
L'épistémologie est un terme qui paraît barbare et redondant : la science sur la science. Or, ce terme n'est apparu qu'au début du XXe siècle, dans un moment de crise des savoirs, pour définir la science de la réflexion sur la science.
La tâche propre de l'épistémologie est donc herméneutique et historico-critique ; elle consiste à faire apparaître des organisations de concepts, qu'elles soient achevées ou imparfaites, des difficultés ou obstacles, ou incohérences, des ouvertures, des points 'sensibles' »7.
Pour lui, l'épistémologie englobe la théorie de la connaissance et la philosophie des sciences (ce qu'il nomme le « cercle des sciences » : chaque science renforce l'édifice des autres sciences). Autrement dit, « la succession des sciences dans l'histoire obéit à la même logique que l'ontogenèse des connaissances ».
1. Ensemble cohérent de connaissances relatives à certaines catégories de faits, d'objets ou de phénomènes obéissant à des lois et/ou vérifiés par les méthodes expérimentales. 2. Chacune des branches de la connaissance, du savoir (souvent pluriel) : Les sciences mathématiques.
Elles sont habituellement divisées en trois ensembles : les sciences de la Terre et de l'Univers ; les sciences de la matière (physique et chimie) ; et les sciences de la vie et de l'environnement.
Galilée (Galileo Galilei en italien) naît à Pise, en Italie, en 1564, au sein d'une famille de sept enfants.
L'épistémologie est la « conscience critique des méthodes actuelles d'un savoir ». Elle interroge l'adéquation entre les méthodes employées et leur objet théorique. Il n'existe pas de méthode générale permettant la découverte, ni de transfert simple de méthodes d'un champ à un autre.
1) les grands principes que dégagent les épistémologues à propos de la croyance et de sa révision ainsi qu'à propos de la connaissance, de ses conditions et de son progrès ; 2) les fondements de nos connaissances ; 3) les fondements ou principes de la réflexion épistémologique.
- La philosophie des sciences regroupe épistémologie ( qui a trait davantage en général aux notions (la matière, le temps, la démonstration...) relatives aux utilisations faites en sciences) et histoire des sciences (dans son versant conceptuel et sa logique de développement historique).
Auguste Comte est l'un des premiers philosophes à soutenir qu'une approche historique des sciences est nécessaire pour les comprendre. Cette épistémologie permet de mettre en perspective historique les concepts constitutifs ou structuraux de notre discours sur la connaissance.
La science vise à édifier un savoir vrai, au sens d'une adéquation du savoir au Monde, ce qui implique de saisir les manifestions du réel, au delà des apparences et des illusions.
Les relations entre les exemples et les « principes » résument souvent les jeux réciproques de la théorie et de l'expérience, ou du fondamental et du technologique, compris alors comme simples contraires. Intuitivité et recouvrement sont les génératrices des limites qui font le domaine de l'épistémologie.
La science, dans son sens le plus exalté, est une entreprise de recherche de la vérité, qui recouvre des valeurs de coopération et de communication, reposant sur la confiance – la confiance en nous-même et la confiance envers les autres. »
La philosophie et la science ont un point commun : la recherche de la Vérité. Du fait, les deux pouvant converger vers un même but, de très nombreux philosophes ont utilisé cette synergie dans leurs travaux : Aristote, Descartes, Auguste Comte pour n'en citer que trois parmi les plus emblématiques.
L'épistémologie sociale s'intéresse à la connaissance en tant qu'ensemble socialement partagé de valeurs, de croyances et de savoirs. Elle cherche à jauger de la fiabilité de ces connaissances, elle veut porter des jugements normatifs.
étude de l'évolution des structures successives des connaissances au cours du développement cognitif de l'individu.
On parle de posture ou de position épistémologique pour indiquer le paradigme de recherche dans lequel s'inscrivent les choix théoriques et méthodologiques effectués (ex : explication, compréhension, description, herméneutique, etc.).
C'est là le rôle du modèle épistémologique de référence (MER), un instrument d'analyse élaboré pour expliquer ces limitations et mettre en évidence les phénomènes qui en découlent. En tant que modèle, un MER est nécessairement réducteur de la réalité qu'il vise à étudier.
Les premières traces d'activités scientifiques datent des civilisations humaines du néolithique où se développent commerce et urbanisation. Ainsi, pour André Pichot, dans La Naissance de la science, la science naît en Mésopotamie, vers - 3500, principalement dans les villes de Sumer et d'Élam.
Du coup, l'objet de science se préciserait comme l'ensemble des faits expérimentaux étudiés par une science. Dans cette perspective, on suppose une stabilité empirique et on appelle objet l'ensemble des manifestations identiques notées lors d'expériences répétées par la communauté scientifique.
On distingue traditionnellement les sciences humaines et sociales, histoire, sociologie, linguistique, géographie, sciences juridiques, etc. et les sciences dites exactes, physique, chimie, biologie, etc.
Anaximandre, premier scientifique | Canal U.
La civilisation mésopotamienne aboutit ainsi à la constitution des premières sciences telles : la métrologie (La métrologie est la science de la mesure au sens le plus large.), très adaptée à la pratique, l'algèbre.
Une science peut être dite « exacte » quand les relations entre les différents objets qu'elle étudie sont stables, répétitives et cohérentes. Ceci ne veut pas dire qu'elle représente une absolue immuabilité : pour Karl Popper, la réfutabilité caractérise toute théorie scientifique.