Au-delà de 30 mots, une phrase perd de sa lisibilité, voire devient illisible. Cependant, elle redevient lisible dès qu'elle articule une suite d'au moins deux phrases élémentaires « bornées » par un point, un point d'exclamation, un point d'interrogation, deux points ou encore un point-virgule.
On appelle période une phrase longue composée de plusieurs propositions dont l'ensemble respecte un équilibre de contenu et de construction. On la trouve en général dans les discours d'argumentation.
Et la meilleure façon d'y arriver, c'est d'écrire des phrases courtes. Plus une phrase est courte, plus elle est facilement lue et mieux elle est comprise par son lecteur. Ainsi, une phrase de 15 à 20 mots peut-être lue sans difficulté par la majorité des lecteurs non débutants.
Ce faisant, Proust bat Victor Hugo qui, dans Les Misérables, a longtemps été le champion de la plus longue phrase, sa phrase la plus ample contenant 823 mots.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps. Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées, sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.
- Seize jacinthes sèchent dans seize sachets secs. - La roue sur la rue roule ; la rue sous la roue reste. - Trois gros rats gris dans trois gros trous ronds rongent trois gros croûtons ronds. - Si six scies scient six cyprès, six cent six scies scient six cent six cyprès !
Plus une phrase est longue, plus elle exige d'efforts de compréhension de la part du lecteur. Il faut donc viser à former des phrases d'une longueur raisonnable, ni trop longues ni trop courtes, et veiller à ce que les propositions s'enchaînent d'une manière fluide et logique.
Les subordonnées complétives permettent de compléter un verbe et ont presque toujours la fonction de complément d'objet direct dans la phrase. Elles sont donc un peu spéciales car elles ne peuvent être ni déplacées, ni supprimées.
La phrase complexe est composée de plusieurs propositions. Elle sert à expliquer ou à argumenter grâce aux relations syntaxiques entre les propositions.
Comment Appelle-t-on une succession de phrases courtes ?
On peut aussi parler d'asyndète énumérative dans le cas d'une succession de phrases courtes qu'aucun mot ne relie les unes aux autres comme dans cet exemple : « Ses forces reparurent. L'automne s'écoula doucement. Félicité rassurait Mme Aubain. »
Une vie, c'est fait avec l'avenir, comme les corps sont faits avec le vide. Il vaut mieux rêver sa vie que la vivre, encore que la vivre, ce soit encore la rêver. La vie, c'est comme un autobus ; quand tu te retournes, tu t'aperçois qu'il y en a déjà beaucoup qui sont descendus.