Cet épisode, le plus chaud de l'été 2023, est dû à la mise en place au-dessus du pays d'un dôme de chaleur, c'est-à-dire « une vaste zone anticyclonique à tout étage de l'atmosphère qui emprisonne l'air déjà chaud et le réchauffe par compression, un peu à l'image d'une pompe à vélo », explique Météo-France.
À l'échelle de la France, ce nouvel épisode s'annonce comme le plus chaud de l'été 2023. Il pourrait être également l'un des épisodes de chaleur les plus tardifs qu'a connus la France avec un tel niveau d'intensité lors d'une fin de saison estivale.
Le rapport précise également que «ces périodes chaudes passées ont été causées par des variations orbitales lentes, qui se sont déroulées sur plusieurs millénaires».
Une nouvelle fois, l'été 2023 sera marqué par des températures dépassant les moyennes de saison. Plus précisément, elles risquent d'être entre 1,5 °C et 2 °C plus hautes que celles des 30 dernières années.
Tendances pour août 2023
Après une première décade fraîche, le déficit thermique devrait rapidement être comblé par des deuxième et troisième décades sensiblement plus chaudes, voire caniculaires. Ainsi, août 2023 serait plus chaud que la normale avec un excédent plus marqué dans le sud et l'est.
Un hiver 2022-2023 enneigé qui s'étirera sur plusieurs mois
On appelle cette période « le coeur de l'hiver ». Les températures glaciales devraient perdurer jusqu'au début du printemps, alors qu'on pourrait connaître des mélanges de précipitations et des tempêtes de neige... même après l'équinoxe!
Cette année, l'hiver a été marqué par des précipitations faibles et des températures élevées. Ce climat extrême a favorisé la sécheresse des sols.
«Les records de température de juillet dernier seront en outre approchés, mais probablement pas battus. Mais si la chaleur persiste ces prochaines semaines, l'été 2023 risque d'être l'un des plus chauds depuis le début des mesures», analyse le spécialiste de MeteoNews.
Les huit années les plus chaudes ont toutes été enregistrées depuis 2015, les années 2016, 2019 et 2020 arrivant en tête du classement.
Le 5 août 2003 et le 25 juillet 2019 sont les deux journées les plus chaudes jamais enregistrées en France métropolitaine, la moyenne de température enregistrée sur le territoire métropolitain lors de ces deux journées s'est établie à 29,4 °C. L'année 2022 est la plus chaude jamais enregistrée dans le pays.
Le phénomène, appelé plume de chaleur, est provoqué par un flux de sud-ouest d'air très doux en provenance des Canaries et de la péninsule Ibérique, qui remonte depuis la mi-octobre sur une grande partie du pays, résume Méteo France.
Ce n'est pas parce que la température du soleil augmente.
S'il fait plus chaud l'été, c'est à cause de l'axe de rotation de la Terre. La Terre tourne sur elle même, et en même temps, elle fait le tour du soleil, en grosso modo un an. Et quand elle tourne sur elle même, elle tourne de façon penchée.
L'hémisphère Nord est incliné vers le Soleil durant l'été. Il fait donc plus chaud l'été, car les rayons arrivent plus perpendiculairement sur nos régions que durant l'hiver. En hiver le sol reçoit moins d'énergie du Soleil dans l'hémisphère Nord, car : les rayons du Soleil sont moins concentrés à la surface.
C'est une température historique qui vient d'être enregistrée au Maroc. Et de fait, jamais le pays n'avait vu le thermomètre dépasser les 50°C. La Direction générale de la météorologie (DGM), l'équivalent de Météo-France, a indiqué ce dimanche que 50,4°C avaient été atteints à Agadir vendredi.
En résulterait un été 2023 plutôt instable. Les périodes de beau temps incontestablement présentes, ne devraient pas s'éterniser trop longtemps et la menace d'averses orageuses semblerait rapidement intervenir.
La chute de ces indicateurs est bien sûr liée à la montée structurelle des températures qui, en 2050, seront entre 1,6 et 1,9 °C plus élevées que celles qui y étaient relevées durant la période 1976-2005.
Climat : les années 2015 à 2022 ont été les plus chaudes jamais enregistrées dans le monde. 2022 a été une période d'extrêmes climatiques, selon le programme européen Copernicus.
29 °C à Mont-de-Marsan et Périgueux, 28 °C à Cognac et Dax, 27 °C à Agen, Royan, Biarritz et Pau. Le record de température à cette date est battu notamment à la Rochelle (28 °C , presque 5 °C de plus que le précédent record).
L'hiver le plus froid jamais mesuré est celui de 1962-1963, avec une moyenne de 0,7 °C enregistrée de décembre à février, soit 4,7 °C sous la normale.
Où la chaleur se fait sentir. Les températures les plus élevées sont enregistrées en juillet et en août dans les régions de basse altitude du pays. Des températures maximales journalières de 25 °C et plus en moyenne sont possibles dans les régions de basse altitude du Sud des Alpes et du Plateau.
Le Tessin, situé au sud des Alpes, près de la frontière italienne, bénéficie d'un climat très particulier, car ce dernier est proche de celui rencontrée en Méditerranée. Les hivers sont assez doux et les étés très chauds, comme à Lugano.
Cet hiver 2022/2023 (de décembre à février) a été trop doux du point de vue des températures sur une grande partie du territoire, les écarts se situant entre 1 degré et un peu plus de 1,5 degré en de nombreux endroits. Sur l'ensemble de la Suisse, il a été trop doux d'environ 1,3 degré.
Durant le week-end du 25 février 2023, Météo France a annoncé un retour du froid hivernal dans tout l'Hexagone. Ce phénomène devrait perdurer pendant plusieurs jours avant que la température ne retrouve des normales de saison.
La neige devrait donc entamer une font progressive sur nos massifs dès la fin de cette semaine du 6 au 12 février 2023, toutefois, cette fonte devrait rester relativement peu importante avec la persistance des conditions calmes et stables.
En France :
Les précipitations s'annoncent fréquentes et abondantes, en particulier sur la moitié ouest, davantage de saison ailleurs. Côté thermomètre, un excédent notable est attendu, de près d'1,5 degrés. Entre deux dépressions, de brefs apports d'air froid ne seront pas exclus.