pour des raisons environnementales : la combustion d'un bois humide/vert libère beaucoup de substances polluantes, pour des raisons pratiques : brûler du bois humide/vert dégrade très nettement les performances de votre appareil de chauffage jusqu'à 30 %. Aussi, votre matériel de chauffage s'encrasse.
Un bois trop humide
Au-delà, une partie de l'énergie thermique sera utilisée pour évaporer l'eau que contient le bois, sans produire de chaleur. Un bois complètement humide ne « brûlera » donc pas réellement. Il se consumera et se transformera en une sorte de charbon, sans vous fournir beaucoup de chaleur.
Pourquoi brûler du bois sec ? Tout simplement en vue d'en retirer le plus de chaleur possible et une combustion propre et efficace. Le fonctionnement et l'efficacité du poêle à bois est largement réduite en utilisant du bois humide.
Celles-ci sont classées en trois groupes, du plus fort pouvoir calorifique au plus faible : Le chêne, le charme, le hêtre, le frêne, l'orme et l'érable offrent le meilleur rendement : 2 000 kWh par mètre cube apparent.
Bien au au contraire : il est impératif d'éviter que le bois soit constamment mouillé par la pluie. Le risque est alors non seulement de rallonger la durée de séchage, mais aussi de voir de la moisissure apparaître sur les bûches, rendant leur combustion quasiment impossible.
chauffer le four à une température de 85 ° C (2 à 3 jours), reposer le bois hors du four. Ce repos est essentiel pour le bois sèche complètement. En effet, après le passage des bûches dans le four, seul l'extérieur de ces dernières est sec.
En règle générale, le temps de séchage du bois de chauffage va de 1,5 an à 3 ans. Cette durée varie en fonction de divers facteurs : l'essence, la densité, la taille du bois, l'agencement du bois dans la zone de stockage et la période d'achat ou de coupe de bois dans votre zone géographique. Combustible […]
Nous vous conseillons d'éviter les bois tels que le châtaignier et le platane. Ils ont tendance à éclater et peuvent donc être dangereux.
Les bois de chauffage humides : non seulement, il a un pouvoir calorifique faible, mais en plus, il encrasse énormément votre installation ; Les résineux : dans cette catégorie, on peut citer le peuplier, le bouleau, le platane, l'épicéa, le sapin, le pin, le mélèze.
Les bois résineux (plutôt tendres) : pins, sapin, épicéa, mélèze. Pour un poêle, ils sont à éviter. Ils projettent des braises en se consumant et encrassent les conduits à cause de leur résine.
Le sapin de Noël
Et pour cause, bien que le bois soit non traité, il contient une grande quantité de résine qui peine à brûler. Résultat, votre foyer risque d'être encrassé, enfumé et, dans le pire des cas, vous pouvez même provoquer un incendie.
Certaines essences d'arbres sont bien connues pour éjecter des escarbilles : les résineux, par exemple avec les pommes de pin, mais aussi des feuillus comme le châtaigner.
Les bois provenant de feuillus durs sont ceux qui produisent le plus de chaleur et brûlent le plus longtemps. Ces bois sont donc à privilégier, pour profiter d'un beau feu, sans devoir remettre des bûches sans cesse : chêne, hêtre et charme, mais également orme, frêne, érable…
Ses fissures : un bois sec présente généralement de larges fentes, en particulier à ses extrémités. Sa couleur : le soleil éclaircit la couleur de la bûche et jaunit le bois au moment du séchage.
Afin de reconnaître si le bois est sec, il suffit de les cogner l'une contre l'autre. Si elles sonnent creux, c'est bon signe! Généralement, les bûches sèches sont plus fendillées, légères et foncées. Plus les gerces et les craquelures sont larges et profondes, plus il est sec.
Taux d'humidité et longueur des bûches
Pour optimiser le fonctionnement de l'appareil de chauffage, il est primordial d'utiliser des combustibles bois secs. Pour une bonne efficacité lors de sa combustion, le taux d'humidité du combustible doit être inférieur à 20 %.
Actuellement, le prix du stère de bois de chauffage balance entre 30 et 120 €. La plupart du temps, il est entre 50 € et 70 €. Ce qui donne une moyenne de 0,04 € / kWh. Il est évident que ces prix changent suivant les frais de transport du bois car ils constituent entre 20 à 30% du prix.
En résumé les facteurs déterminants des tarifs, propres aux granulés (ou pellets), sont les critères de normes DIN et DIN+, ainsi que le conditionnement, en sac de 15kg ou livrés en vrac. Le prix moyen de la tonne était de 280 euros début 2022, les tarifs du marché se situant entre 200 et 360 euros la tonne.
Les escarbilles, le danger du châtaignier
Cette propriété entraîne la projection d'escarbilles qui peuvent s'avérer très dangereuses, causant notamment des incendies.
La fumée de bois contient aussi de petites quantités d'autres composés toxiques, comme les oxydes d'azote et les dioxines chlorées. Les oxydes d'azote peuvent contribuer à des dangers environnementaux comme le smog et les pluies acides.
Laurier : Il donne une flamme très vive et a un rendement calorifique raisonnable. Il doit être bien séché.
Essence. Les feuillus tendres (G2) sèchent plus rapidement par rapport aux feuillus durs (hêtre, frêne, chêne). Pour ces derniers, la durée de séchage est de 24 mois au moins à l'exception du charme, dont la combustion est possible une année après son séchage.
On considère le bois de chauffage comme sec et propre à consommer lorsque son taux d'humidité est égal ou inférieur à 20 %. L'humidité sur masse sèche est utilisée par les menuisiers et charpentiers.
Le noisetier est l'un des meilleurs bois de chauffage. Il doit bien sûr être sec, comme tous les autres types de bois de chauffage.