Ses avocats, Émile Pollak et Jean Goudareau, ne peuvent lui éviter d'être condamné à mort, le 25 février 1977 , par la cour d'assises des Bouches-du-Rhône pour « assassinat après tortures et barbarie, viol et violences avec préméditation ».
À Caen, en 1937, la guillotine coupe sa dernière tête en public. Il y a quarante ans, le 9 octobre 1981, la France abolissait la peine de mort. À Caen (Calvados), la guillotine a sévi jusqu'en 1949, date de la dernière exécution.
Les dernières exécutions en France
De juin 1969 à 1974, sous la présidence de Georges Pompidou, trois condamnés à mort furent guillotinés : Claude Buffet et Roger Bontems, le 28 novembre 1972, à la prison de la Santé de Paris ; Ali Benyanès, le 12 mai 1973, à la prison des Baumettes de Marseille.
Le 10 mai 1981, François Mitterrand, qui avait fait de l'abolition de la peine de mort un engagement de campagne, est élu président de la République. Dès le 8 juillet lors de son discours de politique générale à l'Assemblée nationale, le Premier ministre, Pierre Mauroy, annonce l'abolition de la peine de mort.
Il fut le dernier condamné à mort exécuté de l'histoire de France et le dernier homme guillotiné en Europe. En 1977, Hamida Djandoubi a été condamné pour "assassinat après tortures et barbarie, viol et violences avec préméditation".
Le 18 septembre 1981, par 363 voix contre 117, l'Assemblée nationale adopte, après deux jours de débats, le projet de loi portant abolition de la peine de mort présenté, au nom du Gouvernement, par Robert Badinter, garde des Sceaux, ministre de la justice.
La perpétuité incompressible est la peine de prison la plus lourde qui existe dans le droit français. Il s'agit d'une peine de réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une période de sûreté illimitée, sans aménagement de peine possible.
Le premier condamné à mort guillotiné fut Nicolas Jacques Pelletier, exécuté en place de Grève le 25 avril 1792. La foule, venue en masse pour assister à ce nouveau spectacle, fut déçue par la rapidité de l'exécution, et hua le bourreau. La mission des docteurs Guillotin et Louis, elle, était remplie.
une idée de justice, de réparation pour les victimes ; la nécessaire protection de la société contre un individu dangereux que l'on met hors d'état de nuire ; son effet dissuasif ; un argument économique : la mise à mort coûte moins cher à la société que la prison à vie.
Marcel Chevalier, le dernier bourreau de France.
Dans l'esprit populaire et parfois dans les livres d'histoire, on rapporte que la guillotine a été inventée par un médecin cruel, voulant rendre plus efficaces et plus rapides les exécutions.
La peine de mort est formellement abolie par le Tynwald (le Parlement de l'ile) en 1993. Cinq personnes sont condamnées à mort pour meurtre entre 1973 et 1992, mais toutes les sentences sont commuées en prison à vie.
La guillotine typique : les deux montants verticaux, reliés par une traverse, comportent une rainure dans laquelle coulisse le couperet maintenu en haut par une corde et qui glisse dans la lunette maintenant la tête.
La chaise électrique est un instrument d'application de la peine de mort par électrocution, inventé et utilisé aux États-Unis (et aussi aux Philippines par le passé). Elle a été mise au point à la fin des années 1880 par l'ingénieur électricien Harold P.
Imaginée en 1789 par le docteur Guillotin, fabriquée trois ans plus tard par un facteur de pianos, la guillotine réussit ce paradoxe d'avoir été inspirée par des idées héritées des Lumières. 10 septembre 1977 : le Tunisien Hamida Djandoubi, 28 ans, est exécuté par guillotine à la prison des Baumettes, à Marseille.
Plus tard, aux XIXe et XXe siècles, la guillotine prendra des surnoms encore plus métaphoriques, comme « le vasistas », « la raccourcisseuse », « le coupe-cigare » ou « le massicot ».
Joseph-Ignace Guillotin, né le 28 mai 1738 à Saintes et mort le 26 mars 1814 à Paris, est un médecin et homme politique français. Il est connu pour avoir fait adopter, sous la Révolution française, la guillotine comme mode unique d'exécution capitale.
Quand le tribunal prononce une peine privative de liberté sans sursis supérieure à 5 ans, il peut fixer une période de sûreté (mais il n'est pas obligé). Cette période de sûreté ne peut pas dépasser les deux tiers de la peine, ou 22 ans en cas de condamnation à la réclusion criminelle à perpétuité.
Deux détenus ont dépassé 50 ans de détention continue (Maurice Gateaux, André Pauletto), et un détenu, Tommy Recco, a cumulé 59 ans en deux détentions distinctes. La Française ayant été incarcérée pour la plus longue durée, Marie-Claire F., a cumulé 40 ans en deux condamnations séparées.
Contrairement au meurtrier, l'assassin doit avoir le dessein mûri et réfléchi de tuer la victime avant d'accomplir son acte. Exemple : l'arme a été préparée à l'avance par le tueur, il a surveillé les allées et venues de la victimes plusieurs jours avant, etc.
Le 21 décembre 2021, le Premier ministre Fumio Kishida a ordonné la première exécution de son mandat. La pendaison de Tomohiro Kato le 26 juillet 2022 est la deuxième exécution réalisée depuis que Fumio Kishida a pris ses fonctions en octobre 2021.
4. La peine de mort n'a-t-elle pas d'effet dissuasif sur la criminalité ? D'après les recherches, non. Il n'existe aucune preuve crédible que la peine de mort soit plus dissuasive qu'une peine d'emprisonnement.
9 octobre 1981
Promulgation par François Mitterrand de la loi n°81-908 portant abolition de la peine de mort.