La masse d'eau totale de l'hydrosphère n'évolue pas au cours des siècles et reste infiniment constante. L'eau s'évapore, forme la vapeur d'eau qui, en se transformant en pluie, va alimenter les mers, les cours d'eau et les nappes souterraines.
Ces réservoirs sont alimentés par la pluie, et sont vidés par l'évaporation ou par la consommation humaine. Si les humains consomment trop d'eau, ces réservoirs peuvent se tarir, donc l'eau peut y disparaître. Avec le changement climatique, les pluies risquent d'augmenter ou de diminuer selon les régions.
Tous les ans, 119.000 km3 d'eau tombent sur les terres par le biais des précipitations et 74.200 km3 d'eau s'évaporent dans l'atmosphère, par l'évapotranspiration des sols et de la végétation. Dans les océans et les eaux de surface, 450.000 km3 d'eau tombent chaque année et 502.800 km3 s'évaporent.
L'eau couvre environ 70% de la planète, c'est-à-dire environ 1.4 milliards de km³. C'est pour cela qu'on donne souvent à la Terre le nom de planète bleue. Dans toute cette eau, 97.2% est de l'eau salée et seulement 2.8% est de l'eau douce. - 0.02% d'eaux de surface (lacs, fleuves, rivières…)
L'homme ne peut utiliser que moins de 1 % du volume total hydrique sur terre soit environ 0,028 % de l'hydrosphère. Les 99 % restants étant soit gelés, soit profondément enfouis dans les sols, ils ne peuvent être exploités pour la consommation humaine.
Selon les données d'Index Mundi [archive], le Groenland se classe au premier rang et l'Islande au deuxième rang pour les ressources renouvelables internes en eau douce par habitant avec respectivement 10 662 190 mètres cubes et 519 264,7 mètres cubes .
Pourquoi la date de 2030 figure-t-elle dans le nom? En 2008, nous avons calculé que si rien ne changeait, nous aurions en 2030 un déficit d'eau douce de 60 %. Concrètement, l'humanité dispose de 4200 km3 d'eau potable par an que nous pouvons prélever de manière durable.
Les pays ayant les accès à l'eau potable les plus faibles sont l'Érythrée, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, l'Ouganda, l'Éthiopie, et la Somalie.
Japon 320 L/j/habitant.
L'eau est inégalement répartie entre les pays et les continents, car les ressources en eau dépendent en grande partie des précipitations : 10 pays disposent de 60% de l'eau douce de la planète, grâce à leur climat tempéré ou tropical humide (Brésil, Russie, Canada, Chine, États-Unis).
L'eau des ruisseaux, rivières, fleuves rejoint les mers et océans, c'est le ruissellement. L'eau des nappes souterraines s'infiltre également jusqu'à rejoindre mers et océans.
Les grands déserts des côtes orientales des continents, jouxtant les eaux froides et poissonneuses des océans tropicaux (Atacama au Chili et sa prolongation au Pérou ; Sahara mauritanien ; Namibie…), sont des régions du monde où il ne pleut quasiment jamais.
Mais ici, rien à voir avec le PIB de chaque pays. C'est plutôt le climat qui explique pourquoi certaines régions abondent en eau alors que d'autres souffrent de sa rareté. Ainsi, les régions les plus arides sont situées près des Tropiques, le Moyen-Orient par exemple mais aussi l'Australie.
L'urbanisation rapide, le développement des activités agricoles, l'utilisation d'engrais et de pesticides, la dégradation du sol, les fortes densités de population et les mauvaises conditions d'élimination des déchets portent atteinte aux sources d'eau douce disponibles. Le traitement de l'eau peut être coûteux.
Le champion de la consommation est les Etats-Unis, qui importe 234 milliards de m3 chaque année. Suivent le Japon, qui importe 127 milliards de m3, l'Allemagne (125), la Chine (121), l'Italie (101), le Mexique (92) et la France (78).
D'ici 2025, la quantité d'eau disponible par personne pourrait tomber à la moitié du niveau actuel – qui est déjà deux fois plus bas que celui de 1960. D'ici 2050, selon les Nations Unies, entre 2 et 7 milliards d'êtres humains seront confrontés à une pénurie d'eau.
Les secteurs les plus gourmands (et de loin) sont ceux de l'industrie et de l'énergie. Ils consomment à eux seuls 28% de l'eau en France, dont une grande majorité pour le refroidissement des centrales électriques.
Selon les chiffres du gouvernement, le titre du plus grand consommateur d'eau revient à l'agriculture, qui représente 45 % de la consommation d'eau en France. Car, contrairement à l'industrie, ce secteur consomme presque toute l'eau qu'il prélève, essentiellement pour l'irrigation des cultures.
N°1 ex-aeqo mais pas pour tout le monde : le chauffe-eau et les radiateurs. Chacun consomme en moyenne plus de 1.000 kWh par an, mais de nombreux ménages ne sont pas concernés : environ 40% des ménages se chauffent au gaz et près de 10% utilisent du fioul.
A l'inverse, il est possible de boire sans danger de l'eau du robinet dans la plupart des pays européens, en Australie et Nouvelle-Zélande, à Singapour, au Japon, en Corée du Sud, en Arabie saoudite, au Chili, aux Etats-Unis, au Canada et au Groenland.
Le palmarès des meilleures eaux minérales du monde a été dévoilé le 4 février. Parmi 50 eaux minérales provenant de 20 pays différents, l'eau de Vernière est sacrée dans la catégorie reine ce qui en fait la meilleure eau du monde.
« C'est le bassin Adour-Garonne (Sud-Ouest) qui dispose de la plus grande quantité d'eau par an et par habitant.
Cela est dû à l'augmentation de la population en ville, au développement des pays pauvres et au réchauffement climatique.
On parle alors de pénurie physique. Mais le manque d'eau a aussi une origine économique. C'est le cas dans de nombreuses régions, pourtant bien arrosées, où l'insuffisance des infrastructures hydrauliques engendre la pénurie. Résultat: en 2012, un Terrien sur sept n'a pas accès à une eau potable de qualité.
L'automne dernier, la situation a été pire que d'habitude car de septembre 2021 à avril 2022, nous avons observé un déficit de pluviométrie et de neige entre 30 et 40% selon les régions. Donc là encore, les nappes ne se sont pas rechargées et les cours d'eau ont perdu du débit.