Dans 60 % des cas, l'origine est inconnue : la galactorrhée est alors dite idiopathique et le phénomène disparaît de lui-même avec le temps. Mais dans certains cas, ce symptôme peut illustrer une production excessive de prolactine (hyperprolactinémie), une hormone produite par l'hypophyse, une glande du cerveau.
La succion favorise en effet la libération d'ocytocine et de prolactine dans votre corps. Ces hormones favorisent l'éjection du lait, sans distinction entre vos seins. Il est donc tout à fait normal que du lait coule de votre sein quand votre bébé tète l'autre sein.
La galactorrhée chez les femmes
Chez la femme, la galactorrhée désigne plus exactement une lactation anormale. Elle correspond à un écoulement mammaire hors grossesse et période d'allaitement. En effet, durant ces périodes, un écoulement mammaire normal peut survenir.
Lorsque la mère laisse l'enfant se sevrer à son rythme, l'allaitement cesse en général entre l'âge de 2 et 4 ans.
Comment arrêter le lait maternel progressivement ? Il est recommandé de sauter une session chaque semaine, en commençant par la tétée de midi ou celle que bébé aime le moins. Les dernières tétées qui restent sont généralement celles avant de dormir et au réveil.
Idéalement, la première étape du sevrage de votre bébé consiste à introduire des aliments complémentaires en plus du lait maternel vers l'âge de six mois. Le processus de sevrage se poursuit jusqu'à ce que le lait maternel soit complètement remplacé par d'autres aliments et boissons.
SB : Pour stopper la montée de lait initial, le meilleur moyen est de ne pas stimuler le sein (par la succion de l'enfant ou le tire-lait). Des « petits moyens » peuvent aider, comme le port d'un soutien gorge adapté et l'alternance de chaud/froid sur les seins.
La relactation consiste à relancer la lactation après une période plus ou moins longue d'arrêt de l'allaitement ou d'arrêt d'utilisation du tire-lait. Cela veut dire, que la mère peut reprendre un allaitement maternel, sevré depuis plusieurs jours, semaines ou mois, et même si elle n'a pas donné le sein.
Sauf exception rarissime, toutes les femmes peuvent produire du lait. Le volume produit est une caractéristique individuelle et non héréditaire.
La galactorrhée n'est pas une urgence proprement dite car elle n'est pas grave. Cependant, il est conseillé de consulter rapidement son médecin traitant ou son gynécologue pour déterminer la cause de ce trouble et si besoin, mettre en place un traitement adapté.
Le traitement repose sur l'utilisation d'agonistes de la dopamine qui inhibent la production de prolactine et permettent une diminution voir une destruction de l'adénome.
"Un écoulement sanguin du mamelon signale le plus souvent une tumeur bénigne du sein : un papillome intracanalaire, dans un canal du mamelon, un fibroadénome, une dilatation d'un canal ; plus rarement un cancer du sein " informe la gynécologue médicale.
La montée laiteuse est une étape normale de la lactation. Elle se produit généralement entre le deuxième et le cinquième jour après la naissance. Les seins deviennent plus chauds, l'apparence du lait change et la production augmente rapidement.
Sauf lorsqu'une femme allaite, le fluide qui s'écoule de ses seins est considéré comme une perte mammaire. Elle peut être produite par l'un ou les deux seins, spontanément ou lorsque l'on presse la poitrine.
La prise d'aliments et de plantes galactogènes (compléments alimentaires ou tisanes, souvent à base de fenouil et de fenugrec) peut également favoriser la production de lait. Mais ces méthodes naturelles ne sont pas toujours suffisantes et la plupart du temps, un suivi médical est nécessaire.
Est-ce bon ou dangereux pour la santé ? Ce n'est pas dangereux ! Anna Roy l'énonce clairement dans La Maison des maternelles : « Vous pouvez tout à fait boire votre propre lait maternel, il n'y a pas de problème. »
Il est indéniable que l'allaitement peut entraîner la formation de crevasses mais les seins retrouvent leur aspect initial. La formation de crevasses n'a aucun effet à long terme.
Globalement, le goût du lait maternel ne fait pas l'unanimité mais d'un parent sur trois l'a tout de même trouvé bon, voire très bon (27 % des mamans, 29 % des papas). Le plus séduisant : son petit goût sucré, plus ou moins prononcé (22,3 %) !
Dans quel cas le médicament AROLAC est-il prescrit ? Ce médicament appartient à la famille des dopaminergiques, dérivés de l'ergot de seigle. Il a la propriété de freiner les cellules de l'hypophyse qui sécrètent l'hormone de la lactation : la prolactine.
Deux médicaments à base de bromocriptine (Parlodel et Bromocriptine Zentiva) sont utilisés couramment pour stopper la lactation après un accouchement ou la prévenir après une interruption volontaire de grossesse.
Pour cela, voici quelques astuces vous permettant d'atténuer les douleurs de la montée de lait, sans toutefois mettre votre bébé au sein et sans tirer votre lait : - portez un soutien-gorge spécialement conçu pour ne pas comprimer vos seins et favoriser la circulation sanguine.
Toutefois, lorsque vous commencerez le sevrage, vos tétées vont s'espacer. Vous enclenchez ainsi la diminution de votre production de lait, mais l'adaptation n'est pas immédiate. Il existe une méthode toute simple qui consiste à appliquer du chaud avant la tétée, et du froid après.
Pour cela, entourez le sein avec vos deux mains au niveau de la base, puis descendez lentement en direction du mamelon en opérant une légère pression. Finissez le mouvement en comprimant le bout du sein entre vos doigts et le pouce. Cela devrait faire sortir un peu de lait.
De nombreuses femmes se réjouissent d'abord de ce beau phénomène, mais elles savent aussi que les seins vont retrouver leur volume initial au plus tard après l'allaitement.
Lorsque tout va bien, la mère doit laisser son bébé « finir » le premier sein, et ensuite lui proposer l'autre si le bébé en manifeste l'envie. Comment savoir que le bébé a « fini » un sein? Lorsqu'il n'avale plus de lait (succion du type ouvre grand – pause – ferme).