Cette adaptation peut prendre du temps. Rien de grave, cela est normal. Mais certaines personnes peuvent ne pas être bien dès les premiers instants. Entre-temps, « d'autres sensations vont venir se superposer et changer notre regard sur le lieu » indique Marion Leclere, consultante en bien-être et habitat.
Un sentiment de stabilité
Se sentir chez soi, c'est sentir le sol ferme sous ses pieds, comme si la maison était un rocher dans l'océan, un port d'attache. C'est à cette condition que l'on se sent paisible, mais aussi que l'on éprouve du plaisir à évoluer dans son environnement.
Il peut s'agir d'une déprime ou bien d'une dépression. La première est un mal-être passager ; la seconde est une maladie qui nécessite une prise en charge médicale et psychothérapeutique.
Notre maison est notre peau. Elle renvoie aux émotions les plus archaïques et en même temps les plus socialisées. Elle est le refuge qui permet aussi bien de s'étioler que de s'accomplir. Elle est isolement, voire prison, ouverture, voire éclatement.
Dans la maison, nous concevons les murs, les portes et fenêtres comme une peau qui protège notre vie privée vis-à-vis du monde à l'instar de la première couche de la peau psychique.
On est au plus près de son intimité en décorant sa maison. Objets et meubles reflètent notre psychologie : on y exprime nos goûts, nos besoins fonctionnels. Mais ils parlent aussi de notre mémoire en nous rappelant sans cesse notre passé, notre histoire familiale avec ses mythes, ses secrets, ses mœurs.
Le premier signe de la dépression est bien sur une profonde tristesse, elle est particulièrement douloureuse, incompréhensible et envahissante. Elle peut s'accompagner de pleurs inexpliqués et d'un sentiment de désespoir, de l'impression que tout va mal, que tout est noir, et que rien de positif ne peut nous advenir.
Qu'est-ce que la dépression souriante ? Une dépression souriante, par définition, est une dépression qui est imperceptible pour votre entourage parce que vous semblez heureux. Toutefois, elle peut être très douloureuse car vous souffrez intérieurement en luttant pour cacher vos symptômes dépressifs.
Le chez soi protège des agressions extérieures, il réchauffe. Il est donc particulièrement important lorsque l'on traverse des épreuves (rupture, séparation, deuil…), ou que l'on se sent vulnérable de vivre la maison comme un lieu protecteur.
Les personnes souffrant de lypémanie ou dépression sévère présentent une humeur dépressive presque toute la journée, presque tous les jours, une tristesse constante voire des pleurs, une fatigue et perte d'énergie, une perte de l'intérêt et du plaisir (elles n'ont plus envie de rien et plus rien ne leur fait plaisir).
Rester à la maison a des conséquences négatives sur notre bien-être psycho-physique. Selon une étude publiée dans la revue "Current Biology", cette habitude peut entraîner une augmentation du risque d'anxiété et d'insomnie.
Les raisons de ressentir un mal-être sont nombreuses. La façon la plus naturelle d'exprimer sa souffrance est de ne pas hésiter à pleurer : souvent assimilés à un signe de faiblesse, les pleurs sont pourtant la meilleure manière d'évacuer une douleur profonde.
« La dépression masquée » est caractérisée par une dysthymie (trouble de l'humeur recouverte par une symptomatologie somatique. Le patient exprime son affect dépressif par des symptômes physiques, au premier rang desquels l'insomnie et la fatigue.
Vous sentez-vous presque tout le temps fatigué, sans énergie ? Manquez-vous de confiance en vous-même, ou vous sentez-vous sans valeur, voire inférieur aux autres ? Vous êtes-vous fait des reproches ou vous êtes-vous senti coupable ? Avez-vous du mal à vous concentrer, ou à prendre des décisions ?
Les symptômes physiques de la dépression
Ainsi, les symptômes physiques sont nombreux : Troubles du sommeil : le sommeil est souvent mauvais, moins profond, et peu réparateur avec des réveils précoces.
La psychothérapie est le moyen le plus efficace pour sortir de la dépression rapidement et durablement. Il s'agit d'une solution thérapeutique qui va vous permettre de poser un diagnostic précis sur ce que vous ressentez et vivez, mais aussi de déterminer les causes de la dépression.
Elle est un lieu d'intimité, de ressource, de retrouvailles entre proches. Elle touche au bien-être, à l'authenticité, puisque nous y vivons en huis clos, sans avoir l'inquiétude du regard extérieur. Dans ce sens, elle est notre enveloppe et sécrète un lien invisible qui unit ceux qui l'habitent.
Ce statut ne s'applique pas à toutes les résidences secondaires. « Certaines maisons ont une âme, parce qu'elles sont habitées de la question de la transmission, explique Christine Ulivucci, psychanalyste transgénérationnelle et auteure de Psychogénéalogie des lieux de vie, ces lieux qui nous habitent (éd.
Le foyer reste tout de même, malgré ces provocations, un lieu où il fait bon vivre, où il se sent protégé. Enfin, il deviendra parfois l'endroit de ses premières expériences amoureuses, loin des regards indiscrets. Si la maison est un vecteur de bien-être pour l'enfant, il l'est aussi pour le reste de la famille.