Pour beaucoup de gens, la solitude est un plaisir. Ils aiment leur propre compagnie, ne sont pas tristes d'être seuls à la maison un samedi soir et aiment être en contact avec eux-mêmes. Ces personnes ont généralement une meilleure estime de soi, sont confiantes et plus réfléchies.
solitaire n. Personne qui aime la solitude, vit à l'écart. solitaire n.m. Anachorète, moine qui vit seul, dans un lieu écarté.
La solitude n'est pas une maladie, mais plutôt le symptôme d'une difficulté à s'adapter à son environnement. Cela peut parfois résulter d'un problème de santé mentale préexistant. Dépression, anxiété, troubles du sommeil ou bipolarité, peuvent se manifester également par un sentiment profond de solitude.
Se retrouver seul favorise également la connaissance de ses émotions propres, car "en apprenant à se connaître, on finit par s'apprivoiser et cela permet par la suite d'accepter les choses comme elles viennent. On est plus ouvert aux situations et aux personnes étrangères", précise la psychologue.
A quoi correspond le besoin de solitude ? Se retrouver avec soi-même est une aspiration normale de toute personne adulte. Elle ne peut se vivre qu'en prenant du recul, en n'ayant plus le nez dans le guidon. Les moments de solitude apportent aussi du bien-être, du silence et permettent d'avoir des instants d'intimité.
Un comportement apathique peut être provoqué par de nombreuses causes. Les premières sont les troubles psychologiques : "L'apathie peut faire partie d'un tableau clinique", explique Dina Karoubi-Pecon. La bipolarité, la schizophrénie ou encore la dépression peuvent entraîner de l'apathie.
Être en couple est un choix, ce n'est pas une nécessité, car cela dépend de ce que chaque personne souhaite pour sa vie. On peut parfaitement vivre sans partenaire, car notre propre valeur comme personne et la satisfaction que nous pouvons en avoir, ne dépendent pas du fait d'être en couple ou non.
Les solitaires sont capables d'accepter, d'identifier et de comprendre leurs émotions. Ils ne recherchent pas la validation des autres. Ce sont des personnes qui s'acceptent telles qu'elles sont, sans rechercher d'approbation de la part de quiconque. Ils aiment avoir de longues discussions.
La difficulté à supporter les autres peut aussi venir de votre sentiment d'être différent, voire trop différent. Vous avez alors l'impression de ne plus pouvoir vous adapter à des codes et des normes qui ne sont pas les vôtres.
Les personnes solitaires ont fait le choix de vivre ainsi parce qu'elles se sentent mieux de cette manière. Ce n'est pas un problème en soi que vous êtes amené(e) à résoudre. C'est un choix assumé. Être une personne solitaire fait partie de votre personnalité.
Les vrais solitaires sont des personnes qui embrassent le temps passé seul. Ceux qui deviennent violents sont généralement des personnes seules contre leur volonté : ils veulent s'intégrer , ils veulent être aimés et être l'objet de désir. Mais ils ont au contraire été exclus et rejetés.
Pour beaucoup de gens, la solitude est un plaisir. Ils aiment leur propre compagnie, ne sont pas tristes d'être seuls à la maison un samedi soir et aiment être en contact avec eux-mêmes. Ces personnes ont généralement une meilleure estime de soi, sont confiantes et plus réfléchies.
Gardien / veilleur de nuit
Parfois exercé en binôme, c'est un métier qui convient particulièrement aux personnes solitaires (aucun passant, très peu de collègues...).
Le syndrome de Diogène est un trouble mental courant qui peut se manifester en raison de la solitude.
Le sentiment de solitude fait souffrir 80 % de ceux qui l'éprouvent, soit 9 millions de personnes en France. La solitude s'installe par étapes, à différents moments de la vie, souvent à la suite d'un enchaînement d'événements douloureux qui fragilisent le tissu relationnel de l'individu.
Le mot “platonique” tire son origine du philosophe grec Platon. Ce n'est pas lui qui a évoqué ce concept pour la première fois mais il le développe dans le Banquet, la République et Phèdre. Vivre un amour platonique, c'est vivre une relation amoureuse avec une personne sans avoir de rapports sexuels avec elle.
Du grec “philo” qui signifie “amour” et phobos pour “peur”, la philophobie est littéralement, la peur de tomber amoureux. S'il peut s'agir d'une angoisse à l'idée d'aimer de manière globale, ce trouble anxieux est le plus souvent lié à une peur de l'engagement et des sentiments amoureux.
"Une personne malheureuse en couple peut l'exprimer de différentes façons : par des colères plus fréquentes et intenses, des accès de tristesse voire de désespoir, de longues périodes d'ennui ou d'isolement", explique Karine Fiore, coach professionnel spécialisée dans la vie amoureuse.
Lors d'un épisode dépressif, la personne atteinte de ce trouble présente une humeur morose (sentiment de tristesse, d'irritabilité, de vide) ou une perte de plaisir ou d'intérêt pour les activités, pendant la majeure partie de la journée, presque tous les jours, pendant au moins deux semaines.
Les personnes souffrant de lypémanie ou dépression sévère présentent une humeur dépressive presque toute la journée, presque tous les jours, une tristesse constante voire des pleurs, une fatigue et perte d'énergie, une perte de l'intérêt et du plaisir (elles n'ont plus envie de rien et plus rien ne leur fait plaisir).
L'envie de rien, le manque d'appétit, la sensation désagréable de perdre le sens de son existence, tout cela traduit un mal de l'être. Ce dernier consiste en l'existence d'une émotion pénible, dépressive, qui domine le sujet.
L'isolement social et la solitude peuvent augmenter les risques de maladie du cœur, d'AVC et de décès précoce. Une étude a révélé que le fait d'être isolé socialement était associé à une augmentation de 60 à 70 % du risque de décès sur une période de sept ans.
La solitude peut affecter la santé mentale et physique
La personne qui en souffre devient moins active, ce qui crée un déconditionnement à la fois sur le plan physique, mental et social. La solitude augmente également le risque de trouble mental courant, comme la dépression, l'anxiété ou l'épuisement professionnel.