Les douleurs au dos sont principalement causées par la force de propulsion nécessaire lorsque le nageur pratique la brasse ou le papillon. C'est pour cette raison que ces douleurs sont moins présentes chez les personnes qui nagent moins régulièrement.
"Il faut éviter les nages symétriques simultanées. La brasse, le papillon... sollicitent beaucoup le dos. À moins de faire une brasse coulée parfaite, on a toujours tendance à avoir une hyperextension cervicale qui entraîne une accentuation de la courbure du dos qui peut entraîner des douleurs.
Si vous souffrez de mal de dos, évitez la brasse qui favorise l'hyperlordose lombaire (qui se traduit par une cambrure excessive), la cambrure du dos étant amplifiée.
La brasse, pour travailler aussi vos jambes
Pour commencer, vous utilisez les quadriceps, le psoas et les ischio-jambiers pour fléchir les jambes. Ensuite, vos quadriceps, glutéaux et ischio-jambiers vous permettent d'écarter les jambes. Et pour finir, les adducteurs et les mollets rapprochent les jambes.
La natation, c'est bon pour les muscles dorsaux. Et cela permet aussi, d'étirer notre squelette. Cependant comme tous les sports, elle n'a son plein intérêt que lorsqu'elle est correctement pratiquée. Un faux mouvement, ou des mouvements mal exécutés, peuvent aggraver une douleur.
Le papillon est la nage qui sollicite le plus les muscles du dos. Il entraîne une forte augmentation de la cyphose dorsale, le « dos rond ».
Pour nager la brasse coulée, la tête est sous l'eau pendant que le corps est tendu. A la fin du mouvement de brasse, le nageur lève la tête pour inspirer, puis la replonge sous l'eau. Sous l'eau, le nageur doit souffler ou expirer.
Le papillon est la nage la plus athlétique et sollicite principalement le dos et les épaules. La brasse développe davantage les jambes et les cuisses. Le dos crawlé et le crawl sont les nages les plus recommandées pour affiner la taille car le mouvement des bras permet de faire travailler les obliques.
En plus d'être ludique et relaxante, nager la brasse vous permettra d'entretenir votre silhouette et de brûler des calories. La brasse permet de dépenser en moyenne plus de 450 calories pour 45 minutes de pratique.
La brasse se révèle excellente pour votre condition physique et recèle de nombreux avantages pour votre santé articulaire et cardio-vasculaire. On nage plus vite en crawl, c'est incontestable ! Voilà pourquoi cette technique est choisie dans les compétitions de « nage libre », notamment en triathlon.
Nager la brasse présente des nombreuses vertus et permet : La brasse permet de travailler la respiration et l'endurance. La brasse aide à renforcer des nombreux muscles et d'assouplir les articulations. La brasse active la circulation veineuse et soulage les sensations de jambes lourdes.
Bien travailler sa technique de nage pour avancer plus vite
Tirez bien sur les bras également pour prendre une forte impulsion, sortir votre buste de l'eau et plonger en gagnant en vitesse. Au moment de rentrer dans l'eau, la tête doit entrer d'abord par la nuque.
Allongez-vous sur le dos et poussez contre le mur avec vos jambes. Après vous être laissé glisser, faites un mouvement de ciseau de brasse avec les jambes. Veillez à ne pas trop écarter les jambes pour un mouvement plus efficace et pour réduire les risques de blessure au niveau des genoux (genou du brasseur).
Erreur n°2 : Une mauvaise synchronisation des mouvements
En brasse, la principale difficulté réside dans la synchronisation des mouvements. Commencez par le mouvement des bras en appuyant sur l'eau avec vos paumes et vos avant-bras afin de sortir le buste de l'eau et prendre votre respiration.
Pour aller plus loin et amincir votre ventre avec la natation, alternez crawl, dos crawlé et brasse coulée. Ces trois nages sollicitent les obliques et contribuent au ventre plat. Pour vous attaquer à la graisse profonde, rien de tel que des exercices effectués en fractionné.
La brasse raffermit les mollets, l'intérieur des cuisses et les genoux ; elle renforce aussi le tronc (ceinture abdominale, épaules, pectoraux, triceps) qu'elle sculpte harmonieusement.
Le papillon, la nage la plus fatigante mais aussi la plus spectaculaire, renforce principalement les muscles subscapulaires, les biceps et les pectoraux.
À raison de deux entraînements par semaine, les premiers résultats devraient apparaître au bout de 4 à 6 semaines. Encore une fois, les effets de la natation sur votre corps dépendent de l'intensité avec laquelle vous pratiquez ainsi que de la durée de vos sessions.
Un sport doux qui sollicite tous les muscles
Alors une nouvelle fois la natation est vraiment le sport qu'il vous faut car elle étire vos membres, votre dos et ne présente aucun risque pour vos articulations. Vous pouvez donc nager presque tous les jours si vous le souhaitez, sans risque de vous blesser.
La fatigue musculaire, qui affecte le plus souvent les athlètes et ceux qui s'entraînent fréquemment, peut se produire lorsque vous vous reposez mal entre les séances de sport. Elle est souvent causée par un excès d'acide lactique, qui s'accumule dans les muscles et ne peut alors être éliminé naturellement.
Elle renforce les biceps, les pectoraux, la ceinture abdominale mais aussi tout le bas du corps. Elle est donc excellente pour développer sa condition physique et recèle de nombreux avantages en termes de santé cardio-vasculaire. De plus, la brasse correctement pratiquée inclut de petites ondulations.
Donc pour ceux qui courent à 10km/h, cela correspond à nager 1 kilomètre en piscine en moins de 30 minutes. (40 longueurs de 25m ou 20 longueurs de 50m). Et pour ceux qui courent à 7 – 8km/ h, cela correspond à faire ses 40 longueurs en moins de 40 minutes.
Le crawl : la nage des compétitions
Le crawl est la nage la plus rapide, c'est pour cette raison qu'elle est très largement pratiquée en compétition. C'est aussi une nage très technique qui demande beaucoup d'entraînement pour pouvoir être pratiquée à la perfection.
Contrairement à la pensée collective, la brasse est, en effet, la nage la plus difficile et la plus contraignante sur le plan technique comme le confirme Hugues Duboscq, trois fois médaillé olympique qui dit «soit on naît brasseur, soit on ne l'est pas».
Nom commun. (Natation) Nage où le mouvement des jambes correspond à celui de la brasse et ou le mouvement des bras correspond à celui du papillon ; ancêtre du papillon.