La grandeur de l'homme est si visible qu'elle se tire même de sa misère. Car ce qui est nature aux animaux, nous l'appelons misère en l'homme. Par où nous reconnaissons que sa nature étant aujourd'hui pareille à celle des animaux, il est déchu d'une meilleure nature qui lui était propre autrefois.
Qu'est-ce qui fait la grandeur de l'homme ? Son intelligence ? Sa vertu ? Absolument pas, affirme Blaise Pascal, dans une formule paradoxale : « La grandeur de l'homme est grande en ce qu'il se connaît misérable », imparfait, faillible.
L'univers a incontestablement une supériorité sur l'homme puisqu'il peut l'écraser. L'homme est en ce sens misérable, fragile. Mais c'est dans la conscience de sa propre faiblesse que réside la supériorité, in fine, de l'homme sur la Nature. La conscience transforme la misère en misère grandiose.
Le texte a pour objet le bonheur, et la thèse de Pascal consiste à poser que les hommes ne peuvent être heureux que par Dieu. Les enjeux sont doubles. Il s'agit d'abord montrer qu'aucun athéisme ne peut être véritablement heureux.
La grandeur de l'homme se reconnaît donc au fait qu'il pense et par les œuvres de la pensée, savoir les vérités substantielles qu'elle établit. Cette proposition permet de placer la présente maxime dans l'ordre des arguments des Pensées, en rapport avec la liasse Grandeur.
«L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature; mais c'est un roseau pensant» Qu'est-ce que l'homme? Pascal nous le montre marchant entre deux abîmes: l'infiniment grand et l'infiniment petit. L'homme apparaît ainsi comme «un milieu entre rien et tout», perdu dans l'univers infini que nous dévoile la science.
La misère est un état d'extrême pauvreté, de privation des ressources nécessaires à la vie. Victor Hugo (1802-1885) est un des auteurs les plus connus pour avoir à la fois décrit et dénoncé la vie quotidienne dans la misère, en la considérant comme une violation des droits de l'homme.
Grandeur de l'homme (Grandezza dell'uomo) est une nouvelle de l'écrivain italien Dino Buzzati, publiée en 1958 dans le recueil Sessanta racconti. La traduction en français de cette nouvelle paraît pour la première fois en France en 1968 dans le recueil Les Sept Messagers.
"L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser ; une vapeur, une goutte d'eau suffit pour le tuer.
De façon très classique, Pascal n'attend pas le bonheur d'une quelconque faveur de la naissance ou des circonstances, aucun bien matériel, aucun honneur, aucun divertissement ne nous apportera durablement le bonheur. Le bonheur n'est donc pas « hors de nous ».
La vraie grandeur d'un homme résiderait en réalité dans sa capacité à faire face, d'une part aux douleurs que la conscience lui laisse entrevoir, mais aussi aux parties les plus cachées de sa conscience. La grandeur de l'homme réside donc dans sa misère et dans sa capacité à la surmonter.
Dès lors, le moi ne serait pas maître dans sa propre maison : non pas qu'il habite une maison qui n'est pas la sienne, mais plutôt qu'il n'est pas en permanence en train de contrôler ce qu'il se passe chez lui.
"Aujourd'hui est le plus beau jour de ma vie car c'est le jour que je vis." "Tu sais que tu es sur le bon chemin lorsque regarder en arrière ne t'intéresse plus ." "En te levant le matin, rappelle-toi combien précieux est le privilège de vivre, de respirer, d'être heureux."
La citation complète est « L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature ; mais c'est un roseau pensant ». C'est une citation de Pascal, philosophe du XVIIe siècle. A travers cette citation, il cherche à caractériser la condition humaine.
Métaphore imaginée par Blaise Pascal (1623-1662) : L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature; mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser : une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer.
Du latin “humanitas”, le terme se traduit par nature humaine, culture générale de l'esprit. L'Humanitas est le caractère de ce qui est humain. Elle désigne aussi « les hommes » en général, le genre humain considéré dans son unité. La plupart des philosophes définissent comme humain tout être doué de raison.
"La nature de l'homme est la somme de ses facultés naturelles, telles que la nutrition, le mouvement, la génération, la sensibilité, la raison, etc. Nous nous accordons tous à nommer ces facultés naturelles ; elles sont renfermées dans la notion de l'homme que l'on définit un animal raisonnable."
La grandeur d'un homme réside dans sa capacité à corriger ses erreurs et à se renouveler continuellement.
La grandeur de l'homme est grande en ce qu'il se connaît misérable ; un arbre ne se connaît pas misérable. C'est donc être misérable que de (se) connaître misérable, mais c'est être grand que de connaître qu'on est misérable.
État d'extrême pauvreté, indigence : Être dans une misère noire. 4. État marqué par une grande insuffisance, un grand manque dans le domaine social, psychologique, etc. : Misère sexuelle.
1La misère sexuelle consiste principalement dans l'absence ou la faiblesse de vie sexuelle non reproductive. La répression sexuelle réside dans l'ensemble des dispositifs, sociaux, médicaux, légaux, idéologiques, esthétiques, qui contribuent à l'affaiblissement ou à l'absence de vie sexuelle non reproductive.
Être pauvre n'est pas un choix mais une conséquence. La misère humaine, où se côtoient les nœuds de la pauvreté subie, montre une fracture sociale qui ne cesse de croître et avec cette période de crise, il est encore plus stigmatisant et dévalorisant d'être pauvre.
Pascal nous propose une définition paradoxale de l'homme : ce dernier est un « roseau pensant ». Cette définition est une invitation à penser, mais aussi une affirmation de nos limites. Notre noblesse est de comprendre notre condition humaine, elle qui n'est que fragilité à l'échelle de l'univers.