une idée de justice, de réparation pour les victimes ; la nécessaire protection de la société contre un individu dangereux que l'on met hors d'état de nuire ; son effet dissuasif ; un argument économique : la mise à mort coûte moins cher à la société que la prison à vie.
Pourquoi il faut abolir la peine de mort
L'exécution est le châtiment ultime et irrévocable : le risque d'exécuter un·e innocent·e existera toujours. Depuis 1973, par exemple, plus de 191 condamné·e·s à mort ont été mis hors de cause ou libérés aux États-Unis après que leur innocence a été démontrée.
La peine de mort, ou peine capitale, est une peine prévue par la loi consistant à exécuter une personne ayant été reconnue coupable d'une faute qualifiée de « crime capital ». La sentence est prononcée par le pouvoir judiciaire à l'issue d'un procès.
Car la condamnation à mort coûte parfois jusqu'à dix fois plus cher que la condamnation à la prison à vie.
ELLE INTERDIT TOUTE POSSIBILITÉ D'AMENDEMENT POUR LE CRIMINEL. ELLE FRAPPE D'ABORD, ET DE FAÇON DISPROPORTIONNÉE, DES PERSONNES DÉFAVORISÉES ou appartenant à des groupes ethniques particuliers. Elle est souvent prononcée à l'issue de procès bâclés ou fondés sur des aveux obtenus par la violence.
Peine capitale, châtiment qui consiste dans la suppression de la vie.
Hamida Djandoubi, guillotiné le 10 septembre 1977 à la prison des Baumettes de Marseille est la dernière personne à avoir subi la peine de mort en France. La dernière exécution publique date quant à elle du 17 juin 1939 après un décret du 24 juin 1939 .
Si l'accusation requiert la peine capitale, il faut ajouter 670.000 dollars, en grande partie parce que le procès est plus long et plus complexe.
La loi d'abolition de la peine de mort a été promulguée il y a 42 ans en France. Depuis 2007, l'abolition de la peine de mort est également inscrite dans la Constitution. La loi abolissant la peine de mort a été promulguée le 9 octobre 1981, il y a 42 ans.
Portée par l'engagement et le discours à l'Assemblée nationale du ministre de la Justice de l'époque, Robert Badinter, la loi du 9 octobre 1981 a aboli la peine de mort en France. Cette loi a renforcé le combat que la France menait de longue date pour la promotion de la dignité humaine.
Près de neuf exécutions sur dix ont été réalisées dans quatre pays : l'Iran, l'Égypte, l'Irak et l'Arabie saoudite. Selon le dernier rapport d'Amnesty international sur la peine de mort, publié le 21 avril 2021, au moins 483 personnes ont été exécutées dans 18 pays en 2020.
Le Venezuela est un des premiers pays ayant aboli la peine de mort en 1863. L'Allemagne, au mois de juillet 1987. L'Italie abolie la peine de mort le 5 octobre 1994. L'Espagne suivra le 28 novembre 1995.
Philippe Maurice a été le dernier condamné à mort français gracié, peu avant l'abolition de la peine capitale. Libéré en 2000, il est devenu un historien reconnu. Mai 1981. Dans son combat contre la peine de mort, Robert Badinter, décédé dans la nuit du 8 au 9 février 2024, est en quête de symboles.
Huit condamnés ont échappé à la guillotine
Sachant cela, les condamnés à la peine capitale ont suivi de près les débats de 1981 : Jean-Luc Rivière, Mohamed Charas, Patrick François, Bruno Albert, Jean-Jacques Nicolas, Yves Maupetit, André Pauletto et Jean-Pierre DeClerck.
Locution nominale
(Justice) Celui qui est condamné par la justice ou une autorité politique à être tué.
la lapidation (notamment en Arabie saoudite et Iran) ; la pendaison avec chute (Japon, Irak, Inde, Singapour et dans l'État américain de Washington) et la pendaison sans chute (Iran). En pratique, la pendaison est abandonnée aux États-Unis, sa dernière utilisation datant de 1996 (Delaware).
Christian Ranucci, 22 ans, le 6 juin 1974, escorté par des policiers à Marseille après avoir avoué le meurtre de Marie Dolores Rambla. 28 juillet 1976, prison des Baumettes (Marseille), 4h13. La lame de la guillotine vient de tomber.
La Chine est le seul pays du monde à disposer de la « peine de mort avec sursis », le condamné est placé en détention et s'il ne commet aucune infraction durant les deux premières années sa peine de mort sera commuée en perpétuité plutôt que mise à exécution. L'âge minimum pour la peine de mort est de 18 ans.
Le 18 septembre 1981, par 363 voix contre 117, l'Assemblée nationale adopte, après deux jours de débats, le projet de loi portant abolition de la peine de mort présenté, au nom du Gouvernement, par Robert Badinter, garde des Sceaux, ministre de la justice.
Orphée et l'oracle de la tête coupée.
À travers ce texte, Victor Hugo livre un violent réquisitoire contre la peine de mort. Il dénonce l'hypocrisie de ceux qui condamnent en opposant les "triomphants" et les raisons de leur triomphe : "tuer sans presque faire souffrir".
à peiner II] Peiné (de qqc.). Qui éprouve de la peine, de la tristesse (à propos de quelque chose). Synon. affligé, chagriné, contrarié, désolé, triste, contristé (littér.), navré (littér.).
Locution verbale
(Familier) Mériter que l'on fasse des efforts.
1. Perte définitive par une entité vivante (organe, individu, tissu ou cellule) des propriétés caractéristiques de la vie, entraînant sa destruction. 2. Cessation complète et définitive de la vie d'un être humain, d'un animal : Annoncer la mort d'un ami.