Durant leurs victoires et notamment celle contre les maures, les corses auraient décapité et empalé leurs têtes sur des piques pour dissuader les futurs envahisseurs. Ces têtes seraient devenues le symbole de défense du peuple corse.
Quelle est l'origine de la légende et du symbole de la tête de Maure, testa mora ? Elle puiserait ses origines de l'histoire même de la Corse quand les guerriers corses devaient se défendre contre les raids foudroyants des Sarrazins en l'an 704. Chaque ennemi tué était alors décapité et la tête empalée sur des piques.
Il était coutume à l'époque héraldique, de prendre le drapeau de son ennemi lorsqu'il était vaincu : c'est ainsi qu'apparurent les têtes Maures sur le drapeau aragonais suite aux victoires remportées lors des croisades. La tête de Maure ornait également en 1281, le sceau du roi Pierre III d'Aragon.
Locution nominale. (Héraldique) Meuble représentant la tête d'un être humain noir avec son cou dans les armoiries. Il s'agit généralement d'une représentation d'un Nubien de profil, tourné à dextre et est donc de sable.
Son motif le rapproche du drapeau de la Corse. D'origine aragonaise, ce symbole, qui rappelle la lutte contre les musulmans, a été associé à la Sardaigne à partir du milieu du XIV e siècle, alors que le royaume d'Aragon exerce sa souveraineté sur l'île.
Pourquoi il y a un noir sur le drapeau Corse ? La figure noire griffée sur le drapeau n'est autre que la représentation d'une tête de maure. À ne pas confondre avec tête de “mort”, emblème des pirates ! Tandis que “maure” fait référence aux anciens maghrébins, berbères, qui habitaient au Sahara occidental.
Les Corses considèrent avec une certaine fierté la tête de Maure sur leur drapeau. Adopté en 1755 par Pascal Paoli comme emblème de la Corse, l'origine de cette tête de Maure est l'objet de discussions chez les historiens.
Aujourd'hui, l'aire sociale maure regroupe approximativement le Sud du Maroc, le Sahara occidental, la Mauritanie, le Nord-Ouest du Mali, le Sud-Ouest de l'Algérie et dispersé dans le nord du Sénégal, soit une zone ayant en commun une culture et une langue l'arabe hassaniyya.
La Libération de la Corse (nom de code opération Vésuve) pendant la Seconde Guerre mondiale est une opération militaire effectuée du 8 septembre au 4 octobre 1943 par l'Armée française, à l'initiative du général Henri Giraud, alors coprésident du CFLN, contre l'avis du général de Gaulle, lui aussi coprésident du CFLN, ...
Le terme « morisque » (de l'espagnol morisco) désigne les musulmans d'Espagne qui se sont convertis au catholicisme entre 1499 (campagne de conversions massives à Grenade) et 1526 (à la suite du décret d'expulsion des musulmans de la couronne d'Aragon). Il désigne également les descendants de ces convertis.
Bien que la base ethnique des corses soit d'origine sarde, les corses modernes sont aussi proches des populations de Sardaigne en tant que groupe ethnique que celles d'Italie centrale, notamment dû à une forte ascendance étrusque durant l'Antiquité, mais aussi dû à la domination de la puissance Toscane de la République ...
Cession à la France de la souveraineté sur la Corse 15 mai 1768. Partager : Lien copié dans le presse-papier ! Longtemps, les historiens ont présenté le rattachement de la Corse à la France comme un marchandage qui aurait permis au puissant royaume de conquérir sans combattre une île italienne.
Le drapeau corse à tête de Maure ressemble à celui de la Sardaigne sur lequel quatre têtes similaires étaient reproduites. Il se trouve que les deux îles appartenaient au Royaume Aragonais, puisqu'en 1297, le Pape Boniface VII en fit cadeau au roi d'Aragon, Jacques II.
Cet emblème est lié à leur goût du risque et du danger, en ayant pour philosophie de vivre au maximum jusqu'à ce que la mort vienne les chercher. Se tatouer une tête de mort ou en porter sur ses vêtements et accessoires s'apparente même à une sorte de talisman qui les protègerait de la mort.
La Corse n'est plus qualifiée de "collectivité territoriale" mais de "collectivité de Corse". C'est une collectivité à statut particulier (comme le prévoit l'article 72 de la Constitution) en lieu et place de la collectivité territoriale de Corse (CTC) et des départements de Corse-du-Sud et de Haute-Corse.
Les rochers du golfe de Porto, les automnes flamboyants, les vins et la robe du catenacciu de Sartène sont rouges. La mer, le ciel, le manteau de la Vierge qui accorde à l'île sa protection, les granits sont bleus. Les aubes et les petits cochons qui courent sous les forêts sont roses.
Le duc de Choiseul pense ainsi pouvoir contraindre Gênes à céder la Corse à la France, en échange des créances que le Roi de France détient désormais.
« L'île de Corse, nommée Cyrnos par les Grecs, était baignée au nord par la mer de Ligurie (Ligusticum mare), à l'est par la mer Tyrrhénienne, au sud par le détroit Taphros ou Gallicum qui la séparait de la Sardaigne (Sardinia), à l'ouest par la mer Ibérique ».
Les Génois, jaloux des Pisans, commencèrent peu à peu à conquérir la Corse pour ensuite y parvenir entièrement à partir de 1284. S'ensuivent ainsi 5 siècles d'occupation génoise durant lesquels apparaissent les célèbres tours génoises corses.
Les Maures sont de langue arabe, sauf les Zénaga qui sont berbérophones. Leur origine ethnique est controversée : on les considère en général comme issus du métissage généralisé de populations arabes bédouines, berbères et noires.
Dérivé du mot latin « Maurus », le terme était à l'origine utilisé pour décrire les Berbères et les personnes originaires de l'ancienne province romaine de Maurétanie, dans ce qui est aujourd'hui l'Afrique du Nord. Au fil du temps, il a été de plus en plus appliqué aux musulmans vivant en Europe.
Termes désignant autrefois les populations nord-africaines occidentales, appliqués aujourd'hui à un ensemble de populations sahariennes de Mauritanie, du Sahara occidental et du Mali (environ 1,7 million).
Mi' mi' mi'! : interjection signifiant « regarde, cela vaut le coup ». Iscia ! : interjection proche de « pouah ! ». Chì laziu ! : « quelle fatigue ! » Stancu : fatigué; stanco en italien.
Le nom a été composé avec la racine phénicienne Kur ou Kyr, signifiant pointe, cap, promontoire. Il n'est pas douteux que ces navigateurs avaient baptisé l'île d'un nom exprimant la forte impression qu'elle leur fit, toute hérissée de pointes et de promontoires, quand ils l'abordèrent par le sud ou par l'ouest.
La Corse fut d'abord envahie par les Phocéens. Ces derniers fondèrent Alalia, en Haute-Corse (aujourd'hui Aléria); puis, lassés, ils quittèrent l'île en 575 avant JC pour fonder Massilia (Marseille). Les corses ne restèrent pas longtemps seuls.