En revanche, contrairement à ce que l'on a tendance à penser, les homards ne crient pas lorsqu'ils sont ébouillantés. Et pour cause, ils n'ont pas de cordes vocales ! Le bruit entendu est en fait celui de la vapeur qui s'échappe de leur carapace.
Ces créatures ne souffrent d'ailleurs pas que lorsqu'elles sont jetées dans l'eau bouillante. Les chercheurs soutiennent que les homards et les crabes ressentent très certainement de la douleur lorsqu'on leur retire une ou des pinces avant de les remettre à l'eau, une pratique qui est déjà interdite au Royaume-Uni.
Le homard, ce sont des muscles situés à l'intérieur de la carapace qui vont se contracter très rapidement. Cela produit un son basse fréquence, comme un bourdonnement. Les langoustes produisent un son plus métallique.
Pour éviter toute souffrance potentielle, il faut donc “assommer” le crustacé avant de le faire cuire (ébouillanté entier ou grillé coupé en deux). L'option la plus simple consiste à le placer au congélateur pendant 15 minutes, avant de le plonger “inconscient” dans l'eau bouillante, tête la première.
1. Le homard est-il bien vivant à l'achat? Il doit absolument l'être. On ne doit pas manger un homard mort avant la cuisson puisque, une fois mort, il dégage des enzymes et des bactéries qui s'attaquent à ses tissus.
La mue devient impossible
Et plus le homard mue, plus sa carapace devient épaisse. « À un moment donné, le homard ne pourra plus muer alors que son corps continue de grandir dans sa carapace, explique Morgane Guillam. Les cellules finissent donc par se dégrader à l'intérieur et l'animal finit par mourir. »
Les prédateurs du homard sont très nombreux durant la vie larvaire : poissons, surtout, mais aussi anémones et d'autres crustacés. Les juvéniles de quelques centimètres sont la proie des gros poissons, des seiches, des pieuvres et des crabes.
MEILLEURE RÉPONSE par nos experts. Il ne faut surtout pas le congeler cru ! Cela risquerait fortement de dénaturer son goût et sa texture et de le rendre impropre à la consommation.
A l'inverse des poissons, les crabes peuvent ressentir la douleur. C'est la conclusion d'une étude nord-irlandaise. Conséquence : les crabes souffriraient avant d'être ébouillantés. Le crabe n'est pas le gros dur que l'on croit.
Attention, ils pincent fort !
Si un gros individu réussit à vous pincer le doigt au niveau de l'ongle, du fait de l'innervation importante à cet endroit (rappelez-vous l'effet d'un coup de marteau), la douleur peut être si intense que vous risquez de perdre connaissance.
Le bruit, qui ressemble à un grognement, résulte du frottement des antennes de la langouste rouge (Palinurus elephas) contre sa tête et lui servirait de moyen de communication ou de dissuasion contre les prédateurs.
Ce crustacé décapode possède un cœur qui est placé au milieu du thorax. Il est suspendu dans un grand sac péricardique. Du sang est envoyé dans les artères ramifiées pour atteindre les différents organes du homard.
Non seulement cette découpe s'adapte parfaitement à la cuisson à la poêle ou à la planche, mais elle évite également au homard de souffrir, car le centre nerveux du crustacé s'étend sur toute la longueur de son corps (pas uniquement dans la tête).
Vous savez, le homard, c'est plus proche d'un insecte que d'un humain, d'un chat ou d'un chien. Ça n'a pas un cerveau comme nous, c'est un invertébré, ça a un système nerveux, mais c'est plus un réseau à l'intérieur avec quelques petits ganglions, mais ça ne ressent pas la douleur comme nous.
Il existe “des preuves scientifiques solides que les crustacés décapodes, comme la crevette et le homard, et les mollusques céphalopodes, comme le calmar et le poulpe, sont sensibles à la douleur”, conclut un rapport de la London School of Economics (LSE) dont fait état le Guardian.
Leurs systèmes nerveux de petite taille peuvent être comparés à ceux des poissons, dont le cerveau est le plus petit parmi les espèces de vertébrés.
Au total, les poissons possèdent un système nociceptif complet et très semblable à celui des mammifères, mais cela n'implique pas nécessairement qu'ils ressentent la douleur. C'est par d'autres observations que l'on peut tenter de répondre à cette question. Les poissons ressentent effectivement la douleur.
En premier lieu, leur chair contient naturellement des microbes et toxines qui se développent très vite après la mort. Les cuire vivants réduit donc grandement les risques d'empoisonnement alimentaire. On les reçoit vivants pour cette même raison.
Pour conserver le homard, l'envelopper simplement d'un linge humide et le placer dans le bas du frigo, soit à l'endroit le plus frais. Un maximum de 12 heures est conseillé!
Versez suffisamment d'eau dans une casserole pour couvrir les homards. Portez à ébullition. Plongez les homards dans l'eau et comptez ensuite le temps de cuisson à partir du moment où l'ébullition reprendra. Un homard d'une livre cuira en 8 minutes.
Quand sa carapace atteint 15 mm de long, le homard quitte son terrier pour chercher des substrats rocheux. L'âge adulte commence vers 5 ans, et l'espérance de vie du homard est de 15 à 20 ans. Sur 4000 œufs, on estime que seul 2 à 3 larves atteindront l'âge adulte.
Le homard est un animal nocturne. Pendant le jour, il reste dans sa cachette qu'il aménage en poussant les sédiments vers l'extérieur à l'aide de ses pinces. Ou bien il dort, se réveillant au coucher du soleil.
La langouste est la femelle du homard et la langoustine, leur fille?
Ces nerfs-là doivent aussi envoyer leurs signaux au «système nerveux central» ou à ce qui sert de cerveau à l'animal; s'ils ne le font pas, c'est la preuve que les «messages» de ces nerfs sont inconscients, mais ces connections existent chez le homard.
Son gène de couleur :
Chez le homard, il interagit avec une protéine, la crustacyanine, pour donner une couleur bleue qui contribue à camoufler l'animal aux yeux de ses prédateurs. Mais, à la cuisson, la protéine se délite, libérant l'astaxanthine qui, de ce fait, redevient orange.