Parce que le genre masculin est le plus noble, il prévaut tout seul contre deux ou plusieurs féminins, quoiqu'ils soient plus proches de leur adjectif27.
Héritier du neutre latin, le masculin se voit conférer une valeur générique, notamment en raison des règles du pluriel qui lui attribuent la capacité de désigner les individus des deux sexes et donc de neutraliser les genres.
Les grammairiens du XVIIe siècle ont préféré le principe de masculin dominant. « Il y a eu de nombreux débats quant à la meilleure règle. Finalement le masculin l'a emporté, en grande partie parce qu'on a considéré qu'il s'agissait du genre le plus noble », indique Laure Gardelle.
Pour l'Académie française, « le neutre, en français, prend les formes du genre non marqué, c'est-à-dire du masculin » ; c'est ainsi que l'on parle de « quelque chose de beau », même quand l'objet en question est désigné par un nom féminin (on ne dit pas : « une table, c'est quelque chose de belle »).
Iel , c'est un pronom personnel utilisé pour parler d'une personne, quel que soit son genre. Ce pronom est utilisé depuis quelques années pour être plus inclusif et inclusive quand on parle d'une personne qui ne se définit ni comme une fille (elle) ni comme un garçon (il).
L'utilisation de ce pronom, qui n'est ni masculin ni féminin, impliquerait donc de modifier les adjectifs qui s'y rapportent. « Et de proche en proche, on va neutraliser la langue », a laissé tomber M.
Dans La Grande grammaire du français, on dit que le français a deux genres, masculin et féminin ; certaines grammaires parlent de "ce" comme un pronom "neutre" car il peut avoir un antécédent masculin ('le sport, c'est bon pour la santé') ou féminin ('la natation, c'est bon pour la santé') mais comme on le voit avec l' ...
Selon le principe du masculin l'emporte sur le féminin, l'adjectif qui qualifie plusieurs noms de genres différents s'accorde automatiquement au masculin. Ainsi, les hommes et les femmes sont « beaux ».
Synonyme : désintéressé, impartial, indifférent, objectif. Contraire : inéquitable, partial, subjectif, tendancieux.
Etre neutre (et on le comprend aisément) c'est d'abord faire attention à son attitude, bien se placer et réussir à être le plus transparent possible pour ne pas interférer dans les échanges.
Un mot épicène est un mot désignant un être animé qui est identique pour les deux genres grammaticaux. Il peut être employé au masculin et au féminin sans variation de forme.
Amour, délice, orgue, ces trois noms ont une particularité bien connue des amateurs de dictées : ils sont masculins au singulier et féminins au pluriel.
On reconnaît que le nom est mis au féminin par son article devant le nom (ex : un élève, une élève). Un nom masculin porte un article au singulier comme un, le, l', ce, cet, ton, mon et son.
L'Australie avait créé ce genre neutre en 2011. Depuis, le Pakistan, le Népal, la Nouvelle-Zélande, le Canada, l'Allemagne ou encore l'Argentine ont suivi.
Le neutre permet dans une installation d'avoir deux tensions différentes avec un seul transformateur et un seul câble d'alimentation.
Le neutre est le fil électrique qui permet le retour du courant au distributeur dans une installation électrique et assure d'obtenir une tension de 220 V monophasée à partir d'une tension de 380 V triphasée. Sa rupture peut néanmoins faire griller vos appareils et vous mettre en danger.
« Le pronom "iel" a été créé par des personnes non-binaires au sein de la communauté LGBTQ+ . Mais cette intégration au Robert est bien la confirmation d'un usage qui va au-delà du cercle des personnes concernées », estime Aline Laurent-Mayard, journaliste qui se définit comme non binaire*.
NON-BINAIRE: se dit d'une personne dont l'identité de genre ne correspond ni aux normes du masculin ni à celles du féminin. AGENRE: sous-catégorie de non-binaire. Se dit d'une personne qui ne s'identifie à aucun genre. Ni homme, ni femme, ni mélange des deux.
Le néo-pronom le plus répandu en français est iel.
Certaines personnes utilisent la déclinaison ellui : « c'est à ellui », « j'étais avec ellui ». D'autres préfèrent utiliser iel quelle que soit la fonction du pronom dans la phrase. Très souvent, cela s'accompagnera d'accords dégenrés, mais pas systématiquement.
L'utilisation du genre masculin a été adoptée afin de faciliter la lecture et n'a aucune intention discriminatoire.
Selon l'agence Mots-Clés, l'écriture inclusive « désigne l'ensemble des attentions graphiques et syntaxiques permettant d'assurer une égalité des représentations entre les femmes et les hommes. » Exemples : « professeure », « présidente », « agente », « écrivaine », etc.
En français, il existe deux genres : le masculin (M) et le féminin (F). Il n'existe pas de neutre. Le genre de chaque mot peut se retrouver dans le dictionnaire sous forme d'abréviation : f.
En japonais et en coréen, il n'y a pas de notion de genre (ni de nombre d'ailleurs) dans la grammaire. Tous les noms et les adjectifs sont invariables. Il n'y a pas non plus de pronom différent selon le genre (comme il ou elle). Le néerlandais au moins et une partie des langues germaniques.
On appelle « masculin générique » (ou masculin universel) l'usage de la forme grammaticale masculine pour désigner aussi bien des femmes que des hommes. Par exemple : les citoyens de ce pays (pour les citoyennes et les citoyens) l'électeur (pour l'électorat aussi bien féminin que masculin)