Le travail a des effets sur l'homme : s'il est parfois vécu comme une contrainte ou une dépendance, le travail permet de former l'homme d'un point de vue moral et de lui apprendre à vivre avec les autres. C'est par son travail et sa maîtrise de la technique que l'être humain a été capable de transformer la nature.
Le travail est une nécessité. En effet, l'Homme n'a pas le choix, il est obligé de travailler, car s'il ne travaille pas, il meurt. La nature, spontanément, ne lui fournit pas de quoi survivre. Donc plutôt que de parler d'obligation, on peut dire que le travail est une contrainte.
Ce qui pousse l'homme à travailler, c'est bien la nécessité, mais elle ne pousse pas plus. Il se tient immobile, se repose, fait tout autre chose dès que la nécessité ne le presse plus.
Le travail est un vecteur de développement personnel et préserve nos capacités intellectuelles. Et il ne faut pas oublier que le travail est valorisant, nous assigne un rôle dans la société, un statut social et une reconnaissance de la part des autres déterminant pour une bonne santé mentale.
Enfin, le travail contribue à notre bonheur car il aide à se réaliser et se dépasser. Il permet aussi d'apprendre continuellement du savoir-faire et du savoir-être et de s'épanouir pleinement. Il renforce notre confiance en soi et notre estime de soi par la réalisation d'objectifs avec succès.
La valeur du travail est invariante et permet d'évaluer tous les biens. L'argent qui permet d'échanger les biens n'est qu'une reconnaissance de cette valeur. En effet, « des quantités égales de travail doivent être, dans tous les temps et dans tous les lieux, d'une valeur égale pour le travailleur.
Plus qu'une manière de subvenir à nos besoins, le travail est désormais un vecteur d'épanouissement et de réalisation de soi : il donne un sens à notre vie et nous permet de nous sentir utile à la société. La question du bien-être et de la qualité de vie au travail prend donc tout son sens.
Le travail est en effet lié à la diversité des techniques et à la nécessaire coopération sociale. Le travail favorise également la communication, donc le rapport avec les autres. Il fait vraiment de l'être humain un être social. Le travail forme l'homme à la sociabilisation et lui apprend donc à vivre en société.
Au-delà d'être une source indispensable de revenus, le travail apparaît comme un vecteur de sociabilité pour beaucoup de salariés, notamment chez les femmes et les plus jeunes. C'est l'occasion de faire de nouvelles rencontres, d'y nouer des amitiés et parfois même d'y trouver nos futurs partenaires professionnels.
Les recherches bibliographiques récentes montrent que le travail en horaires longs est à l'origine d'effets sur la santé : troubles psychiques (dépression, anxiété, suicides…), troubles du sommeil, addictions, anomalies lors de la grossesse et d'autres altérations de l'état de santé général.
Le travail rend heureux aussi parce qu'il structure le temps, donne un cadre et permet de mieux apprécier son temps libre. Enfin, travailler impose de développer ses compétences et ses qualités, ce qui est valorisant et donne confiance en soi, et contribue à l'épanouissement personnel.
Il est clair que l'homme travaille d'abord pour vivre ou plutôt survivre. Être vivant, l'homme doit satisfaire des besoins vitaux, en particulier celui de se nourrir. Pour cela, s'impose à lui la nécessité de produire, par le travail, les conditions de sa subsistance.
En effet, à partir du moment où le travail devient une fin en soi, on ne peut plus le considérer comme une contrainte car cette activité est pratiquée par l'Homme librement pour elle-même et non pour une fin extérieure. D'après Marx, en droit le travail devrait être l'expression de l'existence de chaque être humain.
Le travail : outil pour casser ses chaînes
Que ce soit d'une manière intellectuelle en nous permettant de penser par nous même et nous élever ou d'une manière financière en nous permettant l'indépendance vis à vis des autres, il est indéniable que le travail est un outil de liberté.
C'est une action qui se traduit par la réalisation, la production, la création de quelque chose et qui peut être professionnelle ou non. Notre société étant ainsi organisée, le principe de réalité nous suggère d'exercer une profession qui nous permette de vivre et donc d'être rémunéré.
1. Activité de l'homme appliquée à la production, à la création, à l'entretien de quelque chose : Travail manuel, intellectuel. 2. Activité professionnelle régulière et rémunérée : Vivre de son travail.
Le travail est un moyen de satisfaire et de subvenir à nos besoins : de pouvoir se loger, se nourrir, se soigner et de se faire plaisir de temps a autres. C'est aussi un moyen de ne pas se sentir exclu dans notre société active, une discussion commence souvent par : « Que faites vous dans la vie ? »
Définitions : laborieux - Dictionnaire de français Larousse.
C'est par le travail que l'homme se transforme. Le travail est indispensable au bonheur de l'homme ; il l'élève, il le console ; et peu importe la nature du travail, pourvu qu'il profite à quelqu'un : faire ce qu'on peut, c'est faire ce qu'on doit.
Ce droit est inscrit dans le Préambule de la Constitution de 1946 et dans la Constitution de 1958 : "Chacun a le devoir de travailler et le droit d'obtenir un emploi".
Cependant, même envisagé selon cette optique, le travail ne serait pas à proprement parler une valeur, il serait plutôt une activité par laquelle pourrait se révéler certaines vertus morales qui pourraient se manifester dans le but d'agir au nom de certaines valeurs sociales et altruistes.
Ton travail a du sens. La toute première clef, pour s'épanouir au boulot, c'est celle-là : il te permet de contribuer à quelque chose de plus grand que toi. Tu as le sentiment que tu as un impact positif sur ton monde, et même sur le monde grâce à ton travail.
Le sens du travail se rapporte aux tâches ou aux activités qui s'inscrivent dans un rôle, une fonction. Le sens au travail s'applique aux relations qu'une personne entretient dans son milieu de travail avec ses supérieurs, ses collaborateurs, ses collègues et la clientèle.
Le travail désigne en effet une activité consciente et volontaire, d'utilité commune. Il a, comme telle, une valeur à la fois sociale et morale.
L'origine. Le mot travail vient du latin tripalium, qui était, je vous le donne en mille, un instrument de torture composé de trois pieux ! Historiquement, le travail désigne, en effet, la souffrance, la douleur, en particulier celle que peut endurer une femme lors de l'accouchement.