C'est mathématique : les fruits sont plus rares, donc ils sont plus chers. « On est doublement météo sensibles. Les conditions climatiques ont un impact sur la production mais elles font aussi varier la consommation. La demande en fruits sera beaucoup moins importante s'il pleut que s'il fait 30 degrés notamment.
Cet hiver, les températures relativement douces ont ralenti la pollinisation, puis au printemps, la forte pluviométrie et les coups de froid tardifs ont détérioré ces fruits particulièrement fragiles. Résultat: le belles cerises bien rondes et colorées que recherche la grande distribution se font rares et donc chères.
Toutes les productions végétales sont exposées aux caprices du climat. Certains fruits et légumes le sont plus particulièrement. Le vent, le gel, la grêle et la pluie peuvent détruire ou retarder les récoltes. Les fruits et légumes se font alors rares, entraînant une flambée des prix.
La culture du cerisier pour ses fruits remonterait au IV e siècle avant notre ère, d'après les traces archéologiques trouvées en Asie Mineure (Caucase, Anatolie). Les premières cultures seraient grecques puis romaines.
En effet, ils contiennent du sorbitol, une substance laxative qui, lorsqu'ingérée en grande quantité, peut entraîner des troubles digestifs comme la sensation de ballonnement, les douleurs abdominales ou même la diarrhée. Sans oublier que les cerises peuvent provoquer des allergies.
Au Japon on en mange ainsi 50 kilos par habitant, contre 116 kilos en France. Plusieurs raisons expliquent le prix des fruits: les fortes taxes à l'importation, la rareté des terres arables ou encore la forte sélection des produits qui conduit à jeter les fruits considérés comme « moches ».
« Il y a eu des retards en approvisionnement. Mais c'est surtout la météo qui explique que moins de fraises ont été produites », détaille Émeline Vanespen. Le gel, le froid ainsi que le temps maussade de ces derniers mois ont provoqué une baisse des rendements. « Le tout cumulé fait que les prix augmentent. »
Made in Japan, first !
Tout d'abord, les standards de qualité et de sécurité sont très strictes concernant les produits alimentaires entrant dans le pays. Les autorités contrôlent notamment la façon dont les fruits ont été cultivés mais aussi et surtout les pesticides qui ont été utilisé sur les arbres.
La pleine saison est en juin. Petit aperçu des différentes variétés de ce fruit sucré ou acidulé. Avec sa belle couleur rouge, la cerise annonce le retour prochain de l'été.
Etant donné les caractéristiques spécifiques de la plupart des fruits et légumes frais (produits fragiles, périssables, peu stockables) et leur sensibilité à la météo, leurs prix sont particulièrement impactés par la loi de l'offre (volumes de produits disponibles) et de la demande (consommation).
Mikio Okuda est un agriculteur japonais qui fait pousser des fraises dans ses serres au sol, et elles ont une particularité : elles sont les plus chères au monde. Dans cette vidéo, il présente 2 variétés au journaliste : une fraise à +18€ et une autre à +360€, et après les avoir goûtés il trouve leur prix juste.
La fraise Gorella
La Gorella arrive à maturité fin juin début juillet. Elle n'est pas remontante mais elle est très vigoureuse et productive, avec un goût délicieux qui peut varier d'une année à l'autre. Elle n'apprécie pas trop les sols calcaires et le climat trop chaud.
Le Yubari King est le fruit d'un croisement de deux variétés de melon, le Burpee's Spicy Cantaloupe et le Earl's Favourite. Ce melon peut coûter en moyenne 300 euros, mais en 2018 deux Yubari King ont été vendus aux enchères pour 3,2 millions de yens, soit plus que 25 000 euros !
Ainsi, on estime que le salaire moyen s'élève à environ 2 633 euros par mois. Néanmoins, ce salaire moyen est également très différent selon les villes japonaises. Il est de 2 644 euros à Tokyo, de 2 270 euros à Osaka et de 3 383 euros à Nagasaki. Le coût de la vie au Japon est bien supérieur à celui de la France.
SMIC japonais. Après sa dernière augmentation (de 25¥ / ~0,18€) en juillet 2017, le salaire minimum horaire au Japon est actuellement de 848¥, soit ~5,94€.
La consommation de cerises le soir aide à augmenter la qualité du sommeil. L'un des fruits star de l'été, les cerises offrent plusieurs bienfaits pour la santé. Consommées seules ou incorporées dans plusieurs desserts, elles sont incontestablement aimées par petits et grands.
Les acides phénoliques du jus de cerises seraient efficaces pour réduire la tension artielle. Les cerises seraient efficaces pour réduire l'hypertension, selon les résultats d'une étude publiée dans la revue médicale The American Journal of Clinical Nutrition.
Grâce à sa faible teneur en calories, il aide à perdre du poids et a un effet rassasiant, diurétique et laxatif. La cerise est riche en bioflavonoïdes, en particulier en anthocyanes qui aident à éviter le risque de cancer.
Lorsqu'elle est ingérée, cette substance contenue dans l'amande des noyaux et des pépins se transforme en cyanure d'hydrogène (ou acide cyanhydrique) et provoque de nombreux symptômes, en fonction de la quantité consommée. Ces derniers vont des vertiges à l'arrêt cardiaque et en passant par les convulsions.
Elle allie une bonne teneur en fibres, cellulose et hémicellulose réputées activer le transit intestinal, et un apport de sorbitol, un sucre aux vertus laxatives. Comme celui-ci fermente dans le côlon, la cerise peut parfois être irritante chez certaines personnes dont les intestins sont fragiles .
Les fruits rouges sont riches en fibres. Les fibres permettent de faciliter la digestion et notamment de lutter contre la constipation et les ballonnements. Les fruits rouges les plus riches en fibres sont le cassis et la framboise.