En effet, la production d'électricité d'origine nucléaire génère des quantités démesurées de déchets : chaque année, 23 000 m3 de déchets nucléaires sont produits. Une partie de ces déchets sont hautement radioactifs et le resteront pendant plusieurs milliers d'années.
Nous pouvons citer la vétusté et la faiblesse de la protection des centrales, le (non) traitement des déchets radioactifs, l'extraction de l'uranium et ses méfaits sur les populations locales, les risques de prolifération et l'utilisation de déchets radioactif dans des armes sales, le transport de ces matières sur les ...
Le nucléaire génère-t-il des émissions de CO2 ? Pour certains experts, comme l'ingénieur Jean-Marc Jancovici, président du Shift Project, association pour la décarbonation de l'économie, le nucléaire est une énergie propre et « ne pèse rien » dans les émissions de gaz à effet de serre de la France.
En ce qui concerne les risques : Tout renforcement du rôle du nucléaire ne peut qu'entraîner une augmentation des risques de prolifération, d'accident majeur et d'accumulation de déchets qui lui sont attachés et ont grandi avec lui.
L'énergie nucléaire et les énergies renouvelables sont complémentaires. De très nombreux experts (AIE, GIEC) plaident par conséquent pour un mix énergétique faiblement carboné. L'énergie nucléaire est une source d'énergie qui émet très peu de CO2 et qui convient d'ailleurs parfaitement pour la production d'électricité.
Un impact bien connu : les rejets radioactifs et les déchets
Toutes les installations nucléaires rejettent de la radioactivité dans l'environnement. Ces pollutions contaminent les fleuves, les océans, les nappes phréatiques et l'air.
Ce type d'exposition détruit certaines cellules (sanguines, digestives, gamètes), détériorant la moelle osseuse ou la muqueuse intestinale. Une exposition forte concerne principalement les personnes les plus proches de la source radioactive, à savoir les sauveteurs et le personnel des centrales.
Énergie. « L'énergie nucléaire est la moins polluante par kWh produit. Les centrales françaises, dans leur ensemble, envoient en moyenne dans l'atmosphère 80 grammes de CO2 par kWh produit. »
Pour Vincent Peillon, «l'énergie la plus propre, c'est le nucléaire»
L'éolien: L'éolien est sûrement l'alternative au nucléaire la plus crédible à ce jour. Basé sur la création d'énergie grâce au souffle du vent et à la rotation des éoliennes, l'éolien est propre mais ne fait pas l'unanimité.
Commençons par les facteurs positifs pour l'environnement : la production d'électricité avec une éolienne n'est pas polluante en termes de rejets de CO2 ou d'autres particules nocives. Par contre, la production de l'éolienne en elle-même, sa fabrication, nécessite de l'énergie et peut impliquer des rejets.
Elle passe en particulier par les économies d'énergie (isolation des bâtiments, chasse au gaspi, développement d'équipements moins énergivores...) et par un recours important aux énergies renouvelables (éolien, solaire, bois, hydraulique, biomasse, cogénération...).
les risques liés à l'entreposage et au traitement des déchets radioactifs (ceux-ci pouvant avoir une période radioactive de plusieurs milliers d'années) ; les conséquences d'un accident grave ou majeur menant à une catastrophe nucléaire depuis les précédents de Tchernobyl et de Fukushima.
Le secteur énergétique
La production d'énergie et d'électricité est la championne des secteurs polluants. Elle est à l'origine de 31,5 % des émissions de GES.
Le gaz naturel est actuellement l'énergie fossile la moins polluante, puisque sa combustion émet principalement de la vapeur d'eau et une quantité réduite de CO2. Le gaz naturel génère en effet 30 à 50 % d'émissions de CO2 en moins que les autres combustibles fossiles.
Ces problèmes de corrosion ont été détectés ou soupçonnés au niveau de soudures des coudes des tuyauteries d'injection de sécurité (RIS) - qui permettent de refroidir le réacteur en cas d'accident - reliées au circuit primaire. Cette corrosion dite «sous contrainte» se traduit par des petites fissures.
Les dangers du nucléaire
Ceux du nucléaire sont bien connus : risques d'accident grave, irradiation diffuse, risques liés à la gestion des déchets, risques de prolifération.
En effet, les éléments radioactifs les plus dangereux ne devraient atteindre leur demi-vie que dans 900 ans et il faudrait théoriquement 48 000 ans pour que le reste de la radiation s'épuise.
Il décède (ainsi que les nombreux autres pompiers et opérateurs de l'usine ce soir-là) par apoptose massive des cellules, la mort progressive des tissus s'apparentant à une décomposition vivante. Aucun pompier présent la nuit du drame n'a survécu, tous sont morts à l'hôpital numéro 6 de Moscou.
La fumée blanche qui sort des tours de réfrigération des centrales nucléaires est en réalité… des gouttelettes d'eau. Ces gouttelettes d'eau ne sont pas radioactives car elles ne sont pas en contact avec le circuit primaire de la centrale nucléaire.
Le nucléaire est en effet une source d'énergie bas carbone qui contribue à la production d'une électricité très faible en CO2. Il émet ainsi 70 fois moins de CO2 que le charbon, 40 fois moins que le gaz, 4 fois moins que le solaire, 2 fois moins que l'hydraulique et autant que l'éolien.
Bien moins polluantes que les énergies fossiles (énergie produite à partir de roches issues de la fossilisation des êtres vivants : pétrole, gaz, charbon), le soleil, la force du vent, les mouvements de l'eau, la chaleur terrestre et les végétaux fournissent des « énergies propres ».
Inconvénients de l'énergie nucléaires :
Les déchets nucléaires, particulièrement le transport et le stockage des combustibles usés. Les déchets radioactifs sont nocifs pour l'environnement ainsi que pour la santé de la population.
L'uranium, une ressource limitée, mais pas fossile
Or, cet uranium, dont l'isotope 235U est le seul isotope naturel fissile, se forme uniquement au cœur des supernovae. Sur Terre, l'uranium apparaît donc comme une ressource limitée.