Les gens vont privilégier les séries car elles sont chapitrées et normalement moins longues que les films. Chaque fin d'épisode est une voie de sortie. Il est donc plus facile d'arrêter de regarder une série qu'un film. Les voies de sorties sont plus aisées, c'est moins long que pour un film.
«Elles sont arrivées par la télévision, qui fait partie de notre quotidien. Avec leur rythme régulier, elles se sont glissées dans la vie des gens», explique Sandra Laugier, professeure de philosophie. Tout le monde en parle et peut donner son avis dessus.
Les séries font travailler la mémoire, car on ne voit pas toutes les saisons à la suite (en général), on doit se rappeler de ce qu'il s'est passé dans les épisodes et saisons d'avant. Elles créent du lien social, favorisent les échanges entre collègues.
Ce mode de consommation, devenu parfaitement banal, fait de la série un divertissement idéal au niveau pratique : plus court qu'un film (sauf exceptions comme Sherlock), un épisode peut se regarder à la pause déjeuner, mais si on a du temps à perdre on peut aussi visionner toute une saison d'affilée.
Dans le focus sur les séries, l'étude montre que même si les Français hésitent à qualifier le fait de regarder une série comme une activité culturelle (37%), il s'agit d'une pratique de masse qui concerne 92% de la population qui déclare en regarder.
Une conception industrielle qui se ressent directement dans le travail d'écriture. Alors qu'en France, c'est l'image du scénariste isolé qui prévaut, aux Etats-Unis, ils sont une vingtaine d'auteurs à travailler sur une série. Certains développent les intrigues, d'autres, la psychologie de leurs héros.
Les séries télé réduisent le stress : après une journée de travail fatiguante, stressante, regarder plusieurs épisodes d'une série permet de décompresser, d'oublier, pour quelques heures, ses soucis et, même si on les retrouve après, ce sera peut-être avec un peu plus de recul.
Le meilleur taux de passage est détenu par la filière lettres, sciences du langage et arts, où près d'un étudiant sur deux (45,1 %) parvient à passer directement en deuxième année.
La longueur des séries permet de s'attarder plus longtemps sur certains détails d'une intrigue, de voir l'histoire de différents points de vue selon les épisodes ou encore de connaitre avec précision la vie des différents personnages. Cela crée toute une ambiance et un contexte bien travaillé qui nous captivent.
Ainsi, le genre policier dans la série télévisée séduit le public car sa structure est parfaitement adaptée à ce format. Le plus important pour capter l'attention du publique et la garder, c'est de lui permettre de se retrouver rapidement en terrain connu.
L'effet de la répétition et la nostalgie sont irrésistibles pour votre cerveau. Cela dit, la valeur du souvenir varie selon les cultures. "Notre forme de nostalgie n'est peut-être pas une émotion intemporelle et universelle comme la peur ou la colère," précise M. Burton.
Le cinéma nous fait des cultes, nous enseigne l'histoire, nous laisse de grandes leçons d'intelligence émotionnelle, nous éduque aussi de l'amour, et même des techniques d'autodéfense contre les malfaiteurs ou les zombies.
Le gaokao, l'examen le plus difficile du monde préparé par des millions d'étudiants chinois.
A l'époque, le pourcentage de réussite du bac littéraire était de 82,2%, contre 80,1% pour les bacheliers de S. La performance est d'autant plus spectaculaire que les effectifs des classes de S sont largement plus élevés que ceux des autres filières.
Le bac S ouvre toutes les portes du supérieur ! Logique puisque, grâce à leur méthode et à leurs habitudes de travail, les S réussissent bien partout, y compris dans les cursus non scientifiques. Mais c'est vers les sciences qu'ils se dirigent massivement.
On trouve les mots suivants pour définir cette dépendance : series addict ou de sériephile en français (passionné de séries). On parle de consultation excessive de la télévision ou d'Internet, dans certains cas s'installe une addiction… Mais il y pas de consensus scientifique sur ce sujet.
Comment Netflix rend ses utilisateurs accro
La plateforme peut aussi acheter des droits mondiaux ou pour un pays déterminé ou avoir noué des accords avec les producteurs. Cette manière de jouer sur tous les plans permet à Netflix de proposer beaucoup de contenus à ses abonnés : 2500 films et 1200 séries au total.
Conseils pratiques : Limiter le nombre de séries en cours au strict minimum. En gros, ça sert à rien de regarder toutes les séries dérivées qui sont lancées en complément à la série de base que vous regardez déjà. Elles sont de toute façon toujours moins bonnes !
Le premier exportateur de séries TV au monde est... la Turquie !
Passer trop de temps devant les écrans peut avoir des conséquences néfastes en conduisant à des habitudes alimentaires malsaines, à un comportement antisocial et à de mauvais résultats au travail ou à l'école. Rester scotcher devant un écran peut entraîner une addiction semblable à celle des jeux en ligne.
En effet, «13 Reasons Why» arrive en tête.
Binge watching, pourquoi ça marche ? Le constat est simple : les téléspectateurs ne veulent plus attendre. Terminée, la diffusion d'une série sur plusieurs semaines au rythme d'un ou deux épisodes par soirée, désormais les chaînes de télévision doivent s'adapter et proposer toujours plus de contenus à la suite.