Les centimètres gagnés au fil des années par les enfants s'expliquent par plusieurs raisons. La première d'entre elles : l'alimentation. "L'apport en lipides, en protéines et l'alimentation lactée ont beaucoup évolué depuis ces cinquante dernières années. Notre alimentation est plus riche".
C'est pourquoi bien souvent les enfants finissent par dépasser leurs parents. La période de l'adolescence est particulièrement importante pour la taille qu'on aura adulte, puisque c'est la période du pic de croissance (+ 20 à 30 cm sur 3 à 4 ans), avant l'arrêt complet, vers 18-19 ans.
Hérédité et alimentation.
Des études précédentes avaient déjà montré que la taille des individus dépendait à 80% de facteurs héréditaires et à 20% de facteurs liés à l'alimentation ou à l'environnement.
Pourquoi particulièrement l'été ? En été, les enfants passent plus de temps à l'extérieur. Ainsi, le soleil et sa vitamine D naturelle, la lumière, les longues journées d'été, leur apportent leur lot de vitamines et de bonne humeur.
Le stress affecte la croissance des enfants
« Le stress a un impact important sur les hormones responsables de la croissance », affirme encore le professeur.
On peut grandir jusqu'à plus de 20 ans pour les garçons, un peu moins pour les filles. La croissance débute dès la naissance, sous le contrôle de diverses hormones dont l'hormone de croissance. Elle s'accélère à la puberté et s'arrête peu après.
Un père et une mère de petite taille auront un enfant petit et deux parents de grande taille auront un enfant grand. Le mystère reste entier si l'un est petit et l'autre grand. Impossible de prévoir, dans ce cas ! On constate que tout ne résulte pas de la génétique.
La génétique
C'est l'un des facteurs les plus connus et les plus communs. Effectivement, la génétique influence directement la taille du bébé, en fait, c'est l'un des facteurs les plus prédominants. Donc, si tous les membres de la famille sont grands, il y a des chances que les enfants soient grands aussi.
Si aucun dysfonctionnement hormonal n'est diagnostiqué, et en l'absence de maladie grave, tout individu peut espérer avoir une taille adulte « normale ». Selon la Ligue contre l'obésité, en 2020, le « Français moyen » mesure près de 1,77 mètre, tandis que la « Française moyenne » mesure 1,64 mètre.
Pour les garçons, il faut additionner la taille du père et de la mère (en cm), diviser le total par deux, puis d'ajouter 6,5 cm. Pour les filles, le principe est le même. Il suffit d'ajouter la taille des deux parents, de diviser ce total par deux, puis de retirer 6,5 cm.
Lorsque la plaque cartilagineuse est complètement ossifiée, la croissance est définitivement terminée, habituellement autour de 20 ans. Des courbes de croissance, une pour les filles et une autre pour les garçons, permettent de vérifier qu'un enfant grandit normalement et atteint cette taille cible.
Toutes les parties du corps ne grandissent pas en même temps
La poussée de croissance concerne d'abord les membres inférieurs, notamment les pieds, qui atteignent leur taille finale vers 13ans chez les filles, 15ans chez les garçons.
Tout comme le basket, le volley aide aussi les enfants à grandir. En effet, sa pratique favorise l'étirement du corps et le renforce. De plus, pratiquer le volley offrira à l'enfant la capacité d'avoir un esprit d'équipe. En outre, l'enfant saura plus vivre en société vu que c'est un port collectif.
La natation est incontestablement le sport qui vous permettra de gagner les quelques centimètres qu'il vous manque pour vous sentir bien. Dans l'eau, la plupart de vos muscles se relâchent et laissent la place à vos vertèbres de s'étendre. Nagez en vous étirant le plus possible et vous verrez des résultats.
Cela peut être dû à : une mauvaise alimentation ou un problème digestif (maladie cœliaque...) un traumatisme psychique (deuil, séparation...) certaines maladies endocriniennes (déficits en hormone de croissance, pathologies thyroïdiennes, anomalies de la puberté...)
Pour estimer la taille adulte d'un garçon, la formule est la suivante : (taille de la mère en cm + taille du père en cm +13) / 2. Prenons un exemple concret : une petite fille dont la mère mesure 1,60 m et le père 1,80 m mesurera approximativement 1,63 m. Le calcul est le suivant (160 + 180 – 13) / 2 = 163,5 cm.
Selon les résultats d'une étude publiés le 2 mars dans la revue Nature Genetics, les bébés ressembleraient davantage à leur papa ! Les chercheurs ont en effet démontré que si les enfants reçoivent en part égale les gènes de leurs deux parents, ceux du père ont plus d'impact sur les mutations génétiques.
Une ressemblance maternelle…
Les chercheurs avancent une explication liée à l'évolution : en ressemblant plus à leur mère qu'à leur père à la naissance, les bébés s'assurent de « tromper » le père en cas de paternité douteuse. Une fois que l'attachement affectif est installé, ce leurre n'a plus lieu d'être.
Résultat: plus deux gènes sont proches sur un chromosome, moins ils risquent d'être séparés. Ils seront alors transmis ou séparés ensemble, ce qui explique pourquoi on ressemble plus à un membre de la famille qu'à un autre. Grâce à ce brassage, nous conservons des traces, même minimes, de nos ancêtres.
La réponse de l'expert
Il est possible de grandir seulement lorsque les cartilages de conjugaison des os ne sont pas soudés. Une fois que les os sont soudés, il n'est plus possible de grandir. A priori, à 25 ans, la croissance est terminée, donc il n'existe plus de moyen de voir sa taille augmenter.
C'est le calcium qui est à la base de la croissance des os et qui fait donc grandir. Pour avoir sa dose de calcium, les produits laitiers sont indispensables et en grande quantité : lait, fromage, yaourt... Tout est bon. Pour compléter le calcium, il faut manger des aliments riches en vitamines D et des protéines.
Consommer des aliments riches en arginine (qui est un acide aminé c'est à dire un constituant des protéines) stimule l'hormone de croissance ; c'est la sécrétion (surtout nocturne) de cette hormone qui stimule la croissance.