En réalité, tel un condensateur, l'oiseau se charge et se décharge périodiquement au rythme des oscillations du courant alternatif de la ligne. Comme nous le verrons, c'est grâce à sa petite taille que le courant qui traverse ses pattes ne constitue pas un danger.
Les oiseaux ne s'électrocutent pas en se posant sur les câbles électriques parce que le courant électrique choisit le chemin le plus facile. Dans le cas de l'oiseau posé, le courant passe par le câble, qui est très conducteur de courant, plutôt que par les pattes de l'oiseau.
Les rassemblements en matinée sur les fils annoncent les départs imminents. Elles partent alors en groupe lâche sur un large front, effectuant 200 à 300 km par jour. Elles se déplacent à une vitesse de 40 à 50 km heure souvent à moins de 100 mètres du sol.
1 - Parce qu'ils ne touchent pas le sol, l'électricité continue son chemin sur le fil sans les traverser. 2 - Leurs pattes sont parfaitement isolantes, mais si une aile touche, gare ! 3 - Les fils électriques sont gainés, justement pour protéger les oiseaux.
L'électrisation est le passage d'un courant électrique dans le corps, provoquant des blessures plus ou moins graves.
En alternatif, le seuil de dangerosité en milieu sec se situe ainsi à 50 V contre 120 V pour le courant continu (tension de contact maximale admissible pendant 5 secondes). Au niveau de l'intensité, le seuil de danger est de 30 mA (seuil de paralysie respiratoire) à 50 mA (seuil de fibrillation cardiaque irréversible).
Il est parfois matérialisé par un fil comme dans le cas d'une alimentation domestique monophasée, où le neutre est souvent relié à la terre côté production d'électricité. Il n'est donc en principe pas dangereux de le toucher, même si cela reste fortement déconseillé.
Pour que les oiseaux ne s'électrocutent pas, surtout les grands comme la cigogne ou l'aigle, certains poteaux électriques ont des protections. Ce sont des pointes qui empêchent les oiseaux de se percher là où ils pourraient toucher deux fils en dépliant leurs ailes.
Attiré par le sol, le courant traverse le corps de l'oiseau et l'électrocute. De grands oiseaux comme les cigognes peuvent toucher en même temps 2 fils électriques avec leurs ailes. Du coup, le courant peut passer d'un fil à l'autre par le corps des oiseaux qui sont électrocutés.
En effet, le principe de l'électricité, c'est de circuler. Elle ne traverse donc pas le corps d'un oiseau posé sur un fil, qui ne touche rien d'autre à part l'air, qui ne conduit pas l'électricité, car elle ne pourrait aller nulle part ensuite.
À la fin de l'été, les hirondelles se rassemblent avant d'entamer un grand voyage de 10 000 kilomètres vers l'Afrique subsaharienne, où elles passeront l'hiver. Elles voleront parfois pendant soixante heures sans escale, vivant sur leurs réserves de graisse. La traversée durera cinq à sept semaines.
La raison essentielle de ces regroupements est la défense contre les prédateurs. Par exemple, quand les étourneaux sont effrayés, ils s'élèvent, se rassemblent et volent en formant la masse la plus compacte possible. Un rapace évite de fondre sur ce groupe de crainte de se blesser.
Non au contraire, les hirondelles comme vous le savez sont fidèles à leur site de reproduction et reviennent d'année en année nicher au même endroit. C'est donc un grand service que vous rendez en laissant intacts les nids qu'elles ont construits les années précédentes.
Généralement, le courant électrique passe le plus souvent par les mains, qui manipulent les éléments électriques. L'électrisation peut donc arriver lorsque l'on touche un fil dénudé, une prise ou un appareil électrique mal isolé. Dès lors qu'il est entré dans le corps, le courant doit en ressortir.
Si vous levez la tête, vous pouvez apercevoir ces sphères rouges et blanches le long de certaines lignes électriques ou en haut de certains pylônes. Ces balises servent de repères visuels aux avions et aux hélicoptères, mais aussi aux engins plus petits comme les ULM ou les parapentes.
Un arc électrique se produit lorsque lorsqu'un milieu généralement isolant est ionisé et laisse passer le courant. Passant d'un point à un autre, celui-ci devient alors visible.
Il en possède bien, mais tellement atrophiées qu'il évite au maximum de s'en servir. Pour autant, il reste capable de s'envoler, s'il n'est pas malade ou fatigué, lorsque les hasards de la vie l'ont amené à terre : il lui faut cependant un sol assez dégagé pour pouvoir agiter les ailes sans être gêné.
Fil rayé jaune et vert : la terre.
Il vous protège de l'électrocution. En cas de foudre ou de surcharge électrique, l'électricité passe par ce fil.
L'électrocution est le décès par électrisation, mais dans un sens large et populaire ce mot est souvent utilisé comme synonyme d'électrisation (effets ressentis ou constatés). Le foudroiement, ou la fulguration (au sens large), désigne l'électrisation par un courant de foudre.
Lorsque le corps humain est en contact avec un courant électrique, il devient un conducteur d'électricité, à l'origine d'accidents d'électrisation. Ces accidents peuvent avoir de graves conséquences pour la santé, allant jusqu'au décès de la victime : dans ce cas, c'est une électrocution.
La manipulation de prises non sécurisées constitue la première cause d'électrisation chez l'enfant : ce que l'on appelle communément : "les doigts dans la prise". Le risque est particulièrement présent lorsque l'installation n'est pas aux normes françaises actuelles : prises plates, sans fiche de terre...
Un trop fort courant, à partir de 20 milli ampère, et le système neuro musculaire est perturbé : tous les muscles se contractent, au risque de bloquer la respiration et de causer la mort par asphyxie. Un courant encore plus fort, 100 à 300 mA, et les cellules du cœur s'emballent.
La tension électrique dans le corps humain (neurones, activité musculaire...) est très difficile à mesurer mais estimée à environ 1 μV (1 microvolt).
Si une tension est suffisante, même un matériau fortement résistif peut devenir conducteur, y compris un isolant. On parle alors du « claquage » de l'isolant. Du coup, pour le corps humain avec 700 kΩ et dont le danger commence à 50 mA, la tension dangereuse commence à 35 000 V.
Ceux-ci sont beaucoup plus longs chez le mâle que chez la femelle. L'espérance de vie d'une hirondelle est, en théorie de 10 à 11 ans, mais dans les faits, cet oiseau migrateur ne vit guère au-delà de 4 ou 5 ans.