Dès 1967 et début 1968, les ouvriers font la grève et occupent des usines. La classe ouvrière revendique une hausse de leur salaire et une diminution de la durée du travail (52 h par semaine à cette période). Les ouvriers veulent mettre fin à l'autoritarisme des patrons.
La répression policière joue contre le régime : en signe de protestation, les syndicats ouvriers provoquent une grève générale le 13 mai. Celle-ci s'accompagne d'une manifestation imposante dans les rues parisiennes puis de l'occupation des usines.
La conjonction d'une grève étudiante ponctuée de manifestations de masse et d'affrontements dans le Quartier latin entre enseignants et policiers, d'une part, et d'une grève massive dans les usines conduit à un véritable blocage du pays tout au long du mois de mai 1968.
1968 est une année où l'affirmation d'une nouvelle génération ébranle les États dans le monde entier, jusqu'au cœur des blocs et des superpuissances elles-mêmes. Ces tensions sont liées soit à de graves problèmes locaux (corruption, régime répressif, racisme, etc.) soit à la remise en cause de la bipolarité du monde.
Les chars soviétiques à Prague. L'assassinat de Robert Kennedy. L'offensive du Têt, tournant de la guerre du Vietnam. Les Jeux olympiques de Mexico.
Des violentes manifestations se déclenchent à Baltimore à la suite de la mort de Martin Luther King. 500 policiers d'État, 3 000 soldats de la Garde nationale et 5 000 militaires de l'armée fédérale sont rapidement envoyés sur place pour rétablir l'ordre. Les émeutes se calment après 8 jours de violence.
Avant comme après le rejet par la base, le 27 mai , des accords de Grenelle, négociés par le Premier ministre Georges Pompidou avec les syndicats, Charles de Gaulle apparaît dépassé par les évènements.
L'année 1968 est marquée par de nombreux mouvements de contestation, qui remettent en question l'ordre établi dans chacun des deux blocs. À l'Ouest, les étudiants dénoncent la politique extérieure américaine, tout en réclamant des réformes sociales et une libération des mœurs.
- La France sort tout juste des Trente Glorieuses. Mais tout le monde ne profite pas de la croissance économique. - Début 1968, le pays compte 500 000 chômeurs. 2 millions de travailleurs sont payés au smig (salaire minimum) et se sentent exclus de la prospérité.
En mai-juin 1968, au cours de la grève qui se généralise à partir du 14 mai, la contestation du travail a pris la forme de l'occupation de l'espace de travail et parfois de la séquestration de la direction ou des cadres.
Craignant des débordements incontrôlables, de Gaulle était venu à Baden-Baden s'assurer du soutien de l'armée et de la loyauté de ses généraux si une intervention militaire dans les rues de Paris s'avérait nécessaire.
Les étudiants américains s'insurgent contre la guerre du Viêt Nam et remettent en cause le modèle de vie américain (American way of life). Automne : mouvement de libération de la femme aux États-Unis manifestation des Radical Women contre l'élection de Miss Amérique.
Les sondages et le retournement de l'opinion américaine
Un sondage Louis Harris de janvier 1968 signale alors certes que 45 % des Américains sont sensibles à l'argument selon lequel « il s'agit d'arrêter une fois pour toutes l'agression communiste en Asie du Sud-Est » mais la barre des 50% n'est pas atteinte.
Depuis la crise des missiles de Cuba, la détente caractérise les relations entre les États-Unis et l'URSS, en dépit de la poursuite du conflit du Vietnam. Toutefois, ce nouvel équilibre dans les relations Est-Ouest est remis en cause en 1968 par une vague de contestations au sein des deux blocs.
Charles de Gaulle arrive à Londres le 17 juin 1940 avec l'intention de négocier avec les Britanniques, alliés de la France, la poursuite de la guerre, après avoir exposé son plan à Paul Reynaud. Il rencontre le Premier ministre britannique, Winston Churchill, dans l'après-midi.
Qu'a fait de Gaulle en Allemagne ? D'abord, les certitudes : la veille, 28 mai, le général Massu, commandant en chef des troupes françaises en Allemagne, a reçu dans sa résidence de Baden-Baden le maréchal Piotr Kochevoï, commandant en chef des troupes soviétiques en Allemagne de l'Est.
La ville est connue pour son centre de villégiature et sa station thermale parmi les plus chics du monde où se tiennent en outre plusieurs festivals internationaux. En 1997, le titre de Ville olympique est décerné à Baden-Baden par le Comité international olympique. En 2019, la ville compte 55 120 habitants.
Six jours après le discours télévisé du 24 mai, le président de la République prend à nouveau la parole : le 30 mai, au milieu de l'après-midi, dans une brève allocution radiodiffusée, il s'affirme résolu à remplir le mandat que le peuple lui a donné.
Il est à l'origine d'un substantif féminin : la chienlit, entré dans l'Histoire de la politique française en 1968, popularisé par Charles de Gaulle, alors président de la République, dans le cadre des événements de mai 1968 pour décrire le désordre ambiant.
Concernant les habitantes (filles et femmes) de Baden vous utiliserez le terme de Badenoises.
Le 14 janvier 1963, le général de Gaulle fait une conférence de presse dans laquelle il se déclare opposé à la demande d'adhésion du Royaume-Uni. Il évoque l'incompatibilité entre les intérêts économiques continentaux et insulaires.
Dans son appel, le général De Gaulle reconnaît la supériorité militaire de l'Allemagne. Mais il dénonce l'inefficacité de la tactique défensive imaginée par les généraux français dans l'entre-deux-guerres.