Jusque récemment, l'un des principaux déterminants des inégalités d'espérance de vie dans le monde était la mortalité infantile. Pour qu'une population puisse atteindre en moyenne 70 ou 80 ans, il faut que ses bébés aient de bonnes chances de survivre à leurs premières années.
Les guerres, les catastrophes naturelles et les épidémies la font diminuer, alors que les progrès de la médecine et du niveau de vie (hygiène, vaccins, alimentation...) tendent à l'allonger.
Dans les pays à plus haut revenu, les maladies non transmissibles sont à l'origine de la différence d'espérance de vie entre homme et femme. Là encore, les experts de l'OMS estiment que cet écart pourrait être réduit par un effort sur les facteurs environnementaux comme l'obésité, le tabagisme ou la pollution.
D'abord, en raison d'une victoire sanitaire et de développement, on meurt en effet de plus en plus tardivement en Afrique. L'espérance de vie s'est ainsi accrue de 25 ans depuis les années 1950 pour atteindre aujourd'hui 63 ans, soit 9 ans seulement en dessous de la moyenne mondiale de 72 ans.
La France est dans une position intermédiaire avec une baisse de 0,5 an pour les femmes et de 0,6 an pour les hommes. En 2021, alors que l'espérance de vie augmente à nouveau en Europe de l'Ouest, elle continue de baisser fortement à l'Est du continent.
En 2016, celle-ci atteint 85,3 ans pour les femmes et 79,3 ans pour les hommes. Alors que la France occupe l'une des meilleures places en matière d'espérance de vie à la naissance, elle est assez proche de la moyenne européenne pour l'espérance de vie en bonne santé.
Le bilan démographique résume bien l'état actuel de la situation, celle d'une indéniable crise, mais avec des signes récents d'amélioration L'espérance de vie pour les hommes n'est plus que de 58,8 ans (72 ans pour les femmes).
mortalité enregistrée au cours des 100 dernières années, et le recul encore plus spectaculaire qu'elle a accusé dans les pays en développement depuis la Seconde Guerre Mondiale, s'expliquent par trois facteurs principaux : l'accroisse ment des revenus, les progrès de la médecine et la mise en œuvre de programmes de ...
Pourquoi les individus les plus aisés vivent-ils plus longtemps ? Tout d'abord, le niveau de vie peut être la cause directe d'un état de santé plus ou moins bon, et donc d'une durée de vie plus ou moins longue. Ainsi, les difficultés financières peuvent limiter l'accès aux soins.
Si toutes les catégories sociales ont connu une amélioration de leur espérance de vie à 35 ans, ce sont toujours les cadres et professions intellectuelles supérieures qui ont l'espérance de vie la plus longue, atteignant 47,2 ans chez les hommes et 51,7 ans chez les femmes.
Le site web Flowing Data a mis au point un graphique intitulé Years you have left (« les années que vous avez à vivre »). Créé à partir de données provenant de la sécurité sociale américaine, ce document interactif permet de savoir à peu près à quel moment la mort interviendra.
Si la plupart d'entre nous peuvent espérer vivre jusqu'à environ 80 ans, certaines personnes défient les attentes et vivent plus de 100 ans. Dans des endroits comme Okinawa, au Japon, et la Sardaigne, en Italie, on trouve de nombreux centenaires.
Selon les zones, les disparités sont grandes : les habitants d'Afrique du Nord peuvent espérer atteindre désormais 71,1 ans, tandis que l'espérance de vie est de 54,7 ans en moyenne en Afrique de l'Ouest et reste inférieure à 60 ans en Afrique centrale ou australe.
Les hommes japonais ont une espérance de vie un peu plus élevée (81,1 années) que celle des hommes canadiens (80,9 années), alors que l'espérance de vie des Japonaises (87,1 années) est significativement plus élevée (de 2,4 années) que celle des Canadiennes (84,7 années).
L'espérance de vie à la naissance au Maroc est passée de 42,9 ans en 1950-1955 à 77,6 en 2015, selon une étude, présentée mercredi à Rabat, sur la situation des personnes âgées au Maroc.
Le secret de la longévité des centenaires est une vie active, physiquement comme socialement, et la recherche du plaisir. L'alimentation saine et sans excès est le principal point commun des centenaires, on estime que notre assiette est responsable à 30 % de notre longévité.
Le Japon obtient la première place du palmarès 2022 avec une bonne note de 5,2 sur 7.
Le football améliore les performances musculaires.
L'étude a révélé respectivement 27 %, 15 %, 47 % et 28 % de réduction du risque de décès prématuré chez ceux qui pratiquent l'aérobic, le cyclisme, un sport de raquette ou la natation.
L'idéal étant même deux fruits et trois légumes. Vitamines, antioxydants, fibres... Les fruits et légumes sont un vrai allié pour la longévité. Selon une étude publiée en août 2021 dans la revue Nature Food, une poignée de noix augmenterait l'espérance de vie d'au moins 22 minutes.