Depuis juin 1999, l'OTAN dirige une opération de soutien de la paix au Kosovo, à l'appui d'initiatives internationales plus larges visant à consolider la paix et la stabilité dans la région. L'OTAN dirige une opération de soutien de la paix au Kosovo – la
Les objectifs de l'OTAN au Kosovo sont clairs : un arrêt vérifiable de toutes les actions militaires et la fin immédiate de la violence et de la répression; le retrait du Kosovo des forces militaires, policières et paramilitaires yougoslaves; une présence militaire internationale au Kosovo; le retour sans conditions et ...
L'OTAN avait fixé plusieurs buts à son intervention armée, et notamment : mettre un terme aux atteintes aux droits humains perpétrées par les forces yougoslaves contre la population civile albanophone, obtenir le retrait de toutes les forces yougoslaves stationnées au Kosovo et leur remplacement par une force ...
Lundi soir, l'armée serbe a été mise en état d'alerte renforcée, c'est-à-dire prête à intervenir. Les tensions au Kosovo sont au plus haut, sur fond de conflits ethniques et de volonté du petit Etat d'imposer sa souveraineté alors que son voisin serbe ne reconnaît pas son indépendance.
Les revendications de la majorité musulmane albanaise pour le statut de République au Kosovo s'accentuent après la mort du maréchal Tito (Josip Broz), en 1980. Elles se heurtent au refus de Belgrade qui adopte même, en 1990, des amendements constitutionnels réduisant l'autonomie de cette province.
Les relations entre le Kosovo et l'Union européenne prennent forme lorsque celle-ci reconnaît la déclaration d'indépendance du pays en 2008 (22 des 27 membres de l'Union européenne reconnaissent actuellement l'indépendance du Kosovo, les cinq qui s'y opposent sont : Chypre, l'Espagne, la Grèce, la Roumanie et la ...
L'opération Force alliée (en anglais Operation Allied Force) est l'opération militaire de bombardement par l'OTAN de cibles serbes durant la guerre du Kosovo, du 23 mars au 10 juin 1999 , à la suite du massacre de Račak.
La Serbie et l'OTAN ont pour objectif de promouvoir auprès du public la coopération entre l'OTAN et la Serbie. Le Bureau de liaison militaire à Belgrade joue un rôle important dans ce processus. Depuis le début de la pandémie de COVID-19, l'OTAN et la Serbie travaillent en étroite coordination.
Voici quelques éléments sur le conflit de 1998-1999 qui conduisit le Kosovo sur la voie de l'indépendance, soutenue par l'Occident mais jamais acceptée par la Serbie et ses alliés russe et chinois. Dans l'ex-Yougoslavie, le Kosovo était une province de Serbie, l'une des six Républiques de la Fédération.
"les jours les plus tragiques"
Il y a vingt ans, l'Otan lançait une campagne de bombardements aériens contre la Yougoslavie, composée alors encore de la Serbie et du Monténégro, pour mettre fin à la répression des Kosovars albanais.
9 juin : accord de Kumanovo entre OTAN et Serbes, fin des bombardements au Kosovo, des forces internationales (la KFOR) doivent prendre position au Kosovo. 12 juin : entrée au Kosovo des troupes de la KFOR, mais aussi de troupes russes inattendues, qui prennent position sur l'aéroport de Pristina.
Il y a vingt-trois ans, jour pour jour, les premières frappes de l'OTAN s'abattaient sur la Serbie pour mettre fin à la guerre au Kosovo. En pleine campagne pour l'élection présidentielle du 3 avril, percutée par la guerre en Ukraine, la commémoration a pris cette année une tonalité particulière.
La Slovénie – 1991
Son indépendance, proclamée le 25 juin 1991, entraîne l'intervention de l'Armée populaire yougoslave (JNA). Après un bref conflit armé, connu sous le nom de « guerre des dix jours », qui se solde par la victoire des forces slovènes, la JNA se retire.
Au cours de la conférence de presse du 21 février 1966, il lance la "crise atlantique" : il affirme que la volonté de la France à disposer d'elle-même et à être utile aux autres nations n'est pas compatible avec une organisation de défense où elle est subordonnée. Il refuse toute subordination au sein de l'OTAN.
Début mars 2014, les tensions entre l'OTAN et la Russie ont augmenté à la suite de la guerre russo-ukrainienne et de la décision de la Russie d'annexer la Crimée: l'OTAN a exhorté la Russie à mettre fin à ses actions et a déclaré qu'elle soutenait l'intégrité territoriale et la souveraineté de l'Ukraine.
Le Kosovo n'est ni reconnu par l'ONU, ni par l'Union européenne. Chaque jour, l'antisèche du JDD vous explique une notion simple pour comprendre l'actualité. Ancienne province serbe, le Kosovo déclare son indépendance en février 2008, neuf ans après la fin de la guerre qui l'a opposé à Belgrade (1998-1999).
La Russie reste fermement opposée à l'indépendance du Kosovo, en dépit du fait que la province accorde, ou non, des garanties suffisantes à la minorité serbe, comme le lui impose la résolution 1244 du Conseil de sécurité.
La Russie a l'intention d'utiliser son droit de veto si le Conseil de sécurité de l'ONU déploie une mission au Kosovo(13). Le refus de la Russie de reconnaitre son indépendance vise à empêcher le Kosovo de devenir le 193e État membre des Nations unies (14).
Ainsi, pour l'ancien ministre français Jean-Pierre Chevènement, la reconnaissance du Kosovo « est une triple faute » : faute contre l'histoire, le pays n'ayant jamais été indépendant, faute contre le droit, la guerre déclenchée en 1999 par l'Otan ayant ignoré les principes du droit international, et faute contre l' ...
7. Pourquoi l'OTAN n'envoie-t-elle pas des troupes en Ukraine ou ne ferme-t-elle pas l'espace aérien au-dessus de l'Ukraine ? L'OTAN agit de manière défensive : elle ne cherche pas à provoquer les conflits mais à empêcher qu'ils ne surviennent.
Les Albanais du Kosovo représentent la plus forte communauté musulmane en Europe avec plus de 90% de croyants dans le pays. Le Kosovo est d'ailleurs le pays d'origine de la plupart des musulmans de Suisse.
Le 15 février 2019, le pays, qui s'appelait auparavant « l'ex-République yougoslave de Macédoine », a été officiellement reconnu sous le nom de « République de Macédoine du Nord ». Le 27 mars 2020, il est devenu le 30e pays membre de l'Alliance.
Le Kosovo est revendique par les Serbes comme le berceau de leurs ancêtres. Cette province de la Fédération yougoslave est pourtant peuplée à 90% d'Albanais. Une bataille de mémoire qui explique la guerre actuelle. Une nouvelle guerre enflamme l'ex-Yougoslavie.
L'OTAN est intervenue une première fois dans le conflit bosniaque en 1992, à la demande des Nations Unies, pour aider à imposer le respect de sanctions économiques, d'un embargo sur les armes et d'une zone d'exclusion aérienne.