Les troubles du sommeil de votre enfant peuvent aussi être la manifestation d'une incompréhension, d'une inquiétude de votre bébé qui ressent des difficultés relationnelles dans votre couple, dans votre famille. Rassurez-le, apaisez le pour éloigner ses angoisses.
Ils semblent être une période normale d'activité du nouveau-né: quand on enregistre l'activité physique et cérébrale d'un fœtus on retrouve déjà cette phase d'activité entre 18-20h et minuit. La plupart des mamans savent que leur fœtus est agité à cette période de la journée, au moment où elles se couchent.
Faites dormir votre enfant le plus possible en journée pour commencer. Sans vous soucier de l'endroit où il dort et de la manière dont il s'endort. S'il faut le mettre au sein, le bercer dans les bras, se coucher avec lui, le balader, donnez lui le moyen de s'endormir sans avoir peur des habitudes prises.
Cela peut parfois s'expliquer par une alimentation déséquilibrée ou il suffit d'un peu de fièvre, d'une otite ou d'une poussée de dents pour perturber leur nuit. Dans ce cas, un traitement adapté à la pathologie sous-jacente devrait régler le problème et bébé retrouvera rapidement un sommeil réparateur.
Voici quelques solutions à tester pour calmer les pleurs du soir d'un bébé agité : S'isoler dans un endroit calme avec bébé, l'installer à plat ventre sur l'avant-bras d'un de ses parents puis le bercer en lui parlant doucement. Le porter en écharpe.
L'enfant est souvent agité avant de dormir durant les trois premiers mois. Cette situation peut s'expliquer par le fait qu'il est encore en phase d'apprentissage du sommeil. En effet, durant cette période, les bébés s'adaptent progressivement au rythme de veille-sommeil. Ainsi, cette situation est normale.
« Parce qu'on peut l'utiliser chez les plus jeunes, avant 4 mois », explique Evelyne Martello, qui rappelle que la méthode du 5-10-15 convient à des enfants à partir de 4 à 6 mois, et jusqu'à 18 mois environ.
Dites-lui qu'il est en sécurité dans son lit, caressez-lui le dos ou la tête pour qu'il se calme. Si besoin, prenez-le dans vos bras pour lui faire un câlin et l'aider à s'apaiser, puis dites-lui doucement que vous allez le reposer dans son lit pour qu'il dorme.
Des problèmes de sommeil – par exemple un bébé qui se réveille dès qu'on le pose et en pleurant – peuvent cacher un problème de digestion : cela peut être le signe qu'il souffre de reflux. Aussi, pensez à bien lui faire faire le rot, surtout si vous lui donnez un biberon.
Que ce soit la journée, le soir ou la nuit, ne le laissez pas s'endormir en tétant le sein ou le biberon. Finissez de le nourrir, changez-le au besoin et allez le coucher de façon à ce qu'il trouve le sommeil par lui-même. Ne restez pas aux côtés de votre enfant jusqu'à ce qu'il s'endorme.
Dans l'idéal, l'enfant qui refuse de dormir devrait être mis au lit à la même heure chaque soir, suivant une routine du coucher pouvant comprendre par exemple le dîner, le bain et une histoire. Embrassons-le et souhaitons-lui « bonne nuit » d'une voix ferme, puis quittons la chambre alors qu'il est encore éveillé.
La réponse de notre expert
Ne vous inquiétez pas, ces pleurs sont connus des médecins. Dits « pleurs de décharge », ils apparaissent en fin de journée, entre chien et loup, sans raison apparente. Ils semblent permettre au tout-petit d'évacuer les stimulations de la journée.
Quand faut-il intervenir ? Dans les premiers mois de la vie, les pleurs d'un enfant doivent être soulagés le plus rapidement possible, car ils témoignent généralement d'un état d'insécurité émotionnelle. À cet âge-là, les enfants n'utilisent pas les pleurs comme un moyen de pression sur leurs parents.
Un bébé doit se sentir en sécurité. Il peut donc avoir besoin de la présence d'un de ses parents pour pouvoir s'endormir. Parfois, un bébé âgé de 1 mois ne veut pas dormir dans son lit. C'est ce qu'on appelle l'« association sommeil-dépendance » : votre enfant ne peut s'endormir que lorsqu'il se sent en sécurité.
Lorsque bébé se réveille après 30 minutes de sieste, c'est qu'il est peut être soit trop fatigué lorsqu'il est couché, ou au contraire que la pression sommeil n'est pas tout à fait assez importante. Le noir complet va aider votre bébé à enchainer ses cycles, ses phases de sommeil lors de sa sieste.
Un enfant qui a commencé une diversification alimentaire avec des morceaux déjà à 6 mois, cela va impacter son sommeil, il aura peut-être un sommeil plus régulé. Mais si l'on veut donner un âge "moyen", disons qu'un nourrisson doit commencer à bien faire ses nuits entre 6 et 8 mois.
Qu'est ce qu'un endormissement autonome ? C'est quand bébé développe ses propres compétences pour s'endormir, sans aide extérieure. Après un rituel du coucher sécurisant, bébé est posé dans son lit et arrive à s'endormir par lui-même.
Il n'est pas recommandé de laisser pleurer un bébé, même s'il n'est plus un nouveau-né. Un bébé ne pleure jamais pour manipuler. Son cerveau n'est pas encore assez développé pour lui permettre de manipuler ses parents. Il ne possède pas non plus la capacité de gérer ses émotions.
Les scientifiques ont aussi la réponse : rester assis pendant 5 à 8 minutes. En résumé, 5 min de portage en marchant et ensuite 5 à 8 minutes assis avant de le reposer dans son lit endormi.
Cette pratique consiste à conditionner bébé à ne plus pleurer lorsque vient le temps du dodo : le parent doit expliquer que c'est l'heure de dormir, puis sortir de la chambre. Lorsque les pleurs reprennent, le parent doit retourner rassurer brièvement l'enfant, mais sortir de nouveau.
Mettez à sa disposition des objets qu'il peut utiliser quand il a peur, comme une petite veilleuse, une lampe de poche qu'il peut garder dans son lit ou encore un toutou rassurant. Apprenez-lui à respirer profondément quand il commence à avoir peur. Ne proposez pas à votre enfant de chasser le monstre de sa chambre.
Les câlins sont indispensables au bon développement sensoriel et cognitif de bébé. Le sens du toucher (avec les bisous, les câlins) stimule notamment les hormones du bien-être et de la croissance. Quant à son petit cerveau, il a besoin de vos bras pour développer les bonnes connexions.
Non, un enfant ne risque pas de « s'habituer aux bras ». Contrairement aux idées reçues, un enfant ne risque pas de « s'habituer aux bras », c'est à dire de réclamer davantage les bras de l'adulte si celui-ci le prend plus souvent dans les bras.