Par ailleurs, les enfants dysgraphiques écrivent plus gros, et pour cette raison ils ont besoin de plus de temps que les autres enfants pour écrire le même mot. Cependant, leur vitesse réelle d'écriture est la même que celle des enfants normoscripteurs.
L'enfant souffrant d'une dysgraphie se reconnaît par les trois symptômes suivants : Une écriture excessivement lente ; Une écriture illisible et peu compréhensible ; Une production écrite très désordonnée.
La dysgraphie est un trouble qui affecte l'écriture et son tracé (du grec dus- difficulté et graphein- écriture). L'écriture manuelle est soit trop lente, soit illisible, soit fatigante, demandant dans tous les cas un effort cognitif majeur.
La rééducation de l'écriture demande une observation attentive des anomalies de l'écriture afin d'en cerner l'origine. Pour une rééducation de l'écriture selon la méthode Danièle Dumont, il faut compter 4 à 6 séances en moyenne, entrecoupées d'exercices quotidiens de plus ou moins 1/4 d'heure.
Les graphothérapeutes, eux, s'occupent spécifiquement de l'écriture. La plupart d'entre eux sont graphologues de formation, c'est-à-dire qu'ils sont susceptibles d'analyser une écriture pour en déduire certains traits de personnalité du scripteur.
Le graphothérapeute traite ces problèmes de dysgraphie ou de simples troubles de l'écriture. Il instaure ou réinstalle des gestes d'écriture et une posture qui n'ont pas été automatisés.
La dyspraxie est une perturbation de la capacité à effectuer certains gestes et activités volontaires (nommé "praxie"). Ce trouble des apprentissages résulte d'un dysfonctionnement de la zone cérébrale qui commande la motricité. La dyspraxie est fréquente et touche 5 à 7% des enfants de 5-11 ans.
Le trouble primaire du langage oral, ou la dysphasie, est un trouble neurodéveloppemental du langage qui affecte la compréhension et/ou l'expression d'un message verbal, peu importe la modalité de présentation, langage oral ou écrit. La dysphasie est un trouble.
Confusion entre les lettres miroirs (b/d, p/q) et les sons proches (ch/j, d/t). Difficultés importantes au niveau du décodage (lecture lente et saccadée). Devine parfois les mots en se fiant aux premières lettres ou encore en se fiant au sens de la phrase. Difficulté à reconnaître les mots dans leur ensemble.
Un enfant qui souffre de dyslexie a de la difficulté à reconnaître les mots. En lisant, il oublie parfois des lettres, les inverse ou les remplace par d'autres sans faire exprès, ce qui nuit à la vitesse et à la précision de sa lecture.
Selon cette théorie, si l'enfant écrit spontanément en miroir, souvent sans s'en rendre compte, c'est que son système visuel le « force à symétriser les objets qu'il voit » (Dehaene, 2007, p. 346).
Les points de vigilance lors d'une séance d'écriture au CP
Conseil sur le positionnement du support : élément important, le positionnement du support peut influer sur la lisibilité des écrits. Vous pouvez très bien proposer à vos élèves d'incliner leur feuille dans le sens de leur bras. Cela facilitera l'écriture.
Lorsque les difficultés graphiques deviennent gênantes dans les apprentissages ou dans la vie quotidienne, il est nécessaire de consulter un professionnel de santé. Plusieurs professionnels sont formés aux troubles du graphisme. Les orthophonistes sont habilités à prendre en charge ces troubles.
Les symptômes sont facilement décelables : déformations des mots et des phonèmes, manque de vocabulaire, discours incohérents et/ou désorganisés, mots isolés, incompréhension de son interlocuteur, difficultés à écrire, syntaxe altérée (dysphasie syntaxique) ...
Les origines de la dyspraxie
Les causes sont sans doute multiples et encore mal connues. Dans certains cas, ce sont des lésions cérébrales, dues par exemple à une prématurité, un AVC ou un traumatisme crânien, qui sont à l'origine de la dyspraxie, que l'on qualifie alors de dyspraxie lésionnelle.
La dyscalculie est un trouble d'apprentissage des mathématiques. Il ne s'agit pas d'une déficience mentale. L'enfant dyscalculique a de la difficulté à comprendre et à utiliser les chiffres. Des professionnels comme un orthophoniste ou un orthopédagogue peuvent aider l'enfant.
Les troubles du langage écrit correspondent à des difficultés d'apprentissage de la lecture (dyslexie), de l'expression écrite (dysorthographie) et/ou de l'écriture (dysgraphie). Parfois associés à d'autres troubles, ils peuvent être à l'origine de difficultés scolaires et perturber le comportement de l'enfant.
Les sports de combat, qu'il s'agisse de judo, d'arts martiaux ou de lutte, permettent à votre enfant de développer son endurance, sa souplesse, sa force… Très bénéfiques pour l'enfant dyspraxique, elles favorisent la gestion et la coordination des gestes de manière naturelle, car fait appel à son instinct de survie.
Des facteurs de risque de dysgraphie : prématurité ou hyperactivité Les enfants nés prématurément sont davantage sujets à la dysgraphie que les enfants nés à terme. En cause, notamment, la diminution de leurs capacités sensorielles au niveau des doigts. Autre facteur de risque : l'hyperactivité.
Le graphothérapeute peut être consulté dès le début de l'apprentissage de la lecture et de l'écriture, c'est-à-dire dès l'âge de 7 ans. Bien évidemment, chaque enfant à son rythme, il faut donc éviter de s'alarmer trop vite sur les difficultés d'écriture de votre enfant !
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