Pourquoi fait-il ça ? Il arrive à l'âge où il prend conscience de son individualité, il sait qu'il ne pense pas toujours comme ses parents ou comme les autres adultes, il cherche à former sa propre personnalité en vous montrant qu'il ne suit pas vos règles.
La théorie de l'attachement
"Pendant la journée, votre enfant subit quantité de stress, dans le sens où il doit faire face à un ensemble de situation nouvelle ou inhabituelle alors que sa figure d'attachement principale n'est pas là. Il va donc contenir son stress et ses émotions.
Donner le plus d'attention positive possible. Relever les bons coups de l'enfant, souligner les efforts qu'il faits, lui dire que vous êtes fière de lui lorsque son comportement est adéquat. Éviter de dire « non ». Pour un enfant opposant, le « non » sert souvent de déclencheur de crise.
Rester calme, mais ferme face à l'insolence
Faites-lui entendre que vous saisissez ce qu'il ressent, sa colère ou sa frustration en lui disant par exemple : « je vois que tu es énervé ». Dialoguez avec votre enfant pour tirer la situation au clair tout en faisant preuve de fermeté.
Pour ce faire, il est incontournable de passer du temps positif et de qualité avec lui chaque jour pendant 20 à 30 minutes. L'enfant va souvent chercher de l'attention négative par son opposition, là où il n'arrive pas à obtenir de l'attention positive.
Les règles doivent être claires et connues. Employez des mots que votre enfant comprend, selon son âge. Formulez la règle de manière positive. Par exemple, dites : « Je veux que tu parles sur un ton calme », plutôt que « Si tu n'arrêtes pas de crier, tu te retires dans ta chambre sans télévision ».
Il faut laisser son partenaire punir sans intervenir et surtout ne jamais se contredire devant l'enfant. Les limites doivent être fixées à deux afin que l'enfant soit puni de la même manière à chaque punition. Enfin, il ne faut pas culpabiliser.
Lorsque l'insolence de l'enfant perdure, expliquez-lui clairement quelles seront les conséquences. Le but n'est pas de punir l'enfant, mais de l'aider à comprendre son comportement et à mieux le gérer. En revanche, les conséquences ne doivent pas être des menaces en l'air, sinon il reproduira son mauvais comportement.
comme des critiques ou des reproches. Pour se protéger, il choisira d'agir comme s'il avait raison, même s'il se sait dans l'erreur. Et ce, quitte à attiser votre frustration. Pour remédier à la situation, vous pouvez essayer de nouvelles formules qui privilégient la forme interrogative plutôt qu'affirmative.
L'enfant précoce, s'il n'en a pas envie, dira qu'il ou elle ne veut pas jouer et sera mis à l'écart. L'enfant précoce peut déstabiliser les autres élèves, mais aussi les enseignants. Il ou elle va questionner les adultes, ce qui peut leur mettre la pression et souvent, peut passer pour de l'insolence.
Si votre enfant, habituellement gai et souriant, change d'attitude et présente régulièrement un ou plusieurs des signes suivants, il est possible qu'il souffre de troubles du comportement : Il a des troubles de conduite (attitude agressive, colérique, anxieuse, provocatrice) Il est hyperactif.
de difficultés à se concentrer, à se souvenir (oublis fréquents) ; • de difficultés à trouver ses mots, à s'exprimer ; • de modifications dans la capacité à s'orienter dans le temps et l'espace ; • de modifications dans la capacité à prendre des décisions ; • de changement de caractère (agressivité, apathie, euphorie, ...
Il ose moins se confier, se « lâcher ». Ce comportement a tendance à provoquer une décharge émotionnelle en fin de journée, face aux parents. Il arrive que l'enfant s'énerve pour un rien, cherche à désobéir ou à transgresser les règles.
Le contexte familial et social de l'enfant peut également influencer ses réactions violentes envers sa mère. Les conflits familiaux non résolus, les problèmes de communication et les tensions à la maison peuvent aussi contribuer à l'agressivité de l'adolescent.
Rester calme. Faire de l'ignorance intentionnelle (ne pas lui accorder d'attention, ne pas le regarder, ne pas lui parler, bref, il fait sa crise sans spectateurs). Vous pourriez aussi opter pour l'amener dans un endroit calme pour qu'il fasse sa crise. Attendre qu'il soit redevenu calme avant d'aller le revoir.
Faites-lui remarquer en même temps sa mauvaise conduite. Si votre enfant vous manque de respect, vous devriez immédiatement lui parler de sa mauvaise conduite. Si vous l'ignorez, vous l'encouragez ainsi à continuer jusqu'à ce qu'il attire votre attention X Source de recherche .
Les limites
Il est souhaitable de faire une liste des comportements dérangeants qui ne seront plus tolérés et, bien sûr, d'en expliquer la raison. Il faut mettre l'enfant au courant des interventions qui seront mises en place dans le cas d'une impolitesse et l'informer des conséquences qui s'y rattachent.
Comment punir positivement ? Punir positivement, c'est comme guider quelqu'un vers la bonne direction au lieu de simplement pointer du doigt les erreurs. Plutôt que de se concentrer sur ce qui ne va pas, on met l'accent sur les comportements désirés en renforçant positivement les actions correctes.
Pour Didier Pleux, " la sanction la plus judicieuse est celle qui a un lien avec le passage à l'acte. " Autrement dit, priver un enfant de télévision parce qu'il a mal parlé à sa sœur n'a aucun sens ! Par contre, le priver de télévision parce qu'il la regarde au lieu de faire ses devoirs peut être une solution…
La fessée et les autres punitions corporelles, comme secouer, gifler, taper ou pincer, ont des effets négatifs sur le développement psychologique et social d'un enfant.
Lorsqu'un enfant frappe, mieux vaut réagir calmement. L'idéal est de se mettre à son niveau, de lui prendre les mains et de lui expliquer que son geste n'est pas correct. Par principe, il est recommandé de demander des explications afin de connaître l'origine des coups.
Apprendre aux enfants têtus à s'exprimer et à gérer leur stress de façon saine est la clé pour une réelle discipline. Disciplinez un enfant têtu en restant calme, en l'écoutant, en le comprenant et en lui montrant un exemple de comportement acceptable.
Il devrait faire au moins 60 minutes d'activité physique par jour. Allez faire des marches, jouez au parc ou faites des jeux de ballon avec lui. Des sports qui favorisent le contrôle de soi, comme les arts martiaux, peuvent aussi être bénéfiques pour sa concentration.
Il faut sortir de ses positions d'escalade, laisser l'enfant gérer ses émotions seul le plus possible, l'isoler si possible. Il vaut mieux un enfant qu'on va mettre dans sa chambre en disant : « quand tu seras calmé, je serai là » que de s'énerver dessus, physiquement ou verbalement.